Tchad : Début de construction d’une première basilique à N’Djamena
Le président tchadien, Idriss Déby Itno, a lancé le vendredi 05 avril, les travaux de construction d’une basilique et de restauration de la Cathédrale Notre-Dame de la paix dans la capitale.
La basilique de N’Djaména, sera la première au Tchad, un pays qui compte 52% de musulmans, 46% de chrétiens (catholiques et protestants) et 2% d’animistes. Elle est le symbole de la politique de paix sociale que le président Déby mène depuis quelques années pour consolider la cohabitation pacifique et le dialogue entre les différentes confessions religieuses.
Construite au quartier Habéna dans le VIIème arrondissement, au bord du fleuve Chari qui longe la ville, ce complexe architectural est entièrement financé par l’Etat tchadien.
Bâtie sur une superficie de 18.500 m², elle est composée entre autres d’un bâtiment de 5.000 places et d’une chapelle de 500 places, d’un parvis, d’un clocher de plus de 50 m de haut, d’un bâtiment R+1 devant servir d’archevêché et de chancellerie, deux bâtiments de logement des congrégations religieuses en charge de la gestion de la basilique, ainsi que des structures d’accueil comprenant un musée, un complexe multifonction et un restaurant.
L’architecture de la basilique prend également en compte la construction d’une procure, d’une infirmerie et d’un ensemble de blocs sanitaires. (suite…)
Tchad : Idriss Déby, nouveau patron de l’Afrique Centrale?
Depuis la mort de l’ancien président gabonais Omar Bongo Ondimba, la sous-région Afrique Centrale se cherche toujours un leader. Mais, il apparait de plus en que le président tchadien, Idriss Déby Itno, est en train d’endosser le costume du feu Omar. C’est du moins l’impression qui se dégage des récents événements en République Centrafricaine. En effet, pendant les négociations entre la Séléka et l’ancien gouvernement de François Bozizé, le Tchad a joué un rôle de premier plan.
Selon des indiscrétions, l’influence de Déby aura été décisive pour convaincre Bozizé de faire des concessions. Par exemple, de renoncer à un nouveau mandat en 2016. En outre, il faut bien dire que les hommes de François Djotodia ne seraient probablement pas entrés dans la capitale du pays si les soldats tchadiens et, plus largement, ceux de la FOMAC s’y étaient fermement opposés. Selon RFI, « Quand la Seleka a lancé sa première offensive sur Bangui, en décembre, les militaires tchadiens étaient intervenus. Principe de précaution, Ndjamena soupçonnait Michel Djotodia d’entretenir de bonnes relations avec la rébellion tchadienne. Mais dès janvier, le régime tchadien avait obtenu des chefs de la Seleka l’assurance que Bangui ne deviendrait pas la base arrière des opposants à Idriss Déby. (suite…)