RCA: la présidente Samba-Panza en visite au Tchad
Catherine Samba-Panza, la présidente de la transition centrafricaine est à Ndjamena, au Tchad, en visite de travail depuis lundi après-midi. Un voyage consacré à la situation sécuritaire en République centrafricaine durant lequel elle a rencontré le président Idriss Deby.
Après avoir rencontré le président tchadien, elle a reconnu lundi soir l’incapacité de son gouvernement à assurer la sécurité des musulmans centrafricains et tchadiens qui ont fui en masse le pays notamment en direction du Tchad. Mais Catherine Samba Panza l’a promis, elle reviendra les chercher quand la situation sécuritaire se sera améliorée.
« La question primordiale c’est ce problème de sécurité, qui a obligé nos frères musulmans vivant en République centrafricaine, à vouloir quitter le pays pour se mettre à l’abri dans un pays qu’ils ne connaissent pas souvent, parce qu’ils n’y sont pas nés, ils n’y ont pas grandi. Beaucoup de Tchadiens vivant en République centrafricaine y sont depuis au moins plusieurs générations. Et donc de les voir quitter notre pays nous déchire le cœur. Mais pour pouvoir les retenir, il faut que nous soyons en mesure d’assurer leur sécurité. Malheureusement, nous ne pouvons pas assurer leur sécurité. Le jour où cette sécurité reviendra, il m’appartiendra, avec tout le peuple centrafricain, de revenir vers ces frères-là et leur demander de revenir à nouveau dans leur patrie », a expliqué à la presse Catherine Samba-Panza. (suite…)
Les Nations Unies accordent 6 millions USD au Tchad pour sa filière gomme arabique
Le Bureau des Nations Unies au Tchad et le ministère tchadien du Commerce et de l’Industrie ont signé mercredi un projet d’un montant de 3 milliards F CFA (6 millions USD) visant à améliorer les capacités commerciales de la filière gomme arabique.
« Le projet vise à promouvoir une exploitation rationnelle et durable du produit, favoriser le fonctionnement efficace de la filière, rationnaliser le circuit de distribution et améliorer l’offre exportable », a déclaré à Xinhua Abderahim Birémé Hamid, ministre tchadien du Commerce et de l’Industrie.
Il a exhorté tous les acteurs de la filière à participer à ce projet de trois ans afin qu’il soit « une réussite et un modèle pour la mise en place d’autres projets ». Selon le ministre tchadien du Commerce et de l’Industrie, le Projet de renforcement des capacités commerciales de la filière gomme arabique tchadienne sera déployé dans les différentes régions de production qui se trouvent autour de la capitale et dans l’est du pays. (suite…)
Tchad: le Président Idriss Déby félicite la nouvelle présidente de transition de Centrafrique
Le Président tchadien, Idriss Déby Itno, a félicité mardi Mme Catherine Samba Panza, la nouvelle présidente de la transition de la République Centrafricaine, élue la veille par le parlement provisoire.
« La confiance que le Conseil National de Transition (CNT) a placée en vous, ouvre une nouvelle étape dans votre engagement au service du peuple centrafricain et constitue un vibrant hommage rendu à vos grandes qualités de femme d’Etat », a déclaré le chef de l’Etat tchadien dans un message adressé à son homologue centrafricaine.
Le Président Idriss Déby Itno a rassuré Mme Samba Panza son attachement à l’esprit de paix, de stabilité et de fraternité qui a toujours caractérisé les relations séculaires qui existent entre leurs deux pays et deux peuples. (suite…)
Tchad : La Compagnie sucrière au bord du gouffre
Face à une concurrence déloyale de plus en plus forte, la Compagnie sucrière du Tchad (CST) peine à liquider ses produits et risque de fermer son unité de production, si rien n’y est fait.
« La CST ne vend plus un kilogramme de sucre depuis trois semaines. Si on ne vend pas, on aura des tensions de trésorerie », déclare son directeur commercial, Yacoub Mahamat Yacoub. L’entrepô t de l’usine de Banda, au sud du Tchad et d’une capacité de stockage de 7.000 tonnes,est aujourd’hui presque plein à craquer.
Selon M. Yacoub Mahamat Yacoub, le marché du sucre au Tchad en 2013 a dépassé les 120.270 tonnes, soit une consommation moyenne de 10,5 kg/hab/an. Ces besoins nationaux ont été satisfaits à 30% par la production locale et à 70% par des produits issus de la fraude et de la contrebande qui profitent de règlementations favorables des pays d’origine et d’une faible contrainte fiscale à l’entrée.
Ce qui a eu des conséquences dévastatrices sur les ventes de la CST; les livraisons journalières, divisées par dix depuis début 2012, ont chuté à 25 tonnes. Pour combler le gap laissé par la production locale, le ministère tchadien des Finances avait libé ralisé, depuis 2008, l’importation et la commercialisation du sucre. (suite…)
Centrafrique : « Le Tchad apportera sa contribution dans le domaine financier et d’encadrement »
Le Tchad apportera -comme dans le passé- sa contribution, soit dans le domaine financier, soit dans le domaine d’encadrement, à tous les niveaux le Tchad apportera sa contribution, c’est un pays voisin direct , a affirmé Mahamat Ali Abdallah Nassour.
Entretien exclusif du Général Mahamat Ali Abdallah NASSOUR
Dans un interview accordé à AfrikaTVnet, le Général Mahamat Ali Abdallah Nassour, secrétaire général adjoint du Mouvement Patriotique du Salut (MPS) et Président du conseil Economique, Social et Culturel revient longuement sur la crise centrafricaine.
Il accuse des personnes « malveillantes » d’être à l’origine de l’amalgame entre « paisibles populations tchadiennes » -non armés- et combattants de l’ex-Séléka.
« Le Tchad apportera -comme dans le passé- sa contribution, soit dans le domaine financier, soit dans le domaine d’encadrement, à tous les niveaux le Tchad apportera sa contribution, c’est un pays voisin direct », a affirmé Mahamat Ali Abdallah Nassour.
Le Général revient également sur l’instabilité gouvernementale et le développement du pays. Il évoque notamment ses différentes fonctions au sein de l’Etat ainsi que les prochaines échéances électorales.
Source: alwihdainfo.com
Tchad: la grève des employés du pétrole se radicalise
Au Tchad, troisième jour de grève dans les champs pétroliers exploités par des entreprises chinoises dans les régions de Bongor et Moundou au sud du pays. A l’origine du mouvement, le refus des entreprises d’autoriser leurs employés à se constituer en syndicats. Hier samedi 18 janvier, il y a eu des heurts sur certains sites.
Ils sont près d’un millier répartis sur plusieurs sites de forage de puits de pétrole dans les régions de Bongor et Moundou, au sud-ouest du pays. Depuis avril, ils ont engagé un bras de fer avec leur direction pour pouvoir organiser l’élection des délégués du personnel. Face au refus de la hiérarchie, ils ont décidé d’interrompre le travail vendredi dernier pour trois jours. Une interruption qui a ralenti le forage de certains puits de pétrole.
Hier samedi, la tension est montée d’un cran sur le site de Koudalwa dans la région de Bongor. Il y a eu des échauffourées, des tirs de sommation, de brèves interpellations. (suite…)
Tchad: N’Djaména a son nouveau maire
Le conseil municipal de la ville de Ndjamena a porté par consensus M. Ali Haroun à sa tête, selon le compte-rendu des délibérations de la session extraordinaire tenue samedi.
M. Ali Haroun devient ainsi le nouveau maire de la ville de Ndjamena, la capitale tchadienne. Il remplace M. Saleh Abdelaziz Damane qui a été contraint à la démission, deux semaines plus tôt, sous la pression des élus de son propre parti (le Mouvement patriotique du salut, MPS, au pouvoir) qui domine la plupart des conseils régionaux, notamment celui de la capitale.
Depuis l’organisation des premières élections communales au Tchad, il y a près de deux ans, les relations de collaboration sont souvent tendues entre les maires et leurs conseillers dans beaucoup de villes du pays. A cause de cette instabilité, M. Ali Haroun est le troisième maire élu de Ndjamena, après Djimet Ibet et Saleh Abdelaziz Damane. (suite…)
Tchad : Le gouvernement met de l’ordre dans les établissements sanitaires privés de la capitale
Près de la moitié des établissements sanitaires privés qui exercent dans la capitale tchadienne sont en situation irrégulière et doivent être fermés, selon les résultats et les recommandations d’une enquête rendue publique le week-end dernier.
Sur les 286 établissements sanitaires privés contrôlés, 106 sont en situation irrégulière: 88 doivent être définitivement fermés et les 18 autres mis en demeure de régulariser leur situation avant de rouvrir leurs portes.
« L’à-peu-près ne doit plus exister dans la fonction. Il vaut mieux avoir deux structures sanitaires fiables que d’avoir cent qui ne respectent pas les normes de la déontologie médicale. La pr ésence des agents de l’Etat dans les structures privées pendant les heures de pointe des services publics ne sera plus tolérée », déclare Dr Ngariera Rimadjita, ministre tchadien de la Santé publique.
Fin février 2013, une mission composée de trois équipes pluridisciplinaires et coordonnée par l’Inspection générale du ministère tchadien de la Santé publique, avait été déployée dans les dix arrondissements de la capitale. (suite…)
Mahamat Ali Abdallah: en Centrafrique, «le Tchad n’a aucun intérêt à soutenir» un camp
De RFI
Ce jeudi, il reste beaucoup d’interrogations autour du sort de Michel Djotodia. L’homme fort de la Centrafrique sera-t-il encore à son poste au terme du sommet extraordinaire que les chefs d’Etat de la sous-région doivent tenir à Ndjamena au Tchad ? Le général Mahamat Ali Abdallah n’est pas convaincu que la solution passe par un changement d’homme ou un changement d’équipe. Ce proche du président tchadien Idriss Déby est le secrétaire général adjoint du parti au pouvoir, Mouvement patriotique du salut (MPS) et il est l’invité de Christophe Boisbouvier.
RFI : Des civils tchadiens traqués et lynchés dans les rues de Bangui. Comment réagissez-vous ?
Général Mahamat Ali Abdallah : C’est vraiment déplorable. Nous n’avons jamais pensé que la population centrafricaine puisse réserver un tel traitement, avoir une telle réaction qui est irréfléchie et disproportionnée pour une population qui est intégrée depuis très longtemps et qui ne fait que du bien pour la Centrafrique. Mais je comprends, c’est peut-être une population qui est à la fois manipulée et instrumentalisée par quelques intellectuels qui vivent très loin des réalités, quelques politico-militaires et quelques hommes politiques en mal de pouvoir.
Beaucoup de Centrafricains accusent les Tchadiens d’être derrière l’arrivée au pouvoir des Seleka. De fait, en décembre 2012, vous les avez bloqués. Mais en mars 2013, vous les avez laissés passer. Avec le recul, est-ce que vous ne regrettez pas ?
Ce sont vraiment des accusations à la fois grotesques et gratuites. Le Tchad n’a aucun intérêt à soutenir tel ou tel camp. Le Tchad souhaite la stabilité et la paix pour la Centrafrique et pour toute la zone. Celle-là étant, on accuse prétendument la présence de quelques aventuriers tchadiens dans le rang des Seleka. Pour ceux-là, les autres Tchadiens, les populations, les civils ou les innocents, les enfants, les femmes, doivent payer. Ca, je comprends très mal. Le Tchad institutionnel, en tant que nation, en tant qu’Etat n’a aucun intérêt à se mêler de tel ou tel côté. (suite…)
Le Tchad met en garde toute répercussion contre les réfugiés centrafricains
Les autorités tchadiennes ont renforcé la sécurité autour des sites et camps de réfugiés centrafricains au Tchad. Non seulement le gouvernement interdit toute répercussion contre les réfugiés centrafricains au Tchad, mais rappellent que toute personne tentant de porter atteinte aux réfugiés centrafricains sera immédiatement punie par la loi.
Les réfugiés centrafricains sont toujours protégés et en sécurité, selon le Premier ministre tchadien. La barbarie perpétrée contre les ressortissants tchadiens en Centrafrique ne doit pas entraîner les tchadiens à la haine contre leurs frères réfugiés ou résidents au Tchad. Interrogé sur le nombre de centrafricains au Tchad, un haut responsable tchadien a indiqué à Alwihda que les centrafricains au Tchad sont chez eux et nous ne les considérons pas comme des étrangers ou des réfugiés, c’est pourquoi leur nombre que nous estimons à plus de 200 000 à 300 000 personnes sont en sécurité. Certaines organisations estiment le nombre à 500 000 personnes. (suite…)
Centrafrique : grogne des musulmans contre les soldats français à Bangui
Des milliers de musulmans ont manifesté pacifiquement, ce dimanche, à Bangui pour protester contre l’armée française, après la mort, quelques heures plus tôt, de trois combattants de l’ex-rébellion Séléka, au cours d’un accrochage avec des soldats français.
Dimanche matin, trois combattants Séléka ont été tués dans un accrochage avec des soldats français, au cours d’une opération de désarmement des groupes armés dans un quartier nord de la ville. Ce qui a provoqué un accès de colère d’une partie de la population descendue dans la rue. « Non à la France », « Hollande criminel ! », scandaient notamment les manifestants, qui entendaient dénoncer « la partialité » des militaires français déployés depuis début décembre en République centrafricaine (RCA), où ils tentent de mettre fin à des violences inter-religieuses à grande échelle. Rassemblés dans le centre-ville, les protestataires, portant pancartes, ont marché pendant près d’une heure sur une grande avenue, vers le quartier musulman PK-5. Le rassemblement s’est déroulé sans incident, dans une ville pourtant à feu et à sang, depuis trois semaines entre chrétiens et musulmans. (suite…)
23ème anniversaire de la Journée de la liberté et de la démocratie à Bongor
Le Président de la République Idriss Déby Itno a présidé, vendredi dernier, à Bongor, la cérémonie marquant le 23ème anniversaire de la Journée de la liberté et de la démocratie.
C’est le Tchad dans toute sa diversité qui a été représenté ce vendredi, 20 décembre 2013, à Bongor. En dehors de hautes personnalités nationales et internationales, l’on peut noter à cette place de l’indépendance archicomble, la a présence des fils du terroir qui se sont mobilisés massivement, ceux du Tchad-profond et de la diaspora ainsi que des délégations des pays amis.
C’est à 10H 05 minutes que le Président de la République, Idriss Déby Itno est arrivé au lieu de la cérémonie. Passage des troupes en revue, dépôt de gerbe de fleurs au monument aux morts, puis commence la cérémonie proprement dite.
C’est le maire de la ville de Bongor qui était le premier à prendre la parole pour souhaiter la bienvenue au Président de la République et à tous ceux qui ont effectué le déplacement de Bongor.
Il sera suivi du président du comité d’organisation, Laona Gong Raoul. Celui-ci a remercié le Chef de l’Etat pour son choix sur Bongor et pour les réalisations qui ont permis de transformer le visage de cette ville.
Même sentiment du gouverneur, Mahamat Ali Hassaballah, qui a transmis au Chef de l’Etat les sincères remerciements de tous les fils et les filles du Mayo-Kébbi-Est pour ses efforts en faveur du développement de leur région. (suite…)