Tchad: le remaniement du gouvernement ramène Younousmi aux infrastructures

Tchad: le remaniement du gouvernement ramène Younousmi aux infrastructures   dans ACTUALITES 1040096_full-lnd-300x225

Le gouvernement du Tchad a été remanié mardi soir. On note deux départs, deux entrées, ainsi que quelques permutations.

M. Adoum Younousmi prend les rênes du ministère des Infrastructures et des transports. Son prédécesseur, M. Hassan Soukaya va au secrétariat d’Etat à la Santé publique. Mme Djimasbeye Ndadé Mandagua est nommée secrétaire d’Etat à l’Economie, au plan et à la coopération internationale. L’ancien secrétaire d’Etat au plan, le Dr Ngariera Rimadjita dirigera désormais le ministère de l’Agriculture et de l’irrigation. M. Dangdé Laoubélé, ministre de l’Agriculture et de l’irrigation, et Mme Tedébé Ruth, secrétaire d’Etat à l’agriculture, quittent le gouvernement.

Certains ministères changent de dénomination. Le ministère des Infrastructures et des équipements redevient ministère des Infrastructures et des transports. Le ministère des Transports et de l’aviation civile devient ministère de l’Aviation civile et de la météorologie nationale. Le ministère des enseignements, de la recherche et de la formation professionnelle supérieures retrouve son ancienne dénomination : ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Enfin, le ministère, Secrétariat général du gouvernement n’est plus chargé des relations avec les grandes institutions de la République, mais avec l’Assemblée nationale.

La lourde tâche qui attend Younousmi

Laissé à l’écart de la scène politique depuis un bon moment, Adoum Younousmi reprend en main le portefeuille des Infrastructures qu’il a dirigé pendant plusieurs années. Plusieurs motivations ont amenés le chef de l’Etat à ramener celui qui avait entre-temps arracher le poste d’Ambassadeur chargé de la préparation et l’organisation du 21ème sommet de l’Union africaine en 2015 à N’Djamena. En réalité, Younousmi était redevenu ministre depuis février 2013 mais dans l’ombre car le décret précisait qu’il avait rang, avantages et prérogatives du ministre.

Des infrastructures aux arrêts

Dans la capitale comme dans les provinces, nombreux sont les projets qui sont figés ; Les entreprises commencent les travaux de constructions mais ne finissent pas. « Le problème vient du ministère, on nous verse une partie de l’argent et pour avoir le reste c’est tout un combat », souligne un chef d’une société. Du côté du ministère, même si on reconnait la faute, elle incombe dans tout les cas aux finances car c’est eux qui répartissent l’enveloppe financière tandis que l’ordonnateur des dépenses se retrouve entre le marteau et l’enclume.

La qualité des constructions remises en causes

Que ce soit dans les constructions de routes ou de bâtiments publics, la vitesse de dégradation est spectaculaire, le constat est évident à l’œil nu via -entre-autres- toutes les fissures. Le plus déplorant est que tout s’arrange à coups de « pots-de-vin », quitte à sacrifier l’avenir du pays et la nouvelle génération.

 


Répondre

PETIT JOURNAL DES SOUVENIRS... |
c218 |
Planète : nature et animaux |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | La psychologie
| analyses, contestations pol...
| .:| нρoт&#...