Tchad/RCA: Des tchadiens à l’afflux du baccalauréat centrafricain
En Centrafrique, le coup d’Etat du 24 Mars 2013 a entraîné beaucoup de désordre. Le secteur de l’éducation n’était pas mis de côtés, sinon il en était l’un des plus touchés. Le calendrier des examens a subi de grands chamboulements au grand dam des élèves qui rêvaient continué les études à l’extérieur. Au Tchad, à côtés, les résultats du bac sont tombés tôt, une moisson bien maigre. Moins de 9% d’admis. Les pêcheurs dans l’eau trouble, les « cancres du Tchad », ont eu la merveilleuse idée de venir se rattraper à Bangui, au pays où tout est possible.
Depuis quelques années, l’examen du bac a été durci au Tchad, on ne sait pour quelles raisons. Est-ce une baisse de niveau chez l’élève Tchadien ? Est-ce que le gouvernement se donne un droit de regard plus grand que d’habitude à fin de former une élite tchadienne mieux adaptée au contexte mondial actuel ? Nombreuses sont les interrogations qui tournent autour de ces résultats de plus en plus chaotiques. Quand on voit le faussée entre les chiffres de cette dernière décennie, on est tenté de dire que le niveau de l’élève tchadien a chuté avec l’avènement de l’ère pétrole. Tout le monde rêve travaillé dans l’administration, la cherté de la vie, les enseignants mal payé… La corruption n’est donc pas très loin. Le gouvernement semble attendre ses cancres au bout du tunnel. Il faut donc filtrer les mauvaises graines à l’arrivée. L’instauration de la carte biométrique pour l’accès aux salles d’examens, l’obligation d’avoir une moyenne supérieure ou égale à 10/20 avant d’obtenir le bac, la suppression du second tour des examens (repêchages)… Pour tout couronner, on est loin d’oublier le bras de fer politique qui a eu lieu autour du bac 2012. (suite…)
Tchad : Une association française s’implique dans la condamnation de deux homosexuels
Une association française a déjà payé les avocats tchadiens qui vont défendre le dossier des deux homosexuels condamnés à deux ans de prison à Abéché, nous rapporte le journaliste-reporter Sabre Na-ideyam Natabé, qui s’appuie sur des sources proches du dossier à la Cour d’Appel d’Abéché.
Le dossier doit passer à l’audience correctionnelle de la Cour d’Appel d’Abéché ce mardi 8 octobre.
Pour rappel, deux hommes ont célébré leur union au bar Belle-vue dans le quartier Taradono, alerté la police est venu les cueillir pour ensuite les présenter au tribunal de première instance de la ville d’Abeché.
Le procureur de la république auprès du tribunal de première instance d’Abeché Mr Oumar Mahamat Kedelaye avait qualifié leur acte d’outrage à la pudeur. Une infraction prévue et punie par l’article 271 du code pénal, les prévenues risquaient une peine de 3 à 5 ans de prison ferme et une amende de 100 000 FCFA.
Le tribunal a rendu son verdict hier, les deux hommes sont condamnés à deux ans de prison ferme et une autre femme pour complicité et une amende de 50000 FCFA.
Source: alwihdainfo.com
Tchad : Attijariwafa Bank ne lâche pas CBT
Mohamed El Kettani, le président du marocain Attijariwafa Bank, a de nouveau exprimé son intérêt pour la reprise de Commercial Bank Tchad.
Lors de l’audience qui lui a été accordée au début du mois de septembre, Mohamed El Kettani est revenu à la charge auprès d’Idriss Déby Itno, le président tchadien. Alors que le processus de cession de Commercial Bank Tchad (CBT, ancienne propriété du groupe camerounais Fotso aujourd’hui sous administration provisoire) a échoué, le patron du groupe bancaire marocain Attijariwafa Bank a de nouveau exprimé son intérêt pour la reprise de l’établissement. Les autorités tchadiennes lui ont donné quarante-cinq jours pour faire une nouvelle offre.
Plusieurs candidats
En 2012, plusieurs banques se sont présentées pour la reprise des parts de l’État dans Commercial Bank Tchad. Au total, sept banques avait manifesté leur intérêt, toutes africaines : les marocaines BMCE Bank (via Bank of Africa) et Attijariwafa Bank, la gabonaise BGFI Bank, la camerounaise Afriland First Group, la burkinabè Coris, le bancassureur ivoirien NSIA et le groupe basé au Togo Oragroup (Orabank).
En 2011, la banque affichait un produit net bancaire de cinq milliards de F CFA (10,4 millions de dollars) pour un résultat de trois milliards.
Source: http://economie.jeuneafrique.com