Tchad: La misère au quotidien
Lorsqu’on nous présente l’évolution des indicateurs sur l’indice de Développement Humain de notre pays, on a tendance à dire que la situation s’améliore chaque jour et davantage. Mais lorsque par curiosité on scrute un peu la rue et on voit ce qui s’y passe dans les foyers de majorité de la population, les âmes sensibles à la misère des autres peuvent couler des larmes. Mais, qui ignore les réalités des citoyens tchadiens? Les gouvernants? Non, ils font semblant. Dans leurs actions, nous ne voyons rien qui frise la bonne foi à améliorer le quotidien de leurs concitoyens. La débrouillardise reste la seule voie de salut pour le bas peuple. L’informel est le principal injecteur de l’économie dans tous les pays développés. Aucun programme concret pour résorber le chômage. Aucune politique n’encourage les misérables à rentrer à la campagne en vue d’embrasser les travaux de la terre. Trop de discours creux, pompeux et moins d’action.
Autre chose à savoir est que les gens doivent comprendre que la ville est propre aux travailleurs, hommes d’affaires, et tous leurs dépendants y compris les étudiants.
Lorsqu’on n’a rien, autant accepter de rentrer à la campagne et travailler la terre qui est d’ailleurs seul procureur de la richesse. Aucune banque ne peut procurer autant de pourcentage d’intérêt avoisinant les 500%. Mais avec l’agriculture, il y a lieu d’enfouir une graine de céréale pour en récolter 700. Quelle aubaine? Le seul conseil à donner aux gens est celui de réfléchir autrement et choisir l’exode urbain comme seul moyen de fuir la misère de la ville. A ceux qui nous dirigent, de mettre en place des politiques et stratégies favorisant la vie à la campagne. Aujourd’hui avec les technologies de l’information et de la communication, on peut être à la campagne avec tous les avantages qu’offre la ville.
Tchad – Les misérabilismes des Agents de l’Etat
C’est bien que l’Etat se lance farouchement dans la lutte contre les maux minant nos administrations. Mais il reste à savoir et vérifier si les mesures d’accompagnement seront prises et appliquées. Si cela est fait, l’on se rassurerait que désormais les décideurs tchadiens vont assainir leurs institutions. Le citoyen lambda s’interroge sur l’impact de plusieurs reformes qu’a connues le Tchad depuis son accession à l’indépendance. Où sont les finalités ? Prévenir pour assainir initié par le Contrôle d’Etat sera-t-il réaliste ? Bravo ! Qui vivra verra.
lors des campagnes de sensibilisation du Contrôle d’Etat, des cadres et agents issus de différents départements ministériels ont clairement indiqué que, l’Etat lui-même, qui est la cause de tous les maux qui gangrènent nos administrations. « Je parle de « misérabilisme » ici par ce que c’est l’Etat, lui-même qui en est la cause de la misère des agents. C’est dire qu’il les rend misérables. Ils sont obligés d’accepter les pots de vin pour joindre les deux bouts, de détourner des biens et des derniers publics. Si le salaire est décent, le travail sera bien fait. Il n’y aurait pas cette gabegie dans l’administration publique. Les Travailleurs Tchadiens sont mal entretenus. Ils sont submergés par des multiples difficultés à commencer par la sous alimentation et le manque soin adéquat. C’est une exigence sciemment causée, je vous l’avoue mon fils » explique un haut cadre de l’Education Nationale. Et d’ajouter un autre fonctionnaire du ministère des Infrastructures souligne que le gouvernement crée des institutions sans des moyens adéquats pour un bon travail.
« Chez nous aux infrastructures nous n’avons pas de bureau nous sommes toujours sur nos orteils sous les arbres. Il faut s’asseoir confortablement pour travailler afin de produire un bon rendement. C’est déplorable » regrette une femme du dit département.
Tchad : La survie quotidienne devient un casse-tête chinois
Se nourrir, se soigner… aujourd’hui, au Tchad, relève d’un véritable parcours du combattant. La Majeure partie de la population baigne dans l’extrême pauvreté alors que le pays regorge d’énormes potentialités agro- pastorales et produit du pétrole. Les prix des produits de première nécessité grimpent du jour au lendemain mais les revenus restent généralement faibles.
“ Nous allons cesser de manger la boule parce que tout est cher. En ce mois de février, le sac de maïs ou du mil coûte 22 000Frs alors que les récoltes viennent de s’achever ; qu’allons nous faire en période de soudure ? “ Ces propos alarmants de Rosalie, devant les étals de céréales dans un marché de Ndjamena, expriment toutes les difficultés que rencontrent nombre de ménages à faible revenu. La situation va certainement s’aggraver dans les mois à venir parce que la campagne agricole 2009-2010 est déficitaire. Dans une déclaration radiotélévisée, le ministre de l’Agriculture, Naïmbaye Lossimian a tiré la sonnette d’alarme, le 12 février dernier, en annonçant : ‘’ un déficit céréalier de 34% par rapport à l’année précédente et que deux millions des tchadiens seront touchés par la famine en 2010’’.
La flambée des prix concerne aussi les autres produits comme la viande, le poisson, l’huile, l’oignon qui ont vu leurs prix doublé. Concernant la viande et le poisson, les pouvoirs publics ont tenté d’imposer la vente à la pesée afin de maitriser le prix et empêcher les spéculations mais les commerçants n’ont pas obtempéré.
Ce qui fait grincer beaucoup plus les dents dans les foyers est l’énergie domestique. Le bois de chauffe et le charbon de bois sont, traditionnellement, les sources d’énergie pour les ménages. Le gouvernement, au nom de la protection de l’environnement, a interdit le charbon qui est produit généralement à travers le bois vert. Le bois de chauffe est cependant autorisé et l’utilisation du gaz butane est aussi encouragée. Malheureusement, le bois de chauffe, devenant de plus en plus rare, se vend très cher ; le gaz butane (dont la bouteille de 6 kg coûte environ 30 000 et rechargeable à 2 500 FCFA) est inaccessible à la majeure partie de la population dans un pays où le SMIG est de 28 000 FCFA (environ 42 EUROS).
Certains indicateurs parus dans la SNRP2 (Stratégie Nationale de la Réduction de la Pauvreté), élaborée en 2008, ont montré que la pauvreté touche un grand nombre de Tchadiens : 55% vivent en dessous du seuil de la pauvreté avec 396 FCFA/Jour (moins d’un dollar).
Tchad: L’empire du désordre
Les guerres, les rebellions, les révoltes, le coup d’état, les conflits armes n’amèneront jamais la paix tant voulue et souhaitée par le peuple tchadien. Seules les bonnes suggestions, les meilleures propositions, la coexistence et les résolutions pacifiques ramèneront la stabilité et la sérénité. Le peuple tchadien a longtemps souffert. Pour cela la paix et la sécurité durable demeurent des points culminants dans l’agenda du peuple tchadien. La guerre a totalement paralyse notre territoire national et beaucoup de tchadien en sont morts. Pour cette raison le gouvernement doit garantir au peuple tchadien la paix et l’unité de la nation toute entière. La répartition des pouvoirs doit être respectée avec des rôles précis entre les différents organes politiques. L’Exécutif doit être soumis à un contrôle réel et sévère du Conseil Législatif. Ce dernier doit jouer pleinement son rôle entant qu’organe du peuple. L’Exécutif aura comme mission d’exécuter les lois et de traduire dans les faits le programme gouvernemental, au législatif la mission de légiférer et de trancher les litiges en toute indépendance et impartialité. La restauration du pouvoir Judiciaire et celle du Magistrat demeure impérative. Elle est la condition sine qua non de l’effectivité du caractère démocratique. L’Homme Politique tchadien doit savoir qu’en politique « Il doit a chaque instant et quelque soit son idéal pour l’avenir déterminer ce qui peut être fait, ce qu’il peut faire. Il doit agir non pas, certes en ignorant le long terme, mais en sachant au contraire qu’il est responsable des aujourd’hui. S’il oublie le long terme, il improvisera au jour le jour et prendrait des décisions empiriques dont toute la nation payera le prix plus tard. C’est pourquoi il doit savoir où il va. C’est pourquoi chacune de ses décisions doit aller dans le sens des mutations plus importantes auxquelles il est attaché. Seulement il sera chargé non de méditer sur l’avenir mais d’y travailler concrètement, jour âpres jour et il n’a pas le droit de renvoyer tout progrès au jour futur. A l’heure qu’il est, ce qu’il nous faut au Tchad après trop de laxisme et de démagogie, c’est d’accepter une période de rigueur. Mais ce sera beaucoup plus dur si on perd encore plus de temps. Et puis cette rigueur doit porter sur ceux qui sont habitués jusqu’ici a se soucier de leurs propres intérêts. Dans toute la mesure du possible ce n’est pas à la masse de faire les frais des fautes passées. Actuellement nous payons le prix des politiques de facilité. Le moment est venu d’y mettre un terme. Seul au Tchad un gouvernement dont la volonté de justice ne peut être mise en doute, jouira la confiance populaire du peuple et aura le droit de demander la patience et le dévouement. La mission de chaque tchadien, c’est d’œuvrer inlassablement pour aller plus vite pour qu’il y ait moins de temps perdu, de vies perdues, de bonheur perdus. Chacun de nous peut y contribuer pour sa part.
Où va la jeunesse Tchadienne ?
Par: Hassana Djidda Abdoulaye
Selon le 2ème recensement général de la population et de l’habitat, la population Tchadienne, estimée à 11 274 106 âmes est composée largement de jeunes, soit plus de la majorité de la population totale. Et selon les projections du PNUD, en 2050, celle-ci sera 27.8 millions. 57% des Tchadiens ont moins de 18 ans. Cette jeunesse s’agrandit de plus en plus sans que le pouvoir en place ne se soucie de son futur. Elle est abandonnée à son triste sort. Face à la mondialisation, sur le marché de l’emploi les jeunes Tchadiens ne sont point compétitifs. Mais là où le bas blesse, c’est qu’il n’y a pas des mesures d’accompagnement en faveur des jeunes. Partout, il y a une demande criarde spécifiquement dans le domaine l’éducation, emploi, sport et culture.
A l’Université de N’Djaména, les grèves et les années blanches sont légion. Les étudiants se peinent durant 6, 7 voire 9 ans pour avoir un diplôme. Avec un système d’enseignement vétuste, pour ne pas dire caduque et démodé, elle forme plus des cancres que des cadres. Le diplôme et le passage en classe supérieure, par népotisme, se gratifient. Sortis de l’Université avec un diplôme en poche, de milliers de jeunes errent dans les rues de la capitale. Dans les secondaires et primaires, faute d’enseignants qualifiés, la baisse de niveau est légion. Pour ces jeunes, quel sort leur réserve l’avenir ? Aussi quels sont les initiatives qui accompagnent la jeunesse Tchadienne, symbole de l’unité nationale.
La question de l’identité nationale au Tchad
La diversité est certes une richesse d’importance capitale pour un pays comme le Tchad qui compte plus de 250 groupes ethniques. Ainsi, la diversité ne veut pas dire désordre. Au Tchad, on ne cherche jamais à connaitre notre identité. Même en France, Pays développé, industrialisé et socialement bien organisé, les débats sur l’identité nationale occupent les plus hautes autorités du pays. Un ministère fût même crée pour connaitre qui est qui et qui est venu d’où pour faire quoi ? Ces derniers temps, N’Djaména est envahi par des travailleurs clandestins venus des pays voisins. La plus part de ces travailleurs n’ont pas d’autorisation d’emploi, ni carte de séjour et surtout ne payant même pas de taxe et impôts. Ainsi on rencontre à travers la capitale des centaines de nigérians, maliens, sénégalais, soudanais qui sont entre autres enseignants, bucherons, coiffeurs ou encore blanchisseurs. Ces migrants gagnent des millions qu’ils investissent dans leurs pays alors que le Tchad pays d’accueil ne bénéficie presque de rien.
Tchad : bientôt les électeurs aux urnes
Selon le chronogramme de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), les législatives auront lieu en novembre et les communales en décembre. Ce processus électoral connaîtra son aboutissement probablement en avril 2011 avec les élections présidentielles.
Ces échéances électorales sont le fruit d’un consensus adopté après de nombreuses concertations entre le parti au pouvoir, le Mouvement patriotique du Salut (MPS) et l’opposition démocratique, dans le cadre d’un accord communément appelé Accord du 13 Aout 2007.
De 1996 à 2006, les élections au Tchad ont été l’objet de nombreuses contestations dues aux irrégularités qui les ont entachées et qui ont permis au président Idriss Déby Itno de régner depuis 20 ans sur le pays.
L’opposition tchadienne représentée en grande partie par la Coordination des partis politiques pour la défense de la constitution qui a fait allégeance au pouvoir en envoyant 3 de ses membres au gouvernement (Kamougué, Dahalob et Alingue) et la Fédération Action pour la République (FAR) de Ngarledjy Yorongar espèrent briguer plus de sièges à l’Assemblée nationale dominée depuis lors par le MPS.
Tchad – Les rebelles du FPRN dépiécés à Tissi
Une centaine de morts et une cinquantaine de blessés dans les rangs de la rébellion du FPRN du colonel Adoum Yacoub Koukou, tel est le bilan annoncé par le gouvernement. Le démenti de la rébellion nous rappelle celui des partisans de Djibrine Dassert fait prisonnier en décembre dernier par les forces tchadiennes. En effet, tout laisse à croire que le groupe rebelle du FPRN est dépiécé par les forces de la défense nationale tchadienne. Pour tout observateur qui suit de près la situation au Tchad, il est clair que désormais aucune force rebelle ne serait en mesure de menacer la sécurité du pays et ceci pour plusieurs raisons entre autre l’engagement du Soudan de ne plus leur apporter un soutien militaire quelconque visant à déstabiliser le Tchad. S’agissant du FPRN du colonel Adoum Yacoub Koukou, force est de reconnaître que c’est un petit groupe d’extrémistes dont le nombre ne dépassant pas trois cents personnes. Retranché vers la frontière triangulaire (Tchad – Soudan – RCA), ce groupe qui ne jouit plus du soutien soudanais, ne représente aucun danger pour la sécurité du Tchad car l’armée tchadienne est dotée désormais d’un arsenal militaire important lui permettant d’assurer la sécurité territoriale.
Franchement, il faut être stupide pour croire vraiment à une victoire militaire rebelle contre l’armée nationale tchadienne d’aujourd’hui. Personne ne conteste le fait que la rébellion, grâce au soutien militaire étranger, a réussi à faire une percée à N’djamena, en février 2008, mais son incapacité à maîtriser ses divisions internes a fait changer d’avis ceux qui autrefois apportaient un soutien aveugle. Personne ne conteste non plus qu’il reste encore trop à faire dans ce pays pour renforcer la démocratie, la liberté d’expression, la justice et les droits de l’homme. Mais personne ne peut non plus contester que le pays est en chantier et qu’il est sur la bonne voie du développement. La rébellion ? la majorité de la population n’en veut plus en parler, surtout après la casse qu’a subi la capitale en février 2008. C’est pour dire et sans se tromper que l’événement de février 2008 ne va jamais plus se reproduire et qu’il reste un souvenir malheureux inscrit désormais dans les anales de l’histoire du pays.
La guerre, le peuple en a assez et n’en veut plus. La seule option valable en ce moment est le renforcement de la paix. C’est pourquoi, grâce à la politique de la main tendue du chef de l’état, de milliers d’opposants, à la tête desquels des chefs, ont regagné la légalité. C’est aussi sur instruction du président de la république qu’une très forte délégation tchadienne s’est rendue, en avril dernier, à Khartoum, afin de prendre langue avec ceux qui sont disponibles à abandonner la violence et privilégier la paix par le dialogue. Pour aboutir à une paix définitive, les responsables de la rébellion doivent se rendre à l’évidence que la donne d’avant février 2008 a complètement changé et qu’il est aujourd’hui nécessaire de faire preuve de sagesse et de ne pas entretenir un climat défavorable au processus de dialogue qui s’est amorcé à Khartoum. Il appartient également aux responsables du gouvernement chargés de négocier avec la rébellion de Khartoum de faire preuve de sage et d’intelligence afin de faciliter le retour à la légalité des frères en armes.
TCHAD : Cinquante ans d’instabilité
- Idriss Déby Itno
Ce dernier temps, l’Est du Tchad, a encore vécu un affrontement armé entre les éléments des forces armées nationales et un groupe de rebelles du Front populaire pour la renaissance nationale (FPRN), actif dans cette région. Cette attaque de l’armée nationale tchadienne entre en droite ligne du durcissement de ton du président Idriss Deby Itno à l’endroit des différents groupes rebelles. Le FPRN a la particularité de n’être pas membre de l’Union des forces pour la résistance (UFR) qui regroupe les factions rebelles avec lesquelles Ndjamena a entamé , il y a peu, des négociations pour pacifier enfin le pays.
Le FPRN est le seul groupe basé sur le territoire national. Il ne se sent donc pas engagé dans les pourparlers entamés à Karthoum. Il fait donc les frais de la nouvelle stratégie du gouvernement qui cible désormais ses adversaires, les isole puis les assomme. Un ratissage est en cours, obligeant le reste des troupes rebelles à traverser la frontière avec le Soudan. La solution militaire apparaît comme l’option pour réduire à néant les groupes rebelles. C’est dans cette perspective qu’il faut inscrire le départ tant souhaité de la Mission des Nations unies pour le Tchad (MINURCAT) par Déby, arguant de l’échec de cette dernière. Il veut lever ainsi l’obstacle de la présence internationale pour imposer sa solution.
Obama – Guerre et paix
Non je ne vais pas vous faire un exposé sur l’oeuvre de ce talentueux écrivain russe qui a écrit ce monument de la littérature.
Non non juste un clin d’oeil à Tonton Obama, couronné Prix Nobel de la Paix. Malgré toute la sympathie que l’on peut avoir pour cet homme véritable symbole pour cette révolution intervenue dans la population américaine, je me permets de mettre un petit bémol devant ce prix à mon avis attribué à tort à un homme qui jusqu’à aujourd’hui n’a pas fait grand chose dans la catégorie paix.
Le Sahel et le lac Tchad s’épuisent
Le Sahel, cette bande africaine qui fait la transition entre le désert et les forêts tropicales, …
est une des victimes désignées du réchauffement climatique. Boubacar Fall, chercheur à Environnement et développement du tiers-monde, est à Copenhague pour attester de la vulnérabilité des petits producteurs de coton du Mali._AD(‘Position1′);
Les œuvres du Président Idriss Déby Itno
La démocratie est un champ fertile pour semer des partis politiques mais une chose est de créer un parti, une autre c’est de savoir gérer son parti. Aussi faut-il le savoir, que la santé de toute démocratie dépend de la volonté affirmée de celui qui la met en œuvre.
L’utopie d’Elbéchir
Après Darfour, c’est N’Djaména, l’idée motrice du conquérant à l’image de Rabah. Mais l’histoire a toujours démontré que l’expansionnisme du soudan a trouvé ses limites à N’Djaména. La date mémorable du 22 avril 1900 en est une leçon. Tel pris qui croyait prendre. En voulant mettre le Tchad dans les gouffres, il s’est pendu lui-même à la corde de
la C.P.I.