Tunisie: A la découverte de la communauté tchadienne
Les étudiants et stagiaires tchadiens ont organisé la journée culturelle du Tchad à Tunis. Le public a découvert une communauté tchadienne chaleureuse et active.
Pour se rencontrer, l’Association des étudiants et stagiaires tchadiens en Tunisie (Aestt) a organisé un après-midi culturel et festif à la maison des fédérations de la Cité olympique.
Musique tchadienne, vêtements traditionnels, «lafaye» pour les jeunes femmes et «djalabia» et «kadamoul» pour les jeunes hommes, le ton est donné aux couleurs du Tchad. En fin d’année scolaire, les examens terminés, les étudiants tchadiens se sont retrouvés dans une ambiance qui leur est familière.
Cette fête a permis également à d’autres communautés africaines de se rencontrer. Camerounais, Mauritaniens, Ivoiriens, etc. ont pu découvrir la culture tchadienne dans toute sa diversité avec le défilé de costumes traditionnels, la scène de mariage, les shows musicaux et les danses.
Des journées culturelles ont récemment été organisées par les communautés nigériane, mauritanienne, camerounaise et burkinabé. D’autres encore sont à découvrir dans les jours qui viennent, notamment celle de Côte d’Ivoire la semaine prochaine.
«Petite ambassade du Tchad»
L’Association des étudiants et stagiaires tchadiens en Tunisie a été créée principalement pour faciliter l’intégration des Tchadiens en Tunisie.
« Ces derniers temps, les étudiants africains ne sont plus très à l’aise. Il y a de la provocation, des préjugés… Mais quand on prend le temps de connaître les gens, on découvre que les préjugés n’ont pas lieu d’être. Tout passe par la communication», affirme Andreas Koumato, secrétaire général de l’association.
Pour atteindre ses objectifs, l’association organise des activités socioculturelles, scientifiques et sportives de façon régulière. (suite…)
CEMAC: La libre circulation en zone CEMAC effective dès le 1er janvier 2014

Les chefs d’Etat ont souligné l’impérieuse nécessité pour l’institution sous-régionale « de continuer à apporter son aide à la RCA et à ses nouvelles autorités dans leurs efforts de restauration et de renforcement de la situation intérieure ». Ils ont, non seulement, décidé du principe du retour à Bangui de l’ensemble de ces institutions, notamment de la commission de la CEMAC, mais aussi et surtout de renforcer la sécurité à Bangui, en apportant une aide financière de 25 milliards de FCFA à la CEEAC.
« S’agissant de la libre circulation des personnes, la conférence a décidé de généraliser cette mesure à tous les Etats de l’espace à compter du 1er janvier 2014, sur la base de documents de voyage sécurisés (CIN et passeports) », indique le communiqué final.
Au cours du sommet de Libreville, les chefs d’Etat ont également examiné le rapport d’étape de la création de la compagnie communautaire AIR CEMAC. Tout en prenant acte des négociations entamées par l’équipe dirigeante, les chefs d’Etat ont relevé, pour le déplorer, les conditions posées par le partenaire stratégique qui « conditionne son engagement dans le projet à la levée de certaines incertitudes ». Aussi, ont-ils réaffirmé le principe de la libre concurrence sans monopole et instruit les ministres en charge de l’aviation civile à trouver des solutions appropriées pour la finalisation dans les meilleurs délais d’un accord de partenariat. (suite…)
World for Tchad : un show géant pour sauver des vies

Plusieurs artistes français tels que Kerry James, La Fouine, Singuila, Gasandji se produiront gratuitement le 26 juin lors d’un grand concert, à Paris. Les places pour assister à l’évènement sont au prix de 25 euros. Les fonds récoltés, estimés à 75.000 euros, serviront à la construction de 15 pompes à eau dans des villages tchadiens pour construire des puits. A l’initiative de ce projet, l’association World for Tchad, créée en 2010 par le Tchadien Guy Boypa, qui a pour but de mener des projets de développement au Tchad.
Ce n’est pas la première fois que l’association organise un concert de ce genre, assure la responsable chargée du projet: « L’année dernière déjà on avait organisé un concert. On a trouvé là un bon moyen de fédérer les Africains sur les problèmes que rencontrent le continent sans pour autant tomber dans le misérabilisme. En assistant à ce type d’événement, les gens chantent, dansent, s’amusent et contribuent à la réalisation d’actions concrètes » (suite…)
UNESCO : Le Tchad mérite le prix de la paix autant que la France
Je voudrais d’abord faire une analyse sur la situation au Nord-Mali avant de conclure pourquoi le Tchad mérite bel et bien le prix de la paix Houphouet Boigny autant que la France. Au lendemain de la chute de kadhafi, certains experts du Sahel ont prédit que la liesse allait être de courte durée. La fin de son règne de 4 décennies a été accompagnée de la démobilisation de milliers de combattants touaregs lourdement armés.
Le conflit qui secoue le Mali depuis bientôt 2 ans a donné raison a’ ces experts. Les soldats touaregs, qui avaient eu maille a’ partir avec l’armée malienne a’ plusieurs reprises dans les années 60, 70, 80 et 90, ont repris du service dans le nord désertique du pays et ont réclamé l’indépendance de ce territoire, l’AZAWAD, un pays touareg. (suite…)
Tchad : Les autorités exhortent les habitants à être solidaires et patriotes en donnant leur sang
Au Tchad où la demande de sang est de loin supérieure à l’offre, les autorités nationales ont exhorté, à l’occasion de la journée mondiale du don de sang, à un acte de solidarité et un devoir patriotique.
Depuis deux ans, le Centre national de transfusion sanguine ( CNTS) du Tchad, né sur les cendres de l’ancienne « Banque du sang », s’est vu doter d’un bâtiment flambant neuf, situé dans l’enceinte de l’Hôpital général de référence nationale, la plus grande structure sanitaire du pays.
Malgré les moyens techniques importants mis en oeuvre, le Centre est peu fréquenté et a du mal à assurer son rôle d’intermédiaire entre les malades et les personnes en bonne santé par manque de donneurs volontaires.
« L’Etat peut construire des très beaux bâtiments, on peut avoir les meilleurs techniciens, mais si les Tchadiens ne viennent pas donner leurs sang, le résultat sera toujours nul », déclare Dr M’Banga Djimadoum, directeur du CNTS. (suite…)
Tchad : les écoles coraniques se modernisent
Au Tchad, les écoles coraniques traditionnelles disparaissent peu à peu et cèdent la place aux « khalwa », des écoles plus modernes intégrant des matières telles la physique, les mathématiques ou des formations professionnelles.
« Dieu nous recommande d’enseigner le Coran que nous avons appris à nos enfants. A leur tour, ils l’enseigneront aux autres », déclare « faki » Abderahim. Dans sa « khalwa » érigée dans un bois au quartier Goudji, dans le IXème arrondissement de N’Djaména, ce » faki » (terme de l’arabe local désignant « marabout ») accueille une centaine d’enfants, âgés entre 12 et 15 ans.
A longueur de journée, les gosses récitent et mémorisent des versets coraniques, sous l’oeil et la férule des marabouts. « En principe, l’enseignement doit être gratuit. Mais, comme les conditions ne sont pas réunies, nous n’exigeons pas, mais suggérons aux parents de nous soutenir financièrement ou matériellement », ajoute « faki » Abderahim. (suite…)
Tchad : Idriss Déby Itno ulcéré
Lors de la remise du prix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix à François Hollande, le 5 juin à l’Unesco, pas un convive n’a adressé le moindre remerciement au Tchad pour son engagement dans la libération du Mali. Idriss Déby Itno l’a très mal pris.
Le 5 juin, au siège de l’Unesco, à Paris, dans le salon VIP où avaient pris place les huit chefs d’État africains invités à la remise du prix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, le président tchadien Idriss Déby Itno, seul dans un coin, ruminait sa colère. Seul le Gabonais Ali Bongo Ondimba est allé le voir pour tenter de le réconforter. Les flots de louanges adressées à François Hollande, le récipiendaire du prix, n’y étaient évidemment pour rien. Non, ce que le président tchadien n’a pas digéré, c’est que tout le monde, à commencer par Dioncounda Traoré, le chef de l’État malien par intérim, se soit abstenu du moindre mot de remerciement à l’adresse des militaires tchadiens, pourtant les plus impliqués dans le conflit. (suite…)
Mali : le Tchad «n’a jamais conditionné sa participation à la MINUSMA»
Le ministre tchadien des Affaires étrangères, Moussa Faki Mahamat, a salué hier la nomination du nouveau chef de la MINUSMA, Jean-Bosco Kazura, et assure que le Tchad «n’a jamais conditionné sa participation» à la mission.
«Le choix s’est porté sur un général rwandais, qui serait plus expérimenté. Nous l’assurons de notre soutien. J’ai dit, et je le répète, que pour nous, l’essentiel, c’est la réussite de cette mission», insiste-t-il, tout en rappelant que le pays avait été «sollicité» pour prendre la tête de la mission. «Le Tchad n’a jamais conditionné sa participation, ni à la MISMA, ni à la MINUSMA, au commandement», insiste-t-il. Déjà, le président du Comité de soutien aux forces armées tchadiennes au Mali, Abdelnasser Garboa, avait pour sa part avoué être « très déçu de cette décision ». « Je pense que nos forces n’ont plus rien à faire au Mali. Elles ont libéré le Mali ; elles ont fait leur travail. Il est temps, pour nous, de rentrer», avait-il alors ajouté.
Source : RFI
Minusma: Le Tchad, nouvelle icône de la solidarité interafricaine
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, a préféré le général rwandais Jean-Bosco Kazura pour diriger les forces de la Mission internationale de stabilisation du Mali (Minusma). Un choix conforme au principe mis en avant par plusieurs pays, de voir effectivement un « francophone » à la tête de la future force des casques bleus d’environ 12 600 éléments.
Jean-Bosco Kazura sera secondé par un général nigérien. Quant au chef d’état-major de la Minusma, il sera, lui, français. Pendant que la majorité des militaires sous son commandement seront issus de la force africaine déjà au Mali, la Misma.
L’insistance du Tchad de faire occuper ledit poste par le chef d’état-major de l’armée tchadienne, n’aura donc pas suffi. L’ONU a finalement opté pour ce général rwandais aux compétences avérées en matière de maintien de la paix, notamment en sa qualité d’adjoint au commandant des forces de l’Union africaine au Darfour (Soudan) avant le déploiement des casques bleus de l’ONU. (suite…)
Lettre ouverte d’un écrivain tchadien à Madame la Présidente de la Commission
A
Madame la Présidente de la Commission
De l’Union Africaine
Objet : L’Afrique est malade
Madame la Présidente,
Il y a cinquante ans que le continent africain a accédé à la souveraineté internationale. Cette indépendance avait nourri d’espoir chez les africains. Elle donnait le droit aux peuples d’Afrique de disposer d’eux-mêmes.
L’euphorie des africains était à son comble, nous avions pensé à cette occasion, oublier nos souffrances, nos humiliations, nos morts etc. Bref les traitements inhumains de la période coloniale ne devraient être que des épisodes du passé, pour nous peuple d’Afrique. Malheureusement, cette euphorie s’est vite transformée en tristesse, désolation, amertume, calvaire, enfer etc.
Le rêve d’une Afrique unie, forte et prospère s’est transformé en une utopie.
L’espoir de voir l’Afrique devenir une puissance économique mondiale s’est volatilisé.
Les dirigeants africains ont tué leurs compatriotes plus que les colonisateurs blancs.
Ils (Chefs d’Etats africains) ont pillé et continuent de piller le continent.
Des millions des africains continuent par mourir de faim et souffrent de la malnutrition.
Des milliers des jeunes africains fuient le continent et périssent en mer à la recherche des vies meilleures qu’ils ne trouvent pas en Afrique.
Des infrastructures adéquates n’existent pas du tout dans nos pays.
Nos Chefs d’Etats continuent par modifier les constitutions pour se maintenir éternellement au pouvoir au regard complice de l’Union Africaine. (suite…)
Libye, Niger, Tchad : Wild Wild South
Idriss Déby Itno et Mahamadou Issoufou ont beau n’avoir que peu de chose en commun, tant dans leurs itinéraires respectifs que dans leurs styles de gouvernance et leurs personnalités propres, ce qui les unit en cette mi-2013 est plus fort que ce qui les sépare.
Tous deux sont intervenus au Mali aux côtés de la France, tous deux sont devenus depuis la cible des jihadistes d’Aqmi, tous deux considèrent la Libye postrévolutionnaire comme la source de leurs maux et tous deux rappellent à l’envi, sur le mode du « je vous avais prévenu », les avertissements qu’ils avaient lancés à l’époque quant aux conséquences néfastes pour la région de la chute de Mouammar Kaddafi. Rendons au président tchadien ce qui lui appartient : il a été le premier, dès mars 2011, à formuler de telles mises en garde dans une interview à J.A., rejoint deux mois plus tard par son homologue nigérien lors du sommet du G8 à Deauville. Bon communicant, Mahamadou Issoufou est parvenu à faire oublier qu’il était allé plus loin encore que son voisin dans la défense d’un dictateur dont il souhaitait le maintien en Libye et dont il héberge aujourd’hui encore une poignée de proches. (suite…)
Le footballeur tchadien Karl Marx contacté par l’ES Sétif d’Algérie
L’attaquant international tchadien du Club Africain (Ligue 1 tunisienne de football), Karl Marx, devrait prochainement s’engager avec l’ES Sétif, champion d’Algérie en titre, a-t-on appris, hier, auprès du club phare des Hauts-plateaux.
De retour après un prêt à la formation marocaine de Difaa Al Jadida, Karl Marx a été contacté par la direction sétifienne et aurait donné son accord pour porter les couleurs l’Aigle Noir. La direction de l’ESS devra d’abord, pour concrétiser ce transfert, saisir son homologue tunisienne, d’autant que le joueur reste lié par un contrat avec le Club Africain. Le président de l’Entente, Hassan Hammar, est à la recherche d’un attaquant pour remplacer l’international Mohamed Amine Aoudia, qui a refusé de rempiler. L’ESS a enregistré, à ce jour, l’arrivée des deux anciens harrachis, Abdelghani Demou et Amine Touahri. D’autres joueurs pourraient leur emboîter le pas, à l’image de Hachoud (MC Alger), Dagoulou (MC Oran) et Tedjar (USM Alger).
Source: depechedekabylie.com
Mali: les dessous de la nomination du commandant rwandais de la Minusma
L’ONU a nommé, ce mardi 11 juin, un général rwandais à la tête de la Mission de l’Onu en cours de déploiement, au Mali (Minusma). Jean-Bosco Kazura a été préféré au candidat tchadien, le général Oumar Bikimo, qui a commandé le contingent tchadien au Mali. Pourquoi le Tchad, qui a le plus gros contingent au Mali, n’a-t-il pas obtenu le poste ? Et comment le Rwanda, qui n’a pas de contingent au Mali, a-t-il réussi à l’obtenir ?
C’est au Japon – au sommet nippon-africain de la Ticad – que le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a annoncé la mauvaise nouvelle au président tchadien, Idriss Deby. Pour Ndjamena, c’est une grosse déception tant sa candidature lui semblait la plus légitime. En effet, c’est l’armée tchadienne qui était en première ligne avec les Français, au nord du Mali, et qui a payé le prix du sang : 38 morts et des dizaines de blessés.
Alors comment expliquer une telle décision ?
D’abord parce que – même s’il était l’un des deux généraux qui commandait les troupes tchadiennes au nord du Mali – le général Bikimo n’a pas convaincu sur ses capacités politiques et stratégiques. En effet, être le chef militaire d’une mission onusienne de maintien de la paix c’est occuper, avant tout cela, un poste politique.
Ensuite, parce que c’est la première participation d’ampleur des soldats tchadiens aux opérations de maintien de la paix. Des novices – explique une source onusienne – qui ne connaissent pas les rouages du système onusien et qui pensaient arriver en terrain conquis.
Il se trouve aussi que les nominations, à ce niveau de responsabilité, sont le résultat de marchandage. Ainsi, la rivalité entre le Tchad et la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a profité au candidat rwandais qui est apparu comme une solution médiane.
La présence du Tchad, cette année encore, sur la liste noire des pays utilisant des enfants soldats a-t-elle joué ? Pas vraiment, explique-t-on côté onusien.
Mais à New York, entretemps, on sait bien qu’il faudra trouver un poste au Tchad, vu l’importance du contingent tchadien pour la Minusma. Le problème, c’est que Ndjamena n’a postulé sur aucun autre poste.
Appel au retrait des forces tchadiennes
« Tous les Tchadiens sont très déçus de cette décision. Ils sont d’autant plus surpris que dans la chaîne de commandement, il n’y a aucun officier général tchadien », a déploré Abdelnasser Garboa, journaliste et président du Comité de soutien aux Forces armées tchadiennes en intervention au Mali (Fatim), joint par RFI. (suite…)