Tchad : Les professionnelles du sexe sensibilisées aux préventions
La « Society for Women and Aids in Africa » (SWAA) au Tchad forme, depuis lundi, une centaine de professionnelles du sexe sur les techniques de sensibilisation sur la prévention des infections sexuellement transmissibles (IST) et le sida.
Les cent professionnelles du sexe devront, à l’issue de cette formation de pairs éducateurs, être à mesure de sensibiliser à leur tour leurs consoeurs et autres sur ces maladies qui font des ravages au sein de la population tchadienne.
« La lutte contre la pandémie du VIH/Sida n’est pas seulement médicale, elle est également communautaire et multisectorielle », a déclaré Mme Djaïbé Zara, président de la SWAA-Tchad, branche de la SWAA Internationale (Society for Women Against AIDS in Africa) qui est une organisation panafricaine non gouvernementale des femmes face au VIH/sida.
Mme Djaïbé Zara a exhorté les autorités administratives, traditionnelles, politiques, religieuses et toutes les autres couches socioprofessionnelles à s’impliquer activement dans la sensibilisation et la mobilisation contre le sida.
Pour Mme Achta Diakité, du bureau de l’UNFPA au Tchad, les professionnelles du sexe constituent un groupe à risque. « Une étude réalisée en 2009 par le CNLS (Comité national de lutte contre le sida, Ndlr), sur financement de l’ONUSIDA, a trouvé une séroprévalence de 20% chez les professionnelles du sexe. D’autres études réalisées ailleurs ont aussi prouvé des prévalences élevées chez ce groupe hautement vulnérables », a-t-elle précisé. (suite…)
Le PDG de la CotonTchad remis en liberté provisoire
Au Tchad, Mahamat Adoum Ismaël a été mis en liberté provisoire.
La cour d’appel de Moundou avait dans un premier temps fixé une caution à 50 millions de Francs Cfa dont ne pouvait pas s’acquitter le PDG de la CotonTchad accusé de détournement de fonds, complicité de faux en écriture. Ses avocats ont finalement pu obtenir qu’elle soit réduite à cinq millions et Mahamat Adoum Ismaël a donc pu rejoindre Ndjamena à la satisfaction de ses défenseurs.
Tchad: qui paie les casques bleus de la Minusma ?
L’ONU devrait débloquer dans les prochains jours les fonds destinés à rembourser les pays contributeurs de troupes pour la Minusma, la Mission de maintien de la paix de l’ONU au Mali.
Il y a une quinzaine de jours une centaine de militaires tchadiens avaient quitté leur position de Tessalit pour rejoindre Gao en signe de protestation contre le non-paiement de primes liés à la participation à cette opération, mais aussi à l’absence de relèves. Depuis, ils sont rentrés chez eux. Le président tchadien Idriss Deby avait pointé du doigt la responsabilité de l’ONU dans cette affaire, appelant la Minusma à assumer ses responsabilités. Comment et par qui ces soldats doivent-ils être payés ? Eléments de réponse.
Le département des Opérations de maintien de la paix de l’ONU est très clair. La Minusma n’est pas responsable du paiement des salaires ou des primes de ses casques bleus. Tous les trois mois, les Nations unies remboursent les Etats contributeurs de troupes selon un forfait de 1028 dollars par mois et par soldat déployé. Dans l’intervalle, il appartient donc aux Etats de veiller à ce que les casques bleus soient rémunérés chaque mois, même si techniquement cela semble compliqué lorsque les troupes sont stationnées en plein désert du Nord-Mali. (suite…)
Tchad : N’Djamena veut davantage d’investisseurs sur le potentiel du bassin pétrolier des Erdis
Le Tchad a jugé mieux de faire la promotion du bassin pétrolier des Erdis qu’il partage avec la Libye et le Soudan, dans sa dynamique d’attirer de nouveaux investisseurs sur son potentiel pétrolier et d’activer les programmes d’exploration au niveau des compagnies ayant des contrats pétroliers dans ce pays.
Le ministère de l’Energie et du Pétrole et la Société des Hydrocarbures du Tchad (SHT), ont alors organisé du 30 septembre au 1er octobre, avec l’appui technique de la Société Petro-tec, une conférence technique sur ce bassin, à l’Hôtel Kempinski sous le haut patronage du Premier ministre, selon Journal du Tchad.
«Cette conférence nous donne l’occasion de mettre en valeur ces bassins considérés comme sous exploré», selon Adam Hassan, coordinateur comité d’organisation de la conférence cité par le Journal.