Tchad : des performances économiques en dents de scie
Le pays affiche la meilleure croissance de la région en 2012. Le problème est qu’elle reste totalement dépendante des revenus pétroliers, des aléas météorologiques et du climat des affaires.
Si l’on se contentait de regarder le taux de croissance de son PIB pour 2012, qui caracole à 7,3 % selon les estimations du Fonds monétaire international (FMI), on pourrait s’enthousiasmer et se dire que le Tchad va décidément beaucoup mieux. Mais il suffit d’observer d’un peu plus près son évolution pour comprendre que le pays est malheureusement un habitué des résultats en dents de scie. D’ailleurs, le FMI prévoit une croissance beaucoup plus molle pour 2013 : 2,4 %.
Principalement dépendante des secteurs pétrolier et agricole, l’économie tchadienne peine à se stabiliser et à trouver son rythme de croisière. En 2012, si les cours élevés de l’or noir - 111,70 dollars (84,50 euros) le baril en moyenne annuelle - ont permis l’entrée de devises, les faibles pluies ont directement affecté l’agriculture et l’élevage. « L’agro-industrie a souffert, car elle dépend encore des aléas climatiques, rapporte ainsi Joseph Pagop Noupoué, responsable du Tchad et du Cameroun au cabinet Ernst & Young. L’élevage manque d’investissements structurants pour industrialiser la filière. Le coton, quant à lui, reste désorganisé (semences en retard, manque de confiance des producteurs…) et la production est en baisse.» (suite…)
Tchad : Gali Ngothé Gatta, un élu plus populaire que jamais
Libéré en avril 2012, le député d’opposition Gali Ngothé Gatta a retrouvé son siège à l’Assemblée. Ses priorités restent la séparation des pouvoirs et l’amélioration du niveau de vie.
Il s’était donné du temps. De longs mois, avant de revenir publiquement sur ses ennuis judiciaires. Gali Ngothé Gatta, 63 ans, député de l’Union des forces démocratiques-Parti républicain (UFD-PR, opposition), avait été arrêté le 4 mars 2012. Puis condamné à un an de prison et à 200 000 F CFA (305 euros) d’amende pour tentative de corruption, détention illégale d’arme et complicité de braconnage de phacochères.
Il n’avait alors cessé de dénoncer une affaire montée de toutes pièces, et de pointer du doigt Haroun Kabadi, le président de l’Assemblée nationale et ex-secrétaire général du Mouvement patriotique du salut (MPS, au pouvoir). Lequel, selon lui, n’avait pas supporté de le voir élu dans la même circonscription lors des législatives de 2010. Relaxé par la cour d’appel de Moundou (Sud) faute de preuves, Gali a été libéré le 24 avril 2012. L’État, qui avait porté le dossier devant la Cour suprême, a été débouté en juillet. (suite…)
Tchad : pas d’état de grâce pour le gouvernement de Dadnadji
Sur le bureau du nouveau Premier ministre tchadien, Joseph Djimrangar Dadnadji, les dossiers s’accumulent. En haut de la pile, celui, brûlant, de la sécurité intérieure.
Il avait été annoncé plusieurs fois comme candidat à la primature ; c’est finalement le 21 janvier dernier, au moment où l’on s’y attendait le moins, que Joseph Djimrangar Dadnadji a été nommé Premier ministre. Il remplace Emmanuel Nadingar, qui occupait la fonction depuis mars 2010. Un proche d’Idriss Déby Itno explique : « Après avoir gagné les élections et récompensé les militants, il fallait passer à l’action. Le président a donc décidé de confier la mission à une autre personne, d’où le choix de Djimrangar. » À 59 ans, cet administrateur, juriste et membre du bureau politique national du Mouvement patriotique du salut (MPS, au pouvoir) a été plusieurs fois ministre et membre du cabinet du chef de l’État - qu’il dirigeait jusqu’à sa nomination à la primature. C’est dire si l’homme connaît le système et y a ses réseaux.
« Mettons-nous au travail, a-t-il lancé à sa prise de fonctions. Je serai l’ami des travailleurs et l’ennemi des paresseux. » Il a réitéré ces propos lors de la présentation de son programme politique devant le Parlement. Une feuille de route qui prévoit de restaurer l’autorité de l’État pour développer le monde rural - une promesse présidentielle - et maintenir le dialogue avec l’opposition, les syndicats et les bailleurs de fonds. (suite…)
Tchad : la Cen-Sad est morte, vive le Cen-Sad
À N’Djamena mi-février, la Communauté des États sahélo-sahariens a tourné la page Kaddafi. Avec un traité refondateur et un nouveau leadership, que le président tchadien semble tout disposé à assumer.
Quinze ans après sa création à Tripoli et alors qu’elle était entrée en hibernation depuis 2011 – anesthésiée par la crise libyenne, puis paralysée par la mort de Mouammar Kaddafi –, la Communauté des États sahélo-sahariens (Cen-Sad) se « remet à flot », selon les termes d’Idriss Déby Itno, son président en exercice. S’il est en effet un peu tôt pour savoir quand aura lieu le prochain sommet (prévu au Maroc et qui marquera l’entrée en vigueur du nouveau traité), comment les États membres vont jouer le jeu avec des règles désormais révisées ou quelle sera leur capacité à résoudre les problèmes régionaux, le sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement qui s’est tenu à N’Djamena le 16 février a voulu officialiser la renaissance de l’organisation. Dans un contexte sous-régional perturbé, avec un traité révisé et de nouvelles instances, l’organisation ne devrait en tout cas pas chômer. (suite…)
Zenab Kaïla: Une compatriote qui pleure les soldats tchadiens tombés au Mali
Ce 1er Mars marque en temps normal au Tchad l’ouverture de la traditionnelle semaine nationale de la femme tchadienne. Mais cette année, c’est plutôt un jour de deuil et de recueillement national à la mémoire des soldats tchadiens tombés au Mali.
Par: Zenab Kaïla
Cette date sera inscrite en lettre d’or dans l’agenda militaire et de défense de notre pays et aussi dans la mémoire de nombreux tchadiens.
Le Tchad pleure ses fils en ce jour de vendredi saint, les martyrs tombés sur le champ d’honneur au Mali. Ces hommes qui ont sacrifié de leur vie pour une cause qui va au-delà de nos frontières, une cause juste, celle de la paix et la sécurité dans toute la région sahélo-saharienne dont le Tchad fait géographiquement partie.
Le Tchad a en effet, déployé un contingent de près de 2000 hommes, les Forces Armées Tchadiennes d’Intervention au Mali (FATIM) dans le cadre de la Mission Internationale de Soutien au Mali (MISMA) pour prêter main forte à l’armée malienne. Ceci est sans doute diplomatiquement et militairement un symbole fort parti de N’Djamena.
Il ne s’agit pas de se poser en spécialiste de géostratégie ou de géopolitique pour analyser les enjeux de l’intervention militaire internationale au Mali ou encore de comprendre le problème malien déjà complexe depuis plus d’un demi-siècle avec le MNLA et ses velléités sécessionnistes auquel s’est rajouté dernièrement un ensemble de problèmes qui fait exploser la bombe endormie (l’effondrement du régime de Kadafi, le départ de ATT, l’AQMI, Ie MUJAO…).
C’est par contre l’expression de la vive et grande émotion ce matin au tarmac de la base aérienne Adji Kossei, la tristesse exprimée sur les visages des officiels tchadiens, des familles de victimes, des nombreux téléspectateurs comme nous et des Tchadiens tout simplement. Ma génération est celle des deux dernières décennies, de celle qui n’a véritablement pas connu la guerre et les atrocités qu’a enduré le Tchad après son indépendance dans les années 1970-80. (suite…)
Crise malienne: La juste colère d’Idriss Déby…
Depuis la mort des 23 soldats de la troupe tchadienne de la MISMA le vendredi dernier, le président Idriss Déby Itno n’avait émis aucune réaction. Eh bien, à la faveur de la 42ème session ordinaire de la CEDEAO qui se tient depuis hier à Yamoussokro et largement consacrée à la crise qui se joue au Mali, le chef de l’Etat tchadien a laissé éclater sa colère.
Manifestement marqué par la mort d’autant de soldats de son armée, le président tchadien n’a pas pris des gants pour dénoncer la « lenteur et les enfantillages » dont ferait montre la CEDEAO dans l’acheminement de ses propres troupes. Fournissant le plus gros contingent africain de la Mission internationale d’assistance au Mali avec plus de 2000 éléments, le Tchad n’entend visiblement plus faire face, à lui seul, aux ennemis islamistes. Reconnaissant le bien-fondé et la légitimité de cette pique de la part du président tchadien, les dirigeants de la CEDEAO s’abritent néanmoins derrière l’absence des ressources financières nécessaires au déploiement des soldats…
Hommage au Commandant Abdel Aziz Hassane Adam et a l’Armée tchadienne
De violents combats entre l’armée tchadienne et des jihadistes dans le massif des Ifoghas, dans le nord du Mali, ont fait 65 morts parmi les jihadistes et 13 morts parmi les soldats tchadiens, a annoncé vendredi l’état-major tchadien.
«L’armée tchadienne a détruit des véhicules et tué 93 jihadistes, et elle déplore vingtn trois soldats tombés au champ d’honneur et cinq blessés».
Le Commandant Abdel Aziz Hassane Adam, Commandant des Forces Spéciales tchadiennes au Mali, est décédé ce jour du 22 Février à 5h45 à Kidal au Nord du Mali. Le Commandant Abdel Aziz est lauréat 2001/2003 de l’Ecole d’Etat Major, au Mali. Entre 2004 et 2005, il a été tour à tour à Burundi, Cote d’Ivoire, RCA, etc., dans le cadre des opérations de maintien de la paix.
Au sein de la DGSIE, il était Directeur adjoint de la Direction des Actions Réservées (DAR). C’est une direction des opérations très spéciales, rattachée directement à Deby, c’est le fer de lance de Deby à l’encontre de toutes les rebellions que ce dernier a eu à combattre à travers le monde.
A la différence du reste de la troupe tchadienne, les Forces spéciales forment un corps à part et sont en première ligne avec les Français. (suite…)
Kidal : l’armée tchadienne rassure la population
Grâce à sa force de frappe aérienne, l’armée française a libéré successivement, à partir du 11 Janvier 2013, Tombouctou, Gao et autres localités où les islamistes ont établi leur empire dans le Nord du Mali. Des troupes terrestres françaises, souvent en compagnie de leurs frères d’armes maliens, font le ratissage et sécurisent les villes ainsi redevenues libres. Souvent, des scènes de liesses populaires accueillent les deux armées. Les deux gouvernements (français et malien) louent réciproquement le caractère exemplaire et sincère de l’amitié franco-malienne. Le clou de la victoire a été planté, le 1er Février 2013, à la fois à Tombouctou, Gao et Bamako, avec la visite au Mali du Président français, François Hollande.
Mais le 28 janvier 2013, l’armée française est entrée seule à Kidal, dernière grande ville du Nord Mali à être libérée des mains des djihadistes. Motif : les MNLA (Mouvement National pour la Libération de l’Azawad) ne veut pas voir l’armée malienne dans son fief. Cette assertion n’a pas été officiellement commentée par les gouvernements français et malien, mais plusieurs spécialises militaires et observateurs politiques en parlent dans les médias. Récemment, un porte-parole de ce mouvement séparatiste, basé en Europe, en a parlé ouvertement, dans les médias. Alors Kidal, une ville malienne, est interdite d’accès à l’armée du Mali?
Cette situation, quelque peu suspecte, inhabituelle et incompréhensible, met du sel dans la sauce de certains observateurs qui se posent des questions sur les vraies motivations de l’intervention française au Mali. Il est vrai que plusieurs otages français sont, depuis plusieurs mois, entre les mains des djihadistes qui occupaient le Nord Mali et que la France voudrait bien les retrouver vivants. Le MNLA aurait-il donné des gages aux autorités françaises de contribuer à leur libération ? En échange, la France aurait-elle promis à ce mouvement sécessionniste un certain rôle dans le Mali de demain? Bamako, en échange des efforts que déploie la France pour la récupération d’une partie de son territoire occupé, a-t-elle décidé, pour le moment, de laisser faire? (suite…)
Tchad : Saadie Goukouni Weddeye, enfant de l’exil
Rentrée à N’Djamena en 2011 après avoir grandi en Libye et en France, Saadie Goukouni Weddeye, la fille de l’ancien président tchadien, a fait son entrée au gouvernement. Portrait.
D’entrée de jeu, elle tient à l’assurer : elle ne recherche pas la lumière. Très discrète, Saadie Goukouni Weddeye, 32 ans, ne veut être jugée que sur ses résultats. Le 26 janvier, dans le cadre du remaniement gouvernemental, la fille de l’ancien président tchadien Goukouni Weddeye (à la tête du Gouvernement d’union nationale de transition entre 1979 et 1982) a été propulsée ministre de l’Action sociale, de la Famille et de la Solidarité nationale. « C’est une chance inestimable, mais je veux avant tout faire mes preuves », confie-t-elle d’une voix douce. Si sa nomination a été une surprise (elle l’a apprise à la télévision), cette conseillère juridique à l’Agence nationale des investissements et des exportations (Anie) a toujours été attirée par la politique. Une part de l’héritage de son père, sans doute, lequel est très présent à ses côtés : « Il est pour moi comme une boussole. »
Humanitaire
Cadette d’une famille de douze enfants, Saadie Goukouni Weddeye est née à Lagos (Nigeria) en 1980, à l’époque où les combats faisaient rage à N’Djamena, dans le sillage de la « guerre des neuf mois ». Après le coup d’État de 1982 au cours duquel Hissène Habré a déposé son père, elle est devenue malgré elle une « enfant de l’exil ». Jusqu’en 1996, elle a vécu à Tripoli (Libye), avant de s’envoler à l’âge de 16 ans pour la France, pays auquel elle se dit « très attachée ». À Tours, très impliquée dans le milieu associatif, notamment au Secours catholique, elle a décroché un master 2 juriste d’entreprise. Mais son regard est toujours resté tourné vers l’Afrique. Alors en 2011 Saadie a fait son retour à N’Djamena. (suite…)
Le Tchad dans la guerre au Mali, ce que la presse française ne dit pas !
Voici la réalité sur le terrain comme nous le confient les Forces Armées Tchadiennes en Intervention au Mali (FATIM).
A Gao… 26 janvier
Il était environ 20heures, les éléments du Dar, l’unité d’élite, ont commencé à être parachutés dans les environs de l’aéroport et de la base aérienne de Gao. En une heure, ces commandos prenaient possession de la plus importante caserne du Mali. C’est à ce moment que l’armée Française est venue en appui aux tchadiens par le bombardement aérien, l’héliportage des troupes et la sécurisation de l’aéroport de Gao.
D’ailleurs pour démontrer l’emprise du Tchad dans cette offensive, le ministre tchadien de la Communication, Hassan Sylla Bakari est le premier officiel africain à atterrir sur cet aérodrome. Au grand plaisir du Maire Sadou Diallo et des populations de Gao qui n’ont pas hésité à arborer le drapeau tchadien.
Et pourtant, la presse française rapporte que la ville de Gao est libérée par l’armée française et malienne ! Quelle reconnaissance faite aux Tchadiens ? (suite…)
N’Djaména: La réfection des voies publiques devient un casse-tête
Depuis plusieurs mois, N’Djamena, la capitale est en chantier. Presque toutes les grandes voies qui traversent notre capitale sont en réfection. Cela est normal quand on veut faire de notre capitale une cité digne de ce nom. «Faire de N’Djamena, la vitrine de l’Afrique Centrale », comme l’a dit haut et fort le Chef de l’Etat Idriss Deby Itno, est le souhait de tout tchadien.
Comme on dit souvent, « on ne fait pas des omelettes sans casser des œufs ». La réalisation de ces travaux, bien que souhaitable et essentielle pour la modernisation de la ville, sont cependant à l’origine de beaucoup de désagréments et les usagers s’en plaignent.
Ces chantiers, pour la plupart, sont confiés à l’entreprise chinoise CGCOC qui, jusque-là, elle-même ne maitrise pas la date exacte de fin d’exécution des travaux qui lui sont confiés. Partout dans les quartiers concernés par ces travaux, l’on assiste à des embouteillages monstres qui sont souvent sources d’accident. Circuler dans ces quartiers devient un véritable parcours de combattant, un « casse-tête chinois», comme on dit : déviations à tous les coins de rue,obstruction des passages par les gros engins, soulèvement de la poussière qui réduit la visibilité, aspiration de cette poussière par la population riveraine de ces chantiers, etc. En tout cas, les conséquences de ces travaux sont néfastes pour les N’Djaménois, surtout que les rues de déviation ne sont pas arrosées,en tout temps, comme cela devait l’être. (suite…)
Le Mali, la France et les Extrémistes
Le monde observe, et la classe politique française semble unanime sur le principe d’une intervention militaire au Nord du Mali contre les « islamistes », « jihadistes », « extrémistes ». D’aucuns reprochent certes au gouvernement de s’être engagé seul mais ils estiment « juste » la décision de mener une action militaire.
Le Président français, François Hollande, qui semblait perdu au cœur d’un gouvernement confus, redore son blason et se refait une image d’homme d’Etat, de chef de guerre, qui veut « détruire l’ennemi », « l’empêcher de nuire ». C’est donc au Nord du Mali que la France voit se refléter, enfin, l’image d’un Président fort, déterminé, installé à Paris.
Il faut commencer par le commencement et prendre une position claire. L’idéologie et les pratiques des réseaux et groupuscules salafi jihadistes et extrémistes sont à condamner de la façon la plus ferme. Leur compréhension de l’islam, leur façon d’instrumentaliser la religion et de l’appliquer en imposant des peines physiques et des châtiments corporels de façon odieuse est inacceptable. Encore une fois la conscience musulmane contemporaine, et internationale, doit s’exprimer haut et fort, le dire et le répéter, cette compréhension et cette application de l’islam sont une trahison, une horreur, une honte et les premiers à devoir s’y opposer devraient être les musulmans eux-mêmes et les Etats des sociétés majoritairement musulmanes. Politiquement, intellectuellement et avec toute la force de leur conscience et de leur cœur. Cette position ne doit souffrir aucune compromission. (suite…)
Tchad : Faut-il refondre la république?
« Il faut donc à tout prix vivre la république et conserver son acquis de république jalousement, car son absence veut dire le néant c’est aussi la mort du pays »
La notion de la république est une notion qui exige une vie en commun. Cette forme de gestion de l’Etat est-elle comprise par tous nos pays. Les peuples ont découvert la forme républicaine pour s’accepter de vivre ensemble. Les diversités ethniques et tribales n’ont jamais laissé place à l’émergence de la république qui dans sa forme originelle appelle à la vie d’ensemble.
La plupart des pays africains se disent républiques sans que cette forme ne soit plus encrée dans la forme étatique de ces pays. La république c’est le fait d’accepter de vivre sur un territoire avec un autre citoyen avec ses différences. Cette considération doit être aussi mutuelle pour chaque individu qui se préoccupe plus à tous les problèmes au même pied de vision que son concitoyen.
Les regroupements de nos cases, les petites ramifications au sein de nos groupes ethniques ne favorisent guère la vie en commun à laquelle la république s’adhère. Nos us et coutumes, nos croyances et autres diversités doivent servir des richesses et non des divergences qui divisent. (suite…)