N’Djaména frappée par deux attentats-suicide
Deux attentats-suicide ont visé lundi le commissariat central de N’Djamena et l’école de police du Tchad, faisant de nombreux morts, a indiqué à l’AFP un responsable de la police tchadienne.
Ces attentats ont également fait des blessés, a ajouté sous couvert d’anonymat ce responsable de la police de la capitale, où les mesures de sécurité avaient été considérablement renforcées depuis plusieurs mois face à la menace d’attaques des islamistes armés nigérians de Boko Haram.
Des forces de sécurité ont pris position dans la ville après les attentats, selon des habitants. Le gouvernement tenait de son côté une réunion de crise sur les attaques, a-t-on indiqué par ailleurs de source officielle.
Le Tchad a engagé son armée au Nigeria contre les islamistes de Boko Haram, dont le chef Abubakar Shekau a menacé à plusieurs reprises de s’en prendre aux intérêts tchadiens.
La semaine dernière, le Nigeria et ses voisins ont convenu de mettre sur pied d’ici juillet une force régionale dont le but affiché est d’écraser l’insurrection de Boko Haram, désormais affilié au groupe jihadiste Etat islamique (EI), qui a fait plus de 15.000 morts depuis 2009.
Kévin N’Doram passe pro à l’AS Monaco
Kévin N’Doram, fils de l’ancien international tchadien, Japhet, a signé son premier contrat professionnel avec l’AS Monaco, comme pressenti ces dernières semaines. Champion de France U19 avec le club de la Principauté en 2013, il évolue au poste de défenseur central.
Je suis très heureux d’officialiser la signature de mon premier contrat professionnel avec l’AS Monaco mon club de cœur et formateur. Je voudrais remercier toutes les personnes qui m’ont accompagné durant mon parcours, les personnes qui ont toujours su m’encourager, me conseiller, mais surtout me recadrer quant il le fallait. En espérant que c’est le début d’une belle et longue carrière. Seuls les vrais me connaissent et savent que » Je me suis fait tout seul «
Source: lequipe.fr
Eliminatoires CAN 2017: L’équipe nationale de football du Tchad chassée de son hôtel à Paris pour non paiement de la facture
Selon certaines informations relayées par la presse, les joueurs de l’équipe nationale tchadienne seraient entrés en grève et refusent de quitter Paris pour Kaduna au Nigeria où ils doivent livrer leur première rencontre des éliminatoires de la CAN 2017 ce samedi 13 juin 2015. La direction de l’hôtel où sont logés les Saos a décidé de les virer de l’hôtel pour des factures non-payées.
Les Sao qui refusent de quitter Paris pour Kaduna, revendiquent entre autres, les primes de casernement, les frais de mission, de transport, et leur prise en charge. Pendant leur séjour à Paris, les Saos ont livré une rencontre amicale contre la Guinée Conakry et les Saos ont eu à arracher la victoire (2-1) à la dernière minute du temps réglementaire.
Au moment où les tchadiens réclament les primes, les Super Eagles qui les attendent à Kaduna samedi prochain ont décidé de reverser les primes du match contre le Tchad à un orphelinat. En pleine préparation de leur premier match éliminatoire à la CAN 2017 face au Tchad, les joueurs de la sélection nigériane ont pris le temps de se rendre à l’orphelinat Jésus-Christ de Kubwa où des produits alimentaires, articles de toilette et autres produits de première nécessité ont été remis aux enfants de la structure. Ils ont également indiqué que leurs primes de match face aux Saos du Tchad seraient reversées à l’orphelinat afin de lui permettre d’y améliorer l’hébergement et la qualité de l’enseignement.
Boko Haram : Mini-sommet des cinq pays du Lac Tchad
Le nouveau président nigérian, Muhammadu Buhari accueille ce jeudi à Abuja, les dirigeants des différents pays confrontés à la menace de Boko Haram, pour améliorer les moyens de lutte de la coalition militaire régionale contre la secte terroriste.
Face à la menace grandissante que fait peser la mouvance islamiste sur la région du lac Tchad, les différents pays de la coalition militaire régionale ont décidé de se réunir dans la capitale nigériane afin de boucler les derniers préparatifs à l’instauration d’une nouvelle alliance régionale plus soudée. Cette rencontre rassemble autour de la table des discussions, les chefs d’Etat du Niger, du Nigeria, du Tchad, du Cameroun et du Benin, les cinq pays formant la coalition régionale anti-Boko Haram.
Le mini-sommet a été précédé par des discussions préalables, entamées dès mardi, entre les dirigeants militaires des cinq pays de la région du lac Tchad. Deux jours ont été nécessaires aux ministres de la Défense et aux chefs militaires des armées des cinq pays pour se mettre d’accord sur les modalités d’instauration d’une nouvelle coalition militaire régionale.
D’après des sources informées à Abuja, cette nouvelle force aura le soutien de l’Union Africaine (UA). Elle sera aussi plus homogène que l’actuelle coalition militaire qui souffre d’une dispersion au niveau du commandement et des décisions stratégiques. Pour mener à bien la mission de lutte contre la secte islamiste Boko Haram, les membres de cette force régionale prévoient de débourser quelque 30 millions de dollars durant les 12 prochains mois, pour la construction du nouveau siège de la force qui sera basé à Ndjamena au Tchad.
Le commandement de la force sera dirigé par un haut gradé militaire nigérian. Pour se faire, Buhari a ordonné le transfert du quartier général (QG) de son armée à Maiduguri, ville du nord-est du pays, le fief de la mouvance islamiste Boko Haram.
Abuja © 2015 Agence Afrique
Visite de Hollande au Tchad : installation du dispositif Barkhane
François Hollande a achevé samedi sa mini-tournée africaine par N’Djaména. Dans la capitale tchadienne, il s’est entretenu avec son homologue Idriss Déby et a inspecté l’installation de la future force Barkhane de lutte contre le terrorisme au Sahel.
Au terme de sa tournée de trois jours en Afrique, François Hollande était samedi 19 juillet en visite à N’Djaména, au Tchad. Le président français a inspecté les préparatifs de la nouvelle force militaire française, nommée Barkhane, dédiée à la lutte contre le terrorisme au Sahel. Cette nouvelle opération, dont l’état-major sera installé dans la capitale tchadienne, sera opérationnelle le 1er août. Elle mobilisera 3 000 militaires et succèdera à l’opération Serval lancée le 11 janvier 2013 au Mali contre les groupes islamistes armés qui menaçaient l’intégrité du pays.
Barkhane fusionnera également les dispositifs Epervier et Sabre déployés au Tchad et au Burkina Faso. En partenariat avec les cinq pays de la zone (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad), il s’agit d’élargir à tout le Sahel l’action contre les mouvements djihadistes, notamment Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et Boko Haram, et tenter de mettre fin à l’important trafic d’armes en provenance de Libye. (suite…)
Tchad : avec le MiG-29, l’armée entre dans le club des forces aériennes supersoniques
Alors qu’en ce mois de juin 2014 l’armée tchadienne a fait l’acquisition de MIG-29, avions capables de franchir le mmur du son, Blog défense vous propose une revue de détail de ses forces aériennes.
Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l’histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l’université Johns-Hopkins, aux États-Unis.
Durant la période mouvementée des années 1980 (avec en toile de fond, des rivalités politiques nationales, les revendications libyennes sur la bande d’Aouzou, l’intervention française…), le Tchad ne dispose que d’une aviation anecdotique. Fin 1987, après les batailles de Ouadi Doum et de Maaten al-Sarra, il n’aligne, comme appareils susceptibles d’accomplir des missions de combat, que 2 Pilatus PC-7, quelques SF260, 7 (ou 11) L39 Albatross. Parmi eux, les L39 et SF260 ont été pris aux Libyens et ne sont pas opérationnels tandis que les PC-7, s’ils peuvent être armés, n’effectuent alors que des missions de reconnaissance. L’aviation de transport est un peu mieux achalandée, notamment avec 4 C-130A Hercules, 3 ou 4 C-47.
Hind et Frogfoot ukrainiens, Fennec singapouriens
Une trentaine d’années plus tard, la situation a bien changé. Idriss Déby, vétéran des incessants affrontements des années 1980, chef d’État confronté à une insurrection qui se développe durant les années 1990, a souvent constaté l’intérêt de l’aviation dans un pays comme le Tchad ; vaste avec des frontières aussi interminables que poreuses, aux milieux géographiques variés : désert, reliefs arides, zones de végétation… (suite…)
Centrafrique: 14.000 musulmans piégés dans « Boda la belle »
Boda (Centrafrique) – Dans une grange surchauffée de soleil, de profonds regards noirs sur des visages émaciés semblent ne plus tenir compte du temps qui passe. Ces Peuls centrafricains de Boda, encerclés par les miliciens anti-balaka, affamés, malades, ne savent pas quand, ni comment, ils pourront échapper au piège infernal.
« Je souffre beaucoup. Pas de maison, pas de manger. Les anti-balaka tuent les gens, beaucoup. J’ai perdu beaucoup de choses, même les bœufs, j’en avais 800″. Saïfou dans son mauvais français raconte la désespérance des déplacés venus de Danga, un village à 25 km de Boda (100 km à l’ouest de Bangui), dans le sud-ouest forestier de la Centrafrique, pour fuir les violences des milices anti-balaka.
Quelques jours à peine après leur arrivée dans Boda, cette grande famille de 90 Peuls s’est retrouvée piégée dans les combats entre musulmans et chrétiens qui ont embrasé la ville minière.
Le 29 janvier, au lendemain de la fuite des ex-rebelles Séléka menacés par les anti-balaka, « Boda la belle » a basculé dans l’horreur.
En une semaine, il y eut plus de cent tués, des combats fratricides entre anciens amis des deux confessions, seulement arrêtés par l’arrivée d’un détachement de la force française Sangaris, le 5 février. (suite…)
Le conseiller chargé des missions à la Mediature de la République, Ahmat Mahamat Yacoub Dobio, évoque le retrait du contingent tchadien de la MISCA
Comme il l’avais déjà souligné lors d’un débat télévisé sur France 24, en janvier, le Tchad est victime d’une campagne médiatique orchestrée et dirigée par des Médias occidentaux et plus précisément ceux de la France. Le Conseiller chargé des missions à la Mediature de la République, Mr Ahmat Mahamat Yacoub Dobio évoque dans cette réflexion qu’il vient de publier, la machination orchestrée contre le contingent tchadien en RCA.
Le contingent tchadien, il faut le comprendre, est présent en RCA à la demande de la Communauté internationale pour une mission de pacification. Mais si on tente de perturber sa mission, tantôt en le dénigrant, tantôt en essayant de le salir, il vaut mieux le retirer pour éviter de l’empêtrer dans la crise.
On veut coute que coute l’impliquer dans la crise et le dévier de sa mission de pacification et il fallait éviter cela en le retirant. Je crois que c’est une décision sage. Que ceux qui coopèrent avec les criminels antibalaka en les prenant pour des patriotes prennent leur responsabilité. On a toujours donné l’impression que la présence des forces tchadiennes dans la Misca entrave la paix et envenime la situation. Maintenant on verra. Une fois le retrait des soldats tchadiens effectué, le Monde entier aura les yeux braqués sur l’opération Sangari et la Misca pour arrêter les violences. (suite…)
Le Tchad retire ses forces de la MISCA
Le contingent de soldats tchadiens va se retirer de la force africaine déployée en Centrafrique, la Misca, et prochainement quitter le pays. Une annonce faite en marge du sommet Union européenne-Afrique qui se tenait, mercredi et jeudi, à Bruxelles.
C’est par un simple communiqué signé du ministre des Affaires étrangères, Moussa Faki Mahamat, que le Tchad a annoncé sa décision. Dans ce communiqué, le ministre affirme que « malgré les sacrifices consentis, le Tchad et les Tchadiens font l’objet d’une campagne gratuite et malveillante tendant à leur faire porter la responsabilité de tous les maux dont souffre la RCA. Face à ces accusations répétées, le Tchad, après avoir informé la présidente de la transition centrafricaine, la présidente de la Commission de l’Union africaine et le secrétaire général des Nations unies, décide du retrait du contingent tchadien de la Misca. »
Le communiqué poursuit : « Les modalités pratiques de ce retrait seront arrêtées en commun accord entre le Tchad et l’Union africaine. En attendant, le Tchad assumera sans faille sa mission de paix dans les zones relevant de sa responsabilité en République centrafricaine. » (suite…)
Ouagadougou: Des étudiants tchadiens en sit-in devant leur ambassade
Des étudiants tchadiens ont manifesté ce lundi 31 mars 2014 devant leur ambassade à Ouagadougou. Suspendus des cours et des examens de l’institut 2IE pour non payement des frais de scolarité par l’Etat tchadien, ils entendent ainsi attirer l’attention sur leur situation.
Ce lundi 31 mars 2014, devant l’ambassade du Tchad au quartier huppé de Ouaga 2000, beaucoup d’étudiants arboraient le T-shirt de leur établissement, l’Institut international de l’ingénierie de l’eau et de l’environnement de Ouagadougou (2IE). Debout par grappes ou sagement assis, ils tenaient à montrer le caractère pacifique de leur manifestation. Certains, par moment, tentaient d’échanger avec les gendarmes armés qui bloquaient l’accès de la représentation diplomatique.
« Nous sommes venus manifester notre mécontentement au niveau de l’ambassade du Tchad, pour que les plus hautes autorités de notre pays puissent nous entendre et trouver une solution à cette crise qui n’a que trop duré. Cela fait trois semaines que nous n’allons pas aux cours et que nous n’avons pas accès à tous les services de l’Institut. Et nous ne savons où aller », explique un des porte-paroles, Hiknoné Djonfabé, étudiant en cycle Bachelor à 2IE.
Et d’ajouter que le problème touche près de 400 étudiants boursiers de l’Etat tchadien au Burkina Faso, suspendus des cours au niveau de 2IE depuis trois semaines, parce que le Tchad n’a pas payé les frais de scolarité de l’année 2012-2013 et 2013-2014, et que cette mesure de suspension ne sera levée que si l’Etat règle son ardoise. (suite…)
Centrafrique : L’armée tchadienne riposte à une tentative d’embuscade
Des miliciens Anti-Balles AK ont tenté en début de soirée une embuscade contre un convoi de sept véhicules de l’armée tchadienne qui passait, au niveau du quartier PK12.
Des miliciens Anti-Balles AK ont tenté en début de soirée une embuscade contre un convoi de sept véhicules de l’armée tchadienne qui passait, au niveau du quartier PK12. Les soldats tchadiens de la MISCA ont immédiatement riposté.
Plusieurs miliciens Anti-Balles AK ont été tués lors d’un violent affrontement. Il y a également plusieurs blessés, affirme un témoin.
Tchad : N’Djaména vie dans une insécurité galopante
Les populations vivent la peur au ventre. L’insécurité gagne du terrain. Des morts sont notés de jour comme de nuit. Et pourtant, les pick-up des forces de police sont bien visibles dans les différents coins de la capitale. Un étranger est forcément marqué par les nombreuses patrouilles et la présence très remarquée de policiers à chaque coin de rue. Le paradoxe, c’est que chaque nuit des morts sont signalés. Ce samedi 29 mars en plein centre ville, deux hommes ont fait un braquage et ont tué deux commerçants un plus en 14h.
En plein centre ville, à l’intersection de la grande mosquée de N’Djaména, deux hommes armés en moto ont abattu deux commerçants. Les boutiques dont un bureau de change desdits commerçants ont pignon sur rue en face de la grande mosquée, au grand marché de N’Djaména. Juste après leur carnage, les deux malfaiteurs se sont emparés de l’argent avant de prendre la fuite à bord d’une moto au vu et au su de tout le monde. Un attroupement a été très vite noté sur les lieux. La police s’est naturellement aussitôt pointée sur les lieux. Elle n’a pu que constater les dégâts. (suite…)
Procès Hissène Habré : le Tchad se constitue partie civile
Pour ouvrir un volet économique dans le procès Hissène Habré, le Tchad a demandé mardi à se constituer partie civile. Une démarche condamnée par le collectif d’avocats des familles des victimes.
Il y a au moins un cas où la justice internationale africaine progresse : celui du procès de l’ex-président tchadien exilé au Sénégal Hissène Habré. Rejoignant dans la procédure le millier de personnes qui se considèrent comme « victimes directes et indirectes » du régime de l’ancien dictateur (1982-1990), l’État tchadien s’est constitué partie civile, mardi 25 février, dans une lettre officielle déposée dans la matinée au greffe des Chambres africaines extraordinaires, le tribunal spécial créé à Dakar en vue de juger Habré.
Objectif de cette procédure : N’Djaména entend ouvrir un volet économique dans l’affaire, alors que l’ancien président est inculpé de crimes contre l’humanité et tortures commis au cours de ses huit ans au pouvoir avant d’être renversé en 1990 par l’actuel président Idriss Deby Itno. « Dans l’état actuel des choses, la République du Tchad est la victime parfaite des agissements de Hissène Habré » puisque « dans sa fuite (…), il n’a pas oublié d’emporter (de l’argent), de vider les caisses de l’Etat », a affirmé le ministre tchadien de la Justice, Béchir Madet à l’antenne de la télévision publique sénégalaise RTS. (suite…)