Tchad : mariage homosexuel à Abeché
Un mariage homosexuel célébré à Abeché annonce le quotidien progrès numéro 3718. Dans la matinée du 20 septembre 2013 au bar “Belle Vue” sis au quartier Taradona le public assiste médusé à une scène inhabituelle. Un mariage entre deux hommes était en train d’être célébré.
L’homme candidat pour devenir, l’épouse de l’autre s’est travestie en femme. Il était vêtu d’une robe de marié rehaussé d’un voile de parure en or, bien maquillé, il portait du rouge à lèvres et du henné aux pieds. La cérémonie a été malheureusement pour eux interrompus par les forces de l’ordre qui ont été alertées par les badauds et autres curieux venu assister à cet événement insolite tant il n’est pas dans les mœurs locales de s’adonner à telle pratique. Tout le monde a été mis aux arrêts, les mariés en puissance, les témoins et ami(e)s, les alcoolos réguliers de l’établissement, le tenancier, tous ont embarqué. (suite…)
Intervention d’un contingent tchadien en RCA: Pourquoi maintenant?
On l’avait vivement souhaité et c’est désormais chose faite. Le Tchad vient d’envoyer un contingent de quatre cents hommes en Centrafrique pour aider le président Michel Djotodia à désarmer la Séléka, du nom de cette force rebelle coalisée qui a renversé François Bozizé, le 24 mars dernier.
Une décision, somme toute salutaire, ce d’autant que la dissolution prononcée de la Séléka par le président Djotodia ne pouvait être effective, tant que le Tchad, faiseur de roi dans la sous-région, ne s’y impliquait pas. La situation sécuritaire est si délétère en Centrafrique qu’elle exige que l’on prenne le taureau par les cornes. C’est ce que semble avoir compris le président Idriss Déby, lui qui a toujours considéré la Centrafrique comme son arrière-cour. La preuve est que du défunt Ange-Félix Patassé à Michel Djotodia en passant par François Bozizé, chacun a bénéficié à un moment donné, du soutien du Tchad pour parvenir au pouvoir. C’est dire que le Tchad de Déby a toujours soufflé le froid et le chaud en Centrafrique, suivant que ses intérêts sont menacés ou pas. Cela dit, on peut se demander pourquoi le président Déby a tant attendu avant d’envoyer des troupes pour appuyer les autorités centrafricaines dans la restauration de la paix et de la sécurité dans leur pays. Pourquoi avoir attendu que la situation pourrisse avant d’aller y jouer les pompiers ? Déby aurait dû envoyer ses troupes plus tôt, surtout au moment où les éléments de la Séléka faisaient la pluie et le beau temps en rackettant et en pillant les populations centrafricaines. (suite…)