Tchad : le prix du tabac a doublé à cause d’une panne dans la production
Une panne survenue dans les installations de la Manufacture des cigarettes du Tchad (MCT) a provoqué une forte hausse du prix du tabac.
Au lieu de 500 francs, le paquet de vingt bâtons est vendu à 1. 000 francs CFA par les détaillants et semi grossistes.
Chez les grossistes, un carton de cigarettes Fine (bleu ou rouge), plus prisé, s’achète au bas mot à 145.000 et 150.000 francs CFA.
« Nous avons des soucis techniques, nous avons été obligés d’arrêter la moitié de nos installations pour les remettre en l’état « , a expliqué Issouf Traoré, directeur général de la MCT.
Tchad : L’Etat lance un premier emprunt obligataire de 100 milliards Fcfa
Le ministre des Finances et du budget, Gata Ngoulou, a lancé lundi matin l’opération » Emprunt Etat tchadien 6% net 2011-2016″.
Elle servira à lever les fonds sur le marché financier de l’Afrique centrale à hauteur de 100 milliards francs CFA.
Le montant total de l’émission est divisé en dix millions d’obligations d’une valeur nominale de 10.000 francs, avec un taux d’intérêt annuel de 6% net à compter de la date de jouissance. Les intérêts perçus pour ces obligations seront exonérés d’impôts dans les Etats membres de la CEMAC (Communauté Economique et Monétaire des Etats de l’Afrique Centrale).
La période de souscription devra s’achever le 23 juin 2011. La durée de l’emprunt est de cinq ans, soit jusqu’en 2016. Toute personne physique ou morale (particuliers, fonctionnaires, commerçants, entreprises publiques ou privées, etc.) peut souscrire librement à cet emprunt.
Le FIDA accorde un financement de 17,4 millions de dollars au Tchad
Le Fonds international de développement agricole (FIDA) a accordé, le 20 mai, un prêt de 8,95 millions de dollars ainsi qu’un don de 8,45 millions de dollars au Tchad pour l’amélioration des conditions de vie des habitants des zones rurales de la région de Guéra.
L’accord a été signé à Rome par l’ambassadeur de la république du Tchad, Hassan Elimi Tchonaï, et le président du FIDA, Kanayo Nwanze. Dans le cadre de ce programme d’aide, le Tchad et le FIDA travailleront conjointement en collaboration avec l’Union européenne, le Fonds d’équipement des Nations Unies (FENU), et le Programme alimentaire mondial (WFP). Plus de 132 000 personnes, parmi lesquelles des petits exploitants agricoles et des femmes rurales pauvres, sont concernées par le programme.
Source: lemoci.com
Moundou: La vie des gens sans Coton Tchad
Les sociétés de la place qui embauchaient des milliers de personnes ne fonctionnement plus comme avant, les gens sont obligés de se battre autrement pour vivre.
Nous sommes une grande ville, la ville économique du Tchad. Les gens viennent de partout et cela faisait notre fierté. Aujourd’hui, c’est le contraire, nos sociétés peinent à fonctionner et cela cause d’énormes difficultés. Tout est partie d’une mauvaise gestion de nos ressources par nous-mêmes, regrette Mbaïré, un ancien travailleur de la Cotontchad. Un point de vue largement partagé par plusieurs personnes. Aujourd’hui, certains employés de la Cotontchad et de l’huilerie et savonnerie sont obligés d’aller tenter leur chance dans d’autres entreprises comme Satom, la Sonasut et bien d’autres. D’autres par contre se sont convertis dans le commerce. C’est le cas de Nicolas: Je suis obligé de me consacrer au commerce pour inscrire mes enfants à l’école et m’occuper de ma famille. Avec le peu d’économie que j’ai fait pendant que je travaillais encor, cela m’a permis de me lancer dans le commerce aujourd’hui. Certains sont devenus des chauffeurs de moto taxi, des gérants dans les boutiques et bars de la ville aujourd’hui.
La jeunesse dans le désespoir
Cette situation a eu de répercussion sur nombreuses familles, car certaines femmes ont quitté leur foyer pour se marier ailleurs parce que le mari à perdu le travail, d’autres familles par contre se sont complètement disloquées. La jeunesse a sombré dans le désespoir par manque d’emploi et ne sait que faire. Une situation qui oblige bon nombre d’entre eux à devenir aussi des clandoman avec tous les risques. Nous exerçons dans les conditions difficiles, car certains d’entre nous sont assassinés sans suite. Il faut trouver une solution pour cette ville, a confié un jeune clandoman.
Le Tchad enregistre un taux de croissance de 6,5%
C’est le constat établit à l’issue de la réunion du Comité Politique Monétaire de la BEAC
Lors de cette quatrième réunion, les tendances de l’économie mondiale au dernier trimestre 2010 ainsi que des prévisions économiques, monétaires et financières actualisées de la CEMAC pour 2010 et 2011 ont été présentées. Selon Ngardoum Christian, le Directeur national de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale, le Comité Politique Monétaire (CPM) s’est réjoui de la reprise économique mondiale due au dynamisme des pays émergents et le rebond du commerce mondial. Toutefois, il a été constaté que ladite reprise demeure fragile en raison des risques pesant sur les perspectives de l’activité mondiale en liaison avec l’émergence ou la persistance de certains facteurs d’incertitude aux Etats-Unis et en Europe. Au plan sous-régional, le CPM a noté que l’année 2010 devrait s’achever sur une nette reprise de l’activité économique dans la sous-région grâce à la conjoncture internationale favorable à l’accroissement des investissements publics et privés et à la bonne tenue du secteur non pétrolier.
Selon le CPM, cette bonne orientation de l’économie pour 2011 devrait se confirmer, voire s’accentuer en relation avec une forte hausse de la production pétrolière et la mise en œuvre de projets structurants. Ainsi, la croissance économique s’établirait à 4% en 2010 et 4,8% en 2011 contre 2,1% en 2009. Les pressions inflationnistes s’atténueraient à 1,8% en 2011, contre 2,1% en 2010. Concernant les comptes publics et extérieurs, ceux-ci poursuivraient leur redressement et le taux de couverture extérieure de la monnaie demeurerait confortable autour de 10%. Afin de consolider la reprise de l’activité économique dans la sous-région, le CPM a insisté sur la nécessité de poursuivre la mise en œuvre de politique monétaire et budgétaire rigoureuse dans le cadre des programmes économiques et financiers des Etats.