Effondrement d’un pont reliant le Nigéria et le Tchad
Un pont reliant le Nigéria et le Tchad s’est effondré suite à des pluies torrentielles dans le Nord-Est du Nigéria, a indiqué lundi la Commission fédérale de la sécurité routière nigériane (FRSC).
Ce pont situé dans le village de Wasu dans l’État d’Adamawa dans le nord-est du pays a été détruit par des précipitations torrentielles ce week-end, selon le chef du secteur routier de l’ État, Luka Ikpi.
Le responsable routier a mis en garde les conducteurs empruntant la voie reliant le Nigeria et le Tchad le long de la route de Maraba-Michika, les enjoignant à la prudence. (suite…)
Indice de gouvernance en Afrique 2013 : Le Tchad va-t-il se détacher de la 51ème place?
Le lundi 14 octobre 2013, la Fondation Mo Ibrahim publiera l’édition 2013 de l’Indice Ibrahim de la gouvernance en Afrique et annoncera la décision du Comité d’attribution du Prix Ibrahim.
le Prix Ibrahim récompense le leadership d’excellence en Afrique. Il est décerné à un ancien chef d’État ou de gouvernement par un comité indépendant composé de personnalités éminentes, dont deux lauréats du Prix Nobel. Il récompense les dirigeants africains ayant construit les bases d’un développement durable et équitable pour l’ensemble de leurs concitoyens.
En 2009, le Tchad occupait l’avant-dernière position dans le podium, juste avant la Somalie ; Une place qu’il conserve jusqu’en 2010, 2011 et 2012.
Plusieurs critères sont pris en compte ; l’Etat de droit, la reddition des comptes, la sécurité personnelle, la sécurité nationale, les droits de l’homme, la participation aux droit de l’homme, l’égalité des sexes, la gestion publique, l’environnement des affaires, les infrastructures, le secteur rural, le bien-être en matière de développement humain, l’éducation et la santé. (suite…)
Tchad: la levée de l’immunité de Saleh Kebzabo en étude
Le parquet accuse le chef de l’opposition Saleh Kebzabo de délit d’outrage, d’atteinte à l’autorité de la Justice et de diffamation. Pour pouvoir le jugé comme tous citoyen, l’Assemblée nationale a donc décidé de mettre sur pied une commission, qui a en charge d’étudier la demande de levée de l’immunité du député de l’Union Nationale pour le Développement et le Renouveau (UNDR), dont il d’ailleurs le dirigeant.
Avec 12 sièges à l’Assemblée nationale, l’UNDR représente la deuxième force politique du pays après le parti du président Deby, parti au pouvoir. La demande de levée de l’immunité parlementaire de Saleh Kebzabo a été transmise par le gouvernement à l’Assemblée nationale, il y a environ une semaine.
C’est lors d’une interview accordée à une télévision étrangère il y a quelques jours, que Saleh Kebzabo avait dénoncé le sort des trois journalistes tchadiens emprisonnés depuis quatre mois sans avoir vu un juge. Une affirmation qui n’a pas été du gout du procureur auprès du Tribunal de grande instance de N’djamena, Ousman Mamadou Affono, qui qualifie les propos du député de outrageants vis-à-vis de l’ensemble du corps de la magistrature, jetant ainsi le discrédit sur le corps judiciaire. (suite…)
Tchad: charges allégées mais procédure maintenue contre Eric Topona et Jean-Etienne Laokolé
Nouveaux développements au Tchad dans la procédure contre le journaliste et le blogueur emprisonnés depuis plusieurs mois pour tentative de déstabilisation et incitation à la haine. Dans un point de presse, le procureur a indiqué hier jeudi 1er août que les inculpations pour « crimes » retenues initialement contre eux sont requalifiées en « simples délits ».
Premier point important de la conférence de presse tenue par Ousman Mamadou Affono, procureur de la République, hier jeudi passé : la requalification des infractions pour lesquelles sont poursuivis le journaliste Eric Topona, secrétaire général de l’Union des journalistes tchadiens (UJT) qui est écroué depuis le 6 mai, et le blogueur Jean-Etienne Laokolé, accusé d’avoir écrit des articles diffamatoires publiés sur le blog de Makaïla Nguebla, opposant tchadien. (suite…)
Vers un retrait du Tchad de l’armée française
Le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, a déclaré mardi que le dispositif militaire français au Tchad, appelé Epervier et fort de plus d’un millier d’hommes, ne se justifiait plus et devait être rapatrié.
« Nous sommes en train de discuter avec le Tchad d’un nouvel accord de coopération. Nous avons un dispositif là-bas, Epervier, avec plus d’un millier d’hommes, dont la présence ne se justifie pas, que nous avons (…) à rapatrier« , a déclaré le ministre lors d’une audition devant la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale.
En janvier, alors qu’il était encore ministre de la Défense, Alain Juppé avait affirmé que Paris était prêt à faire « évoluer » le dispositif militaire français Epervier au Tchad. « Nous ne souhaitons pas rester forcément dans le format actuel, nous sommes prêts à évoluer vers quelque chose qui évolue davantage vers la coopération entre le dispositif Epervier et l’armée tchadienne« , avait-il dit. (suite…)