Vente d’armes au Tchad: prison avec sursis requise contre un ancien militaire français
Dix-huit mois de prison avec sursis et 350 000 euros d’amende ont été requis ce jeudi 11 juillet contre Habib Boukharouba. Cet ancien pilote de chasse était poursuivi devant le tribunal correctionnel de Paris pour avoir vendu des armes au Tchad en 2006 sans autorisation.
Habib Boukharouba, ancien pilote de chasse français reconverti dans les affaires, était persuadé d’une chose : il n’y avait rien d’illégal à aider le Tchad à reconstituer ses forces aériennes.
De 2005 à 2007, il travaille, main dans la main, avec les Tchadiens et les militaires français de l’opération Epervier, sans se douter un instant, qu’aux yeux de la loi française, il se livre à un trafic d’armes en bande organisée.
« On a travaillé pendant deux ans, donc on a soutenu l’armée tchadienne, au vu et au su du ministère de la Défense qui a coopéré avec nous, je dirais sur le terrain, en nous fournissant une certaine assistance, dont du carburant par exemple, a-t-il expliqué. Je pense qu’on me fait payer peut-être d’autres opérations qui n’ont strictement rien à voir avec le Tchad et sur lesquelles j’ai probablement marché sur les plates-bandes de gens qui étaient relativement bien placés au sommet de l’Etat français ». (suite…)
L’Armée Tchadienne au defilé du 14 juillet
Au côté des troupes françaises de retour du Mali, un détachement des armées malienne et tchadienne (ainsi que des unités des dix pays africains engagés au Mali) défilera sur les Champs-Élysées, dimanche 14 juillet. Une consécration pour le Tchad, qui a envoyé au Mali 2 000 soldats combattre auprès des Français dès le mois de janvier.
Dès janvier 2013, le président Déby envoie au Mali, à la demande de la France, 2 000 soldats pour participer à la campagne militaire. Le contingent tchadien est engagé dans la région de Kidal, où le 22 février, pris sous le feu djihadiste dans la vallée de l’Ametettai, il perd 26 soldats, et 70 sont blessés.
Au total, 36 soldats tchadiens ont été tués et 80 blessés au Mali. La France a plaidé pour que le Tchad obtienne le commandement de la force onusienne entrée en action au Mali le 1er juillet. Mais l’ONU lui a préféré un général rwandais. L’armée tchadienne est accusée de ne pas respecter les lois de la guerre et d’enrôler des enfants-soldats.
Le jeûne du mois de Ramadan
Le jeûne du Ramadan se présente en islam comme une obligation qui s’insère dans l’histoire des Révélations qu’elle poursuit et complète : « Ô vous qui croyez, le jeûne vous est prescrit comme il l’a été à ceux qui vous ont précédés (aux religions antérieures). Peut-être atteindrez-vous la piété. » 1
Ce verset a été révélé durant la deuxième année de l’hégire, à Médine, alors que la communauté musulmane se constituait en société organisée. Et s’il était tout à fait clair, pour toutes les musulmanes et tous les musulmans, que cette obligation engageait leur personne à respecter, de façon personnelle, l’injonction divine, il leur paraissait tout aussi explicitement que les privations durant ce mois sacré devaient s’accompagner d’un surcroît d’engagement pour le bien et la solidarité sociale.
Aujourd’hui comme hier, sans boire, ni manger, loin des habitudes de la vie quotidienne et de ses plaisirs, les musulmans cherchent à se rapprocher de Dieu. Cette rupture d’un mois par rapport à la normalité est propre, plus que tout autre à développer en eux les aspirations spirituelles et la vie du cœur. Ensemble, ils se doivent de pratiquer et de rompre le jeûne et ensemble ils se retrouvent pour les prières de la nuit (tarawîh) qui sont un supplément dans la pratique quotidienne. Car le Prophète Muhammad avait encouragé les musulmans à redoubler d’efforts dans l’accomplissement de la prière de la nuit, à lire le Coran, à effectuer une retraite spirituelle et à multiplier les dons : (suite…)
Tchad : Grossesses d’adolescentes et mortalité maternelle, un problème de santé difficile à résoudre
Au Tchad, les grossesses d’adolescentes, au même titre que la mortalité maternelle et infantile qu’elles peuvent causer, restent un problème de santé publique que les autorités peinent à résoudre, en dépit des efforts et moyens déployés.
« Sur l’ensemble des filles de 15 à 19 ans, un peu plus de 36% des cas ont eu une naissance vivante, 44% ont commencé leur vie féconde et 7% ont eu une naissance vivante à 15 ans », a déclaré à Xinhua M. Gassi Sabari, chargé de Programme Population et développement du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (Fnuap) au Tchad.
Selon Dr Babatunde Osotimehin, directeur exécutif du Fnuap, environ 16 millions de filles dans le monde, âgées de 15 à 19, ans donnent naissance chaque année, et les complications de la grossesse et de l’accouchement sont la principale cause de décès parmi les filles de ce groupe d’âge, surtout dans les pays en développement. (suite…)
Résultats catastrophiques du Baccalauréat 2013 au Tchad
Les résultats du Baccalauréat de l’enseignement du second degré (session de juin 2013) ont été proclamés officiellement ce mercredi 10 juillet 2013 par le président du jury. Sur un total de 70.711 candidats ayant composé cette année, 6.156 seulement ont été déclarés admis (soit un taux de réussite de 8,71%).
Il vous souviendra qu’en 2011 et 2012, le faible taux de réussite au BAC a créé un profond malaise pour le gouvernement, les enseignants, les parents et les élèves, jusqu’au-delà des frontières nationales. Ainsi, ce résultat médiocre pour l’année 2013 appelle tout décideur politique de bon sens à chercher les causes profondes de cette faillite en partenariat avec tous les acteurs du système éducatif tchadien. C’est presque une part importante d’une génération qui se retrouve handicapée et dont l’avenir est remis en cause.
Cela suscite un certain nombre de questions. Quelle est la part de responsabilité de la politique éducative, et donc de ceux qui l’initient, l’orientent et la mettent en œuvre ? Quelle est la responsabilité des enseignants et encadreurs, des parents ainsi que des élèves eux-mêmes? Quelle est la part du contexte socio-économique, politique et culturel actuel du pays? (suite…)
Aucun Sénégalais n’est mort en détention au Tchad
Le communiqué supposé provenir de la présidence du Tchadienne qui informait que 8 des 18 Sénégalais arrêtés puis placés en détention provisoire au Commissariat central de Ndjiaména (Tchad), ont été retrouvés morts et deux portés disparu est de l’intox. Les 14 sénégalais qui avait été arrêtés au Tchad pour défaut de permis de séjour, ont été relâchés.
Un communiqué supposé provenir de la présidence du Tchadienne était balancé dans les rédactions. Il informait que des ressortissants des pays Ouest africains vivant au Ndjiaména (Tchad) ont été arrêtés par les services de Sécurité Publique et qu’au cours de ces opérations, 18 Sénégalais ont été arrêtés puis placés en détention provisoire au Commissariat central de Ndjiaména (Tchad) et que « (08) huit parmi ces Sénégalais ont été retrouvés morts dans des conditions que nous ignorons pour le moment, (02) deux ont disparu ».
Après vérification, le communiqué qui n’avait ni logo, ni entête de la Présidence tchadienne, est juste de l’intoxication. Les 14 sénégalais qui avait effectivement été arrêtés pour défaut de cartes de séjour ont été libérés sur intervention de Pierre Goudiaby Atépa qui s’est proposé de payer les montants nécessaires pour l’obtention de leur permis de séjour. (suite…)