Mali : le Tchad «n’a jamais conditionné sa participation à la MINUSMA»
Le ministre tchadien des Affaires étrangères, Moussa Faki Mahamat, a salué hier la nomination du nouveau chef de la MINUSMA, Jean-Bosco Kazura, et assure que le Tchad «n’a jamais conditionné sa participation» à la mission.
«Le choix s’est porté sur un général rwandais, qui serait plus expérimenté. Nous l’assurons de notre soutien. J’ai dit, et je le répète, que pour nous, l’essentiel, c’est la réussite de cette mission», insiste-t-il, tout en rappelant que le pays avait été «sollicité» pour prendre la tête de la mission. «Le Tchad n’a jamais conditionné sa participation, ni à la MISMA, ni à la MINUSMA, au commandement», insiste-t-il. Déjà, le président du Comité de soutien aux forces armées tchadiennes au Mali, Abdelnasser Garboa, avait pour sa part avoué être « très déçu de cette décision ». « Je pense que nos forces n’ont plus rien à faire au Mali. Elles ont libéré le Mali ; elles ont fait leur travail. Il est temps, pour nous, de rentrer», avait-il alors ajouté.
Source : RFI
Minusma: Le Tchad, nouvelle icône de la solidarité interafricaine
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, a préféré le général rwandais Jean-Bosco Kazura pour diriger les forces de la Mission internationale de stabilisation du Mali (Minusma). Un choix conforme au principe mis en avant par plusieurs pays, de voir effectivement un « francophone » à la tête de la future force des casques bleus d’environ 12 600 éléments.
Jean-Bosco Kazura sera secondé par un général nigérien. Quant au chef d’état-major de la Minusma, il sera, lui, français. Pendant que la majorité des militaires sous son commandement seront issus de la force africaine déjà au Mali, la Misma.
L’insistance du Tchad de faire occuper ledit poste par le chef d’état-major de l’armée tchadienne, n’aura donc pas suffi. L’ONU a finalement opté pour ce général rwandais aux compétences avérées en matière de maintien de la paix, notamment en sa qualité d’adjoint au commandant des forces de l’Union africaine au Darfour (Soudan) avant le déploiement des casques bleus de l’ONU. (suite…)