Enfants soldats : Le Tchad sort de la liste noire
Le Tchad sort de la liste noire sur les enfants soldats, s’exclame le bi-hebdomadaire L’Info n°205 du 05 au 08 décembre 2013.
Longtemps cité sur la liste noire des pays ayant des enfants au sein de leur armée, le Tchad vient de mettre sur pied un mécanisme pour sortir de cette situation.
Le mécanisme est dénommé «zéro enfant associé aux forces et groupes armés d’ici 2015». Depuis la signature de la feuille de route en mai 2013 portant prohibition du recrutement d’enfants dans le rang de l’armée, d’importantes initiatives sont entreprises par le Tchad en vue d’extirper les enfants du sein de son armée a constaté le Système des Nations unies au Tchad.
Cet élan sera maintenu afin d’arriver au cap et de maintenir le statut de zéro enfant associé aux conflits armés, rassure le gouvernement. (suite…)
Tchad : polémique autour du président de la Ceni
Proposé par la société civile, accepté par l’ensemble de la classe politique avant sa nomination par le président Déby, le président de la Ceni, Jean-Pierre Madjirangue, est au centre d’une polémique entre les acteurs politiques tchadiens.
Vendredi soir, au sortir d’une audience des membres du Cadre de dialogue politique (CNDP), le général Mahamat Ali Abdallah qui représente le Mouvement patriotique du salut (MPS, au pouvoir) a indiqué qu’il fallait « envisager un changement de président a la tête de la Ceni ». Deux semaines auparavant, la démission du président de la Ceni avait été demandée par l’ancien Premier ministre, Joseph Djimrangar Dadnadji, en raison « d’une moralité douteuse ».
Après examen de cette demande, le CNDP, qui regroupe opposition et majorité, a estimé que les « casseroles » que traînerait le président de la Ceni ne sont que des affaires civiles. Pas de quoi, selon lui, demander son remplacement.
Bras de fer pouvoir-opposition
« Qui de nous n’a pas de dette ? », s’interroge le député de l’opposition, Ngarlejy Yorongar, qui explique que « l’acharnement contre Jean-Pierre Madjirangue vient du fait qu’il a résisté a une tentative de corruption. L’autre enjeu est le choix de l’opérateur de la biométrie ». (suite…)
Le Tchad rejette les classements de Transparency International et de Doing Business
Depuis la publication des listes des pays selon les conditions des affaires et de la corruption dans le monde par la Banque Mondiale dans sa parution de « Doing Business » où le Tchad est classé dernier sur 189 pays, le Gouvernement tchadien monte au crédo pour démontrer que son pays ne mérite pas ce classement.
A l’occasion du forum sur la Gouvernance dans les pays en situation de post conflit qui se déroule du 09 au 10 décembre à N’djamena, le représentant du Gouvernement du Tchad DJAMAL Dirmy Haroun, par ailleurs le Secrétaire Général du Ministère de l’Assainissement Public et de la Promotion de la Bonne Gouvernance a prononcé un discours musclé contre les deux institutions qui sont la Banque Mondiale et Transparency International.
Pour DJAMAL, le Transparency International évolue aussi dans la même lancé que sa sœur Doing Business et ferment les yeux sur les changements et l’évolution de son pays dans tous les domaines. Pour des affaires, la condition sine qua non est avant tout la sécurité des biens et des personnes. Le Tchad considéré, il n’ya pas longtemps par bon nombre de ses paires comme étant un pays néant a déjoué les pronostics. Car des progrès remarquables ont été faits ces dernières années. Comme l’ont reconnu la Banque Mondiale et le FMI lors de leur dernier numéro de revue du programme en septembre dernier ajoute-t-il. (suite…)
Tchad : on prépare les journalistes à couvrir le procès d’Hissein Habré
Donner aux médias du Tchad les outils pour rendre fidèlement compte du procès d’Hissein Habré, le moment venu. Tel est l’objectif poursuivi par la cellule de communication près le Pool judiciaire en charge de l’affaire de l’ex-président tchadien.
Cette cellule a organisé une session de formation à l’intention des professionnels des médias, notamment les journalistes chroniqueurs judiciaires et les communicateurs.
Au cours de l’atelier qui s’est déroulé du 5 au 7 décembre dernier à Ndjamena, la capitale tchadienne, les participants ont pu s’imprégner du jargon judiciaire. Ainsi sauront-ils utiliser les mots justes et les expressions consacrées pour informer leurs publics en général et le peuple tchadien en particulier, du déroulement des audiences de l’affaire Hissein Habré. L’ex-président sera jugé au Sénégal pour les crimes commis sous son règne. (suite…)