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Alliance des civilisations?

Il n’est pas un jour sans que nous n’entendions dire que le monde a besoin de davantage de communication, de davantage de dialogue, de davantage de compréhension.

Alliance des civilisations? dans REFLEXIONS different-cultures-294x300

Rapprocher les cultures par la dialogue

Le 11 septembre 2001 a été à ce titre, durant les dix années écoulées, une tragédie révélatrice. Depuis lors, on a de plus en plus parlé de “civilisations”, de “clash”, de “dialogue”, d’ “alliance”, etc. Quelques hommes politiques et intellectuels ont soutenu l’idée d’un “clash des civilisations” (réduisant le point de vue d’Huntington à cette seule déclaration), d’autres ont nié un tel conflit et, avec la plus grande énergie, défendu le “dialogue” et espéré une “alliance”. En soulignant ces positions idéologiques contradictoires, on retrouve une même perception du monde. Il y a un “nous” et (ou contre) un “eux”, il y a “notre” identité qui serait différente de “la leur”…. “Notre” civilisation et “la leur” : il s’agit d’une appartenance culturelle et / ou religieuse qui prédétermine une quelconque compréhension du monde, de la justice, de la liberté et de la dignité humaine. Il s’agit de fait davantage de culture que de politique, davantage de compréhension que de pouvoir : voilà ce que l’on veut nous invite à croire.

Nul ne peut nier que le monde globalisé questionne nos compréhensions d’antan, interroge nos identités et appartenances, et bouleverse nos zones de confort collectives. Nous traversons des temps difficiles et le sentiment d’insécurité, nourri par des peurs et des doutes, est présent partout de part le monde, en Occident aussi bien qu’en Afrique, en Asie et en Amérique. Nous avons incontestablement besoin de davantage d’éducation et de compréhension quant à notre propre histoire, culture, religion et de nos propres valeurs. Nous avons besoin que l’on nous enseigne (et également d’enseigner) d’autres cultures, religions et visions du monde. Accepter le pluralisme signifie, bien entendu, être ouvert au monde, écouter, communiquer et apprendre – au delà de la simple tolérance – à respecter les convictions et les sensibilités des peuples. Ainsi, il est essentiel de réformer nos programmes scolaires et d’enseigner davantage l’histoire, la philosophie, les religions et même les arts : voilà les domaines et les disciplines qui armeraient les générations futures afin de se confronter à la diversité, de faire face aux défis de ce monde de plus en plus complexe et en fin de compte d’essayer de faire progresser la communication et le respect entre les sociétés, les cultures et les religions.

Ce ne sera pas facile. A l’ère des “réseaux sociaux”, on tend à confondre “connecter” et communiquer. La “connexion”, au sein du monde virtuel et du monde réel, est davantage une affaire d’échange de mots, de partage d’informations, mené au même rythme rapide sur Internet que dans la vie quotidienne. Les jeunes sont ouverts, dynamiques et réactifs : cela ne signifie pas qu’ils soient armés pour comprendre, réfléchir et faire l’expérience de l’empathie intellectuelle. Ce n’est pas parce que les mots et les moyens sont les mêmes, dans notre monde global, que les sentiments et perceptions sont similaires. Pour ce qui est de la communication et du dialogue, il est essentiel de prendre en considération les facteurs psychologiques : se sentir bien où que l’on soit, et d’où que l’on parle, est une condition indispensable. On peut parler de citoyenneté, de cultures ou de religions, mais si le sentiment d’appartenance fait défaut, alors la citoyenneté, les cultures et les religions peuvent être utilisées comme moyens d’exorciser nos peurs et notre manque de confiance. Les immigrés, les étrangers ou les religions différentes deviennent les ennemis : en observant combien les partis populistes se portent bien de par le monde, il parait évident que les jeunes générations ne sont pas à l’abri d’un tel danger.

Ce qu’il y a de plus inquiétant, néanmoins, c’est que l’on use et abuse de ce facteur psychologique dans l’arène politique. Soit on joue avec le manque de confiance et les peurs de peuples (et on parle d’un “clash des civilisations”), soit on fait appel aux nécessaires dialogues et alliances comme étant l’ultime remède à nos difficultés. On parle de “civilisations” et de “religions” afin d’éviter d’aborder la politique, l’économie, les intérêts et les pouvoirs : en soi, se tourner ainsi vers les “civilisations” pourrait bien être le moyen utilisé par les puissantes forces politiques afin d’éviter de parler de leur pouvoir et de leur politique. Parler de culture afin d’éviter de parler de politique, parler de valeurs démocratiques formelles afin d’éviter de parler d’inégalité économique, parler de respect afin d’éviter de parler d’injustice. A ce titre, les discours redondants concernant les “civilisations” et les “religions” peuvent être des moyens très puissants permettant d’éviter de parler de pouvoir et d’aborder les véritables questions du moment.

Nous devons nous réconcilier avec la politique et les idéologies politiques, la justice économique et l’éthique, l’aliénation psychologique et la manipulation intellectuelle au cœur de nos sociétés modernes, qu’elles soient démocratiques ou non. Il ne suffit pas de résister, il ne suffit pas de dialoguer, il ne suffit pas d’être ouvert aux autres civilisations et cultures : notre monde a besoin d’esprits qui font preuve de compréhension, de conscience (sans naïveté), de détermination et de courage. Voilà ce dont il s’agit : nous avons besoin de femmes et d’hommes faisant preuve de compréhension et de courage. Prêts à toutes les “alliances des civilisations” basées sur le respect, mais n’étant jamais effrayés de faire face au pouvoir des puissants lorsque ceux-ci essayent de nous pousser à parler d’identité alors que nous avons besoin de parler de dignité ou lorsque ceux-ci nous invitent à parler de dialogue humaniste alors que le véritable sujet est bien leur domination inhumaine et malsaine.

Mort sans procès. Une fois de plus

tariqramadan.jpgEcrit par Tariq Ramadan (tariqramadan.com)

Il n’y eut ni procès, ni jugement, une fois encore. Au cours des cinq dernières années, le scénario dans le monde arabe semble être le même. Encore et toujours, le même désordre, la même fin dramatique.

Nous connaissons à présent une partie de l’histoire. Il était en train de tenter de fuir de Syrte avec un groupe de partisans, lorsque les forces de l’OTAN les ont localisés et bombardés. Les forces françaises qui dirigeaient l’opération ont été capables d’arrêter le convoi et, ce faisant, d’aider les opposants de Kadhafi à le capturer. Voilà bien l’image du soulèvement libyen : sans l’OTAN, l’opposition à Kadhafi n’aurait pas remporté de succès. Il reste à répondre à une question cruciale : quel rôle jouera l’influence étrangère dans l’avenir de la Libye ? Qu’il est troublant de voir les Présidents et Premiers Ministres, de Nicolas Sarkozy à Barack Obama et David Cameron – qui négociaient ouvertement avec Kadhafi jusqu’à l’année dernière – saluer sa mort, tout en essayant de convaincre le public qu’ils avaient toujours soutenu les démocrates, ainsi que la démocratie. Dans l’ivresse de la victoire, il n’y a aucune honte à profaner les morts, aucune honte à mentir aux vivants. La Libye est sous contrôle, disent-ils. Mais qui contrôle la Libye?

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L’Après Kadhafi et le Tchad

L’Afrique sans Kadhafi : le cas du Tchad - La chute violente de Mouammar Kadhafi, place aussi la Libye et ses voisins au premier rang desquels le Tchad, face à une multitude de potentiels nouveaux problèmes.

refugietchadienlibyegalleryphotopaysagestd.jpgKadhafi a joué un rôle ambivalent dans les conflits qui ont affecté le Tchad et a mené une politique de proximité avec l’actuel président Idriss Déby.

La décision de celui-ci de reconnaître le Conseil national de transition (CNT), après ses velléités initiales de soutien politique à Kadhafi, n’augure pas forcément d’une décrispation des relations entre le Tchad et les nouvelles autorités libyennes.

Les accusations, suivies des dénégations de N’Djamena, sur la présence de combattants tchadiens aux côtés des forces pro-Kadhafi, les exactions visant les ressortissants d’Afrique noire vivant en Libye, les déplacements de populations ainsi que la volatilité de la situation le long de la frontière commune pourraient compliquer la donne entre les deux pays.Tout au long de ses 42 ans de règne, Kadhafi a mené vis-à-vis de N’Djamena une politique d’influence : à la fois acteur et médiateur des conflits affectant le Tchad, il s’est employé à faire de son voisin le champ expérimental de ses ambitions régionales.

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Est-ce que la constitution camerounaise le permette?

camer.jpgLors d’un point de presse du 05 octobre 2011 à son siège, indexant la colonie camerounaise au Tchad, la Présidente Nationale du Rassemblement des Jeunes Patriotes pour la Démocratie et la Défense de l’intégrité Territoriale (RJPDIT), Madame Françoise NELDITA s’indigne de l’ingérence aux affaires politiques par la colonie camerounaise vivant au Tchad. Elle a rappelé la mission qui s’est assignée à son organisation à savoir :

- Rechercher la stabilité en faisant face à tous les obstacles à la paix et au développement du Tchad ;

- Défendre l’intégrité territoriale menacée par l’extérieur ;

- Stimuler et appuyer les actions positives du gouvernement ;

- Favoriser l’éducation civique et humanitaire du citoyen.

S’assurant de toutes les conséquences du résultat des élections au post électoral qu’ a connu le pays de Toumaï, posée par cette colonie camerounaise compromettant quelque part le processus électoral au Tchad.

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Le printemps arabe, un hiver pour les noirs africains?

lybiemigrantsafricains1.jpgEn exclusivité, l’appel de SOS Racisme

Depuis plusieurs mois, nous avons pu assister à des assassinats de noirs africains présentés comme des mercenaires. Ces atrocités épouvantables ne renvoient pourtant pas à la seule situation de guerre et ne sauraient, de ce fait, être considérées comme une parenthèse qui se refermera d’elle-même. Par le passé déjà, des massacres de noirs africains ont eu lieu en Libye. Il n’était alors pourtant pas question de mercenaires.

En septembre et octobre 2000, des pogroms contre les travailleurs immigrants furent perpétrés en Libye et 130 à 500 Africains sub-sahariens furent tués à Zawiya, lynchés dans des conditions particulièrement atroces puisque certains d’entre eux furent attachés et trainés derrière des voitures jusqu’à ce que mort s’en suive. D’autres furent arrêtés à Tripoli et déportés dans le désert. Pour fuir la persécution, des milliers de travailleurs venus du Niger, du Mali, du Nigeria et du Ghana, du Tchad et du Soudan, s’enfuirent vers le sud de la Libye. Nombreux sont ceux qui furent arrêtés sur les routes du Sahara par le régime de Kadhafi et transportés dans des camps militaires libyens et des prisons à Janzoura, en banlieue de Tripoli, à Sabha, à Aghate où ils furent maltraités. D’après certains observateurs refugiés en France, beaucoup y seraient toujours injustement détenus.

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L’Agence Tchadienne de Presse, une agence agonisante

gvfhfv.pngUn pays qui se dit indépendant, souverain et doté d’une politique de communication ne néglige pas son agence nationale de presse. Créée le 15 juillet 1966, l’Agence Tchadienne de Presse (ATP) a connu des hauts et des bas avec une époque bénie et une époque maudite.

L’époque bénie est celle qui a suivi sa création, une époque qui va de 1965 à 1979 au cours de laquelle l’Agence a informé les Tchadiens avec son célèbre BQ-Infotchad agrafé qui était distribué à travers le Tchad. Le Bulletin Quotidien s’arrachait comme du pain et étanchait très bien la soif de lecture des Tchadiens. Même après le bouleversement que le pays a connu à partir de 1979, l’ATP jouait pleinement son rôle d’Agence avec des grandes plumes comme Gata Nder, Aldom Nadji Tito, Aldongar Tolbé, Bassa, Kladoumbaye Maxime, Donangmaye Timothée, etc.

Mais brusquement tout a changé avec la libéralisation de la presse qui a vu naître des journaux privés comme N’Djaména Hebdo, Le Progrès, L’Observateur, Le Temps pour ne citer que ceux-là.

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De la Libye et de la Syrie

Le régime de Kadhafi est en train de s’effondrer. Personne ne sait exactement quand ni dans quel état – vivant ou mort – il sera trouvé. Mais la partie est finie. La Libye est à présent en train de tourner une sombre page de sa récente histoire.

cartelemondearabe.jpgLe régime libyen était brutal et impitoyable envers ses opposants. Torture et exécutions sommaires ont reflété l’excentricité, la folie, ainsi que l’intelligence de Kadhafi. Le peuple libyen était assoiffé de liberté ; il a suivi les traces des Tunisiens et des Égyptiens. Nous devons rendre hommage à son courage, à son engagement, ainsi qu’à sa détermination. Personne n’aurait imaginé que Kadhafi partirait avant sa mort, car son comportement était si imprévisible qu’il aurait réprimé et tué sans une once de considération pour les conséquences. La fin de son règne fut plus aisée que prévu.

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L’Afrique plus que jamais au coeur des enjeux stratégiques

prsidentsafricains.jpgLe cinquantenaire de ce qu’on appelle les «indépendances» africaines est à peine passé, peu glorieusement commémoré il faut l’avouer, et voilà que, comme pour le narguer, le second cinquantenaire de ces mêmes «indépendances» commence par une année chargée de dix-sept élections présidentielles sur le continent africain.

Des élections présidentielles, qui dans l’absolu devrait permettre à ces peuples de choisir librement leurs nouveaux dirigeants, mais qui en réalité ne font qu’asseoir le pouvoir d’une classe dirigeante autocrate et corrompue, dont la principale fonction est de garantir les intérêts économiques des grandes puissances occidentales, en échange d’une impunité totale en matière de gouvernance profondément indécente, au mépris complet des droits humains les plus essentiels.

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La débrouillardise à la tchadienne: Il n’y a pas de sot métier

dene1.jpgA l’instar des autres  petits métiers qui font vivre, les tâcherons  qu’ils soient autour de la grande Mosquée où à la sortie de Diguel vivent quotidiennement de leurs revenus journaliers.  

Très tôt le matin habillé en tenue de travail avec leurs sacs contenant de matériels de travail en main  convergent vers leurs lieux habituels. Souvent en groupe, ils  attendent patiemment tout éventuel client qui viendra leur demander service.

Certains rencontrés  devant la grande Mosquée soutiennent que c’est avec ce qu’ils gagnent dans la journée qu’ils prennent en charge  leurs familles respectives.  Pour eux, les revenus ne sont souvent pas  à la hauteur de leurs attentes  mais quand tu n’as  pas d’autres opportunités,  tu ne peux rein. Se lamentent-ils. 

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Le délestage au Tchad, à qui la faute?

steetchad.pngDepuis un certain temps, la capitale tchadienne N’Djamena est plongée dans le noir absolu du fait des délestages d’électricité. Ah! disons tout court de « l’abandon du service d’électricité ».  

tchadlampetempette.jpgUne humiliation subie par la population n’djamenoise avec ce délestage sauvage, les tchadiens ont au moins droit à des explications et une justice. En clair, il faudra que le chef de l’Etat demande un audit externe sur la gestion calamiteuse de la Société tchadienne d’eau et d’électricité (STEE). Depuis presque 20 ans, les tchadiens souffrent et ils ne peuvent plus patienter plus que ça voire subir pour la faute de certains. Le comble est qu’on n’informe même pas les usagers de la STEE sur le programme de délestage afin qu’ils s’organisent au mieux. Des nos jours, au 20ème siècle, il y a encore une capitale de surcroît d’un pays exportateur du petrole comme le Tchad soit depourvue d’électricité pendant des mois. Ce dont les tchadiens ont réellement besoin, c’est d’une gestion saine, équitable et transparente des affaires du pays. Le médecin après la mort, c’est ce qui est réservé aux les tchadiens.

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Tchad: Un pas, un autre pas et puis … Le meilleur!

makailaahmad.jpgNotre pays vient de franchir une importante étape dans la marche de sa jeune démocratie.

En attendant la confirmation par le Conseil Constitutionnel des résultats provisoires des dernières élections législatives, il faut tout en se gardant de tout triomphalisme se dire la tête froide que notre pays a réussit une étape décisive dans la construction de son édifice démocratique. La palme revient à l’ensemble des Tchadiens. Il ya sans doute des loupés, tout n’a pas été parfait, loin s’en faut si tant que le parfait était de ce monde. Ces ratés sont à corriger incontestablement.

Les leçons sont nombreuses allant de la confirmation du MPS comme un véritable parti de masse et la visibilité croissante de l’opposition qui aura une trentaine de siège.

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L’alibi de Kadhafi

Quel alibi pourrait avoir Kadhafi pour justifier ce qu’il fait à son peuple ?

A part la folie…

revoltelibye.png

Il est question de plus de 2000 Libyens sacrifiés à l’arme lourde par le dictateur, qui, malgré la partie perdue d’avance pour lui, s’accroche encore au pouvoir.

Petit flash-back : Le 1 septembre 1969, Kadhafi a profité de l’absence du roi, parti faire sa cure annuelle, pour le renverser avec l’aide d’un groupe d’officiers : Kadhafi avait 27 ans, et depuis, il règnait en despote sur un pays d’un peu plus de 5 millions d’habitants.

Comme personne n’y voyait d’objection, il s’est nommé Colonel, puis dans la foulée « frère  Guide, maitre de la Révolution » et enfin « roi des rois ». lien

Ça fait donc 42 ans qu’il tenait son peuple d’une main de fer, sans parlement, ni constitution, battant aussi tout les records de longévité du pouvoir de toute l’Afrique et du Moyen Orient.

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Les sept raisons de la colère du monde arabe

La Libye, le Yémen, Bahreïn sont en proie à des révoltes semblables à celles qui ont secoué la Tunisie et l’Égypte. Alors que la contagion se répand dans le monde arabo-musulman, « La Croix » analyse les causes profondes de ces révolutions

libyaarticle.jpg  egyptemoubarakrevoltepics390.jpg

1.Des pouvoirs usés

Les sept raisons de la colère du monde arabe dans REFLEXIONS pix_transPeut-on parler de« printemps arabe » ? « L’effet domino est une invention des médias », a déclaré le ministre algérien des affaires étrangères, Mourad Medelci, au quotidien espagnol El Pais. Une affirmation peu partagée… Bichara Khader, directeur du Centre d’études et de recherches sur le monde arabe contemporain (Cermac) de l’Université catholique de Louvain, estime, inversement, qu’aucun pays arabe n’est à l’abri, parce que l’on trouve dans la plupart d’entre eux les mêmes « ingrédients explosifs », notamment « un système politique sclérosé et répressif, une corruption généralisée et un ras-le-bol d’une situation bloquée à tous les niveaux », détaille-t-il dans son étude La Tunisie : est-ce l’hirondelle qui annonce le printemps arabe ?

 

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