Tchad: les autorités démentent l’infiltration de membres de Boko Haram
Les autorités tchadiennes se veulent rassurantes. Il y a quelques jours, l’hebdomadaire Jeune Afrique annonçait que quelque cinq cents éléments de la secte islamiste nigériane Boko Haram auraient réussi à s’infiltrer à Ndjamena, obligeant les autorités à renforcer les contrôles dans la capitale. Le Tchad, dont 1 800 hommes participent aux côtés des troupes françaises et de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) à la reconquête du nord du Mali, serait-il sous la menace terroriste ? Non, répondent les autorités.
De source sécuritaire, il n’y a pas eu 500 membres de Boko Haram infiltrés au Tchad. La même source parle de quelques dizaines de suspects qui ont été immédiatement pris en charge par les services qui sont sur les dents depuis plusieurs mois déjà.
Les mesures de sécurité de l’aéroport de Ndjamena, par exemple, ont été renforcées depuis plusieurs mois, causant d’énormes désagréments aux voyageurs et ceux qui les accompagnent.
Le Tchad devenu cible potentielle
En effet, depuis l’annonce d’une éventuelle participation du Tchad à la force internationale pour reconquérir le Mali, le pays est devenu une cible potentielle. Plusieurs notes de service ont fait mention de prêches pro-islamistes dans quelques mosquées de Ndjamena. (suite…)
Tchad: débat à l’Assemblée nationale sur une révision de la Constitution
Les élus du Mouvement patriotique du salut (MPS), qui dominent l’Assemblée nationale, ont modifié mardi certaines dispositions de la Constitution relatives notamment au statut du président de la République et à l’inamovibilité du juge, au grand dam des députés de l’opposition et des avocats.
Selon Moussa Kadam, président du groupe parlementaire MPS, les dispositions de la Constitution portant sur les incompatibilités des fonctions de Président de la République et son droit de citoyen d’animer un parti politique, « semblent très restrictives et méritent d’être révisées ».
M. Kadam et ses collègues du MPS ont soutenu que le président de la République, élu au suffrage universel direct sous la bannière d’un parti politique ou d’un regroupement de partis, a le droit comme tout autre citoyen de militer au sein de ce parti, mais sans y assurer des fonctions dirigeantes.
Cela a provoqué un tollé dans les rangs de l’opposition. Son chef de file, Saleh Kebzabo, a dénoncé une marche en arrière vers le parti-Etat où le président de la République est tout: chef de l’Etat et président du parti. (suite…)
Affaire Arche de Zoé : ses responsables condamnés et arrêtés par la justice française
Le président de L’Arche de Zoé, Eric Breteau, et sa compagne Emilie Lelouch ont été condamnés mardi à deux ans de prison ferme et arrêtés à l’audience, pour avoir tenté d’exfiltrer depuis le Tchad et vers la France 103 enfants présentés comme des orphelins du Darfour.
Le président de L’Arche de Zoé, Eric Breteau, et sa compagne Emilie Lelouch ont été condamnés mardi à deux ans de prison ferme et arrêtés à l’audience, pour avoir tenté d’exfiltrer depuis le Tchad et vers la France 103 enfants présentés comme des orphelins du Darfour.
Breteau et Lelouch vont faire appel a annoncé leur avocate. Cet appel sera formalisé « dans les 24 heures », a dit Me Céline Lorenzon à l’AFP, ajoutant qu’ils déposeraient également une demande de remise en liberté.
Alors qu’ils n’avaient pas assisté au procès, qui s’est tenu du 3 au 12 décembre devant le tribunal correctionnel de Paris, les deux principaux protagonistes de cette affaire, désormais installés en Afrique du Sud, se sont présentés mardi devant la justice pour le délibéré.
Ils ont été arrêtés par les gendarmes en vertu du mandat d’arrêt qui avait été délivré à leur encontre par le tribunal, conformément aux réquisitions du parquet. Ils avaient semble-t-il envisagé un tel scénario et préparé des sacs avec leurs effets personnels. (suite…)
Kidal : l’armée tchadienne rassure la population
Grâce à sa force de frappe aérienne, l’armée française a libéré successivement, à partir du 11 Janvier 2013, Tombouctou, Gao et autres localités où les islamistes ont établi leur empire dans le Nord du Mali. Des troupes terrestres françaises, souvent en compagnie de leurs frères d’armes maliens, font le ratissage et sécurisent les villes ainsi redevenues libres. Souvent, des scènes de liesses populaires accueillent les deux armées. Les deux gouvernements (français et malien) louent réciproquement le caractère exemplaire et sincère de l’amitié franco-malienne. Le clou de la victoire a été planté, le 1er Février 2013, à la fois à Tombouctou, Gao et Bamako, avec la visite au Mali du Président français, François Hollande.
Mais le 28 janvier 2013, l’armée française est entrée seule à Kidal, dernière grande ville du Nord Mali à être libérée des mains des djihadistes. Motif : les MNLA (Mouvement National pour la Libération de l’Azawad) ne veut pas voir l’armée malienne dans son fief. Cette assertion n’a pas été officiellement commentée par les gouvernements français et malien, mais plusieurs spécialises militaires et observateurs politiques en parlent dans les médias. Récemment, un porte-parole de ce mouvement séparatiste, basé en Europe, en a parlé ouvertement, dans les médias. Alors Kidal, une ville malienne, est interdite d’accès à l’armée du Mali?
Cette situation, quelque peu suspecte, inhabituelle et incompréhensible, met du sel dans la sauce de certains observateurs qui se posent des questions sur les vraies motivations de l’intervention française au Mali. Il est vrai que plusieurs otages français sont, depuis plusieurs mois, entre les mains des djihadistes qui occupaient le Nord Mali et que la France voudrait bien les retrouver vivants. Le MNLA aurait-il donné des gages aux autorités françaises de contribuer à leur libération ? En échange, la France aurait-elle promis à ce mouvement sécessionniste un certain rôle dans le Mali de demain? Bamako, en échange des efforts que déploie la France pour la récupération d’une partie de son territoire occupé, a-t-elle décidé, pour le moment, de laisser faire? (suite…)
visité d’amitié et travail du Président Idriss Déby Itno à Khartoum
Après le Caire où il a participé au 12ème Sommet de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI), le Président de la République IDRISS DEBY ITNO a effectué hier une visité d’amitié et travail à Khartoum
Comme par le passé, le Président Soudanais Oumar Hassan El-Béchir a déroulé le tapis rouge à son homologue IDRISS DEBY ITNO, ce jeudi 07 février 2013 à l’aéroport international de Khartoum. Le Chef de l’Etat et la délégation qui l’accompagne ont bénéficié de toutes les sollicitudes. La forte colonie tchadienne de Khartoum a tenu également à faire le déplacement de l’aéroport pour réserver un accueil chaleureux au Président de la République. Après une pause de quelques minutes au salon d’honneur, les deux Chefs d’Etat ont eu une longue discussion à la villa des hôtes, discussion élargie aux membres des deux délégations. Les questions sécuritaires, économiques et politiques liant les deux pays ont été abordées.
S’agissant de la construction du chemin de fer Moundou-N’Gaoundéré-Abéché-Nyala, le Chef de l’Etat soudanais a marqué son accord pour la concrétisation de ce projet qui tient particulièrement à cœur Président IDRISS DEBY ITNO. La partie soudanaise a même commencé la construction du rail El-Djéneïna-Adré. (suite…)
Le Nigeria gagne la Coupe d’Afrique des nations
Le Nigeria est devenu champion d’Afrique pour la troisième fois de son histoire en battant le Burkina Faso (1-0), en finale de la CAN-2013, dimanche 10 février à Johannesburg. Le Nigeria succède à la Zambie au palmarès et se qualifie ainsi pour la Coupe des Confédérations, qui se déroulera du 16 au 30 juin au Brésil.
Les Super Eagles se sont imposés dans un match décevant, grâce à un but à la 40e minute de l’attaquant Sunday Mba d’une superbe volée du gauche. Le Nigeria déjà titré en 1980 et 1994, étend son record de médailles africaines à 14 unités en 17 participations.
LE COME-BACK DU « BIG BOSS »
Les Nigérians, qui succèdent à la Zambie, renouent avec une histoire glorieuse, lorsque les Eagles étaient devenus les Super Eagles à la faveur d’un titre continental et d’une première participation à une Coupe du monde. C’était alors la génération en or des Okocha, Amokachi, Yekini, et… Stephen Keshi, actuel sélectionneur et qui a donc remporté la CAN comme joueur et entraîneur, le seul dans ce cas avec l’Egyptien Mahmoud El Gohary. Ce come-back du « Big Boss » à l’aura écornée par des expériences mitigées au Togo et au Mali, est d’autant plus méritant qu’en dépit de son record de population en Afrique (162 millions d’habitants), le Nigeria avait abordé cette CAN-2013, pour une fois, en outsider, après avoir été absent de l’édition précédente. L’équipe, délestée de monstres sacrés (Odemwingie, Martins), se présentait comme un amalgame entre joueurs du cru (Oboabona, Mba), jeunes qui montent en Europe (Moses, Emenike) et expatriés chevronnés (Obi Mikel, Enyeama). (suite…)
Tchad: Sommet extraordinaire de la CEN-SAD, le 16 février
La capitale tchadienne abritera le 16 février courant une session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD) dont les experts sont déjà en conclave à l’effet de plancher sur des questions et projets intéressant la réorientation des objectifs de l’Organisation sous régionale.
L’examen des questions politiques et sécuritaires et l’adoption de la déclaration et du Plan d’action y relatifs, figurent à l’ordre du jour du sommet de la CEN-SAD, créée en 1998 à Tripoli (Libye), a-t-on appris de source officielle tchadienne.
Les participants auront aussi à examiner les rapports de la session extraordinaire du Conseil exécutif prévue les 13 et 14 à N’Djamena, et de celle tenue à Rabat, en juin dernier, et au cours de laquelle les discussions ont tourné notamment autour de la refondation de la CEN-SAD et des pistes de sa réorganisation pour faire face aux nouveaux défis, sur fond d’inquiétudes face aux crises sécuritaires qui secouent la zone sahélo-saharienne. (suite…)
Hissène Habré face à la justice, un moment historique pour l’Afrique
Le tribunal spécial chargé de juger le Tchadien Hissène Habré ouvre ses portes au Sénégal vendredi, 22 ans après la destitution de l’ex-dictateur. Il s’agit de la première « chambre extraordinaire » mise en place par l’Union africaine.
« On nous jetait de l’eau à nous, les prisonniers, nous devions la lécher, comme des chiens, sur le sol ou sur nos corps », raconte Souleymane Guengueng, dans un témoignage paru dans le New York Times en 2001. L’homme, aujourd’hui âgé de 64 ans, a passé plus de deux ans enfermé dans les geôles du dictateur tchadien Hissène Habré (1982 – 1990), à la fin des années 1980. Depuis 22 ans, il se bat pour que le despote exilé au Sénégal réponde de ses crimes devant une cour de justice. Il est en passe de voir son combat porter ses fruits : vendredi 8 février, un tribunal spécial chargé de juger Hissène Habré s’ouvre à Dakar. L’ex-dictateur tchadien est poursuivi pour crimes contre l’humanité, crimes de guerre et torture.
« Mon espoir, et celui de toutes les victimes, est très grand. Nous avons besoin de ce procès, nous avons besoin de cette guérison psychologique. Il nous faut absolument la justice », déclare Souleymane, joint par téléphone à la veille de l’ouverture du tribunal. Pris à tort pour un opposant, il a été arrêté en 1988, puis incarcéré à N’Djamena. Pendant les deux années de son calvaire dans les prisons de la Direction de la documentation de la sécurité (DDS), la police politique d’alors, Souleymane a vu des dizaines de ses co-détenus mourir sous la torture. Lui-même a failli succomber à la dengue, puis à une hépatite contractées en prison. Il s’est juré, s’il parvenait à sortir vivant, de mener les tortionnaires en justice.
Des centaines de témoignages collectés
Il est libéré en 1990, après le coup d’État mené par Idriss Déby, actuel chef de l’État tchadien. Un an plus tard, l’homme fonde, aux côtés d’autres ex-détenus, l’Association tchadienne des victimes de crimes et de répressions politiques (AVCRP). Inlassablement, pendant plus de deux décennies, il écoute les victimes, consigne leurs récits, collecte des photos, des documents… (suite…)
Tchad : Saadie Goukouni Weddeye, enfant de l’exil
Rentrée à N’Djamena en 2011 après avoir grandi en Libye et en France, Saadie Goukouni Weddeye, la fille de l’ancien président tchadien, a fait son entrée au gouvernement. Portrait.
D’entrée de jeu, elle tient à l’assurer : elle ne recherche pas la lumière. Très discrète, Saadie Goukouni Weddeye, 32 ans, ne veut être jugée que sur ses résultats. Le 26 janvier, dans le cadre du remaniement gouvernemental, la fille de l’ancien président tchadien Goukouni Weddeye (à la tête du Gouvernement d’union nationale de transition entre 1979 et 1982) a été propulsée ministre de l’Action sociale, de la Famille et de la Solidarité nationale. « C’est une chance inestimable, mais je veux avant tout faire mes preuves », confie-t-elle d’une voix douce. Si sa nomination a été une surprise (elle l’a apprise à la télévision), cette conseillère juridique à l’Agence nationale des investissements et des exportations (Anie) a toujours été attirée par la politique. Une part de l’héritage de son père, sans doute, lequel est très présent à ses côtés : « Il est pour moi comme une boussole. »
Humanitaire
Cadette d’une famille de douze enfants, Saadie Goukouni Weddeye est née à Lagos (Nigeria) en 1980, à l’époque où les combats faisaient rage à N’Djamena, dans le sillage de la « guerre des neuf mois ». Après le coup d’État de 1982 au cours duquel Hissène Habré a déposé son père, elle est devenue malgré elle une « enfant de l’exil ». Jusqu’en 1996, elle a vécu à Tripoli (Libye), avant de s’envoler à l’âge de 16 ans pour la France, pays auquel elle se dit « très attachée ». À Tours, très impliquée dans le milieu associatif, notamment au Secours catholique, elle a décroché un master 2 juriste d’entreprise. Mais son regard est toujours resté tourné vers l’Afrique. Alors en 2011 Saadie a fait son retour à N’Djamena. (suite…)
Le Tchad dans la guerre au Mali, ce que la presse française ne dit pas !
Voici la réalité sur le terrain comme nous le confient les Forces Armées Tchadiennes en Intervention au Mali (FATIM).
A Gao… 26 janvier
Il était environ 20heures, les éléments du Dar, l’unité d’élite, ont commencé à être parachutés dans les environs de l’aéroport et de la base aérienne de Gao. En une heure, ces commandos prenaient possession de la plus importante caserne du Mali. C’est à ce moment que l’armée Française est venue en appui aux tchadiens par le bombardement aérien, l’héliportage des troupes et la sécurisation de l’aéroport de Gao.
D’ailleurs pour démontrer l’emprise du Tchad dans cette offensive, le ministre tchadien de la Communication, Hassan Sylla Bakari est le premier officiel africain à atterrir sur cet aérodrome. Au grand plaisir du Maire Sadou Diallo et des populations de Gao qui n’ont pas hésité à arborer le drapeau tchadien.
Et pourtant, la presse française rapporte que la ville de Gao est libérée par l’armée française et malienne ! Quelle reconnaissance faite aux Tchadiens ? (suite…)
Vient de paraître : Esquisse pour un Etat-Nation tchadien: Des crises à la reconstruction
« Esquisse pour un Etat-Nation tchadien » est un véritable coup de coeur d’un enfant grandi dans un pays meurtri et divisé. Et pour ne pas s’engloutir dans les bassesses des aînés, il appelle à une prise de conscience de tous les tchadiens pour un renouveau.Un renouveau à la fois intellectuel et sociétal.
Oui un Tchad nouveau fondé sur la justice sociale, l’unité, la liberté et la démocratie est possible pourvu que chacun se sacrifice et oublie son ethno-regionalisme. Sans sacrifice et compassion, rien ne peut se faire. Surtout qu’avec le printemps arabe, chacun a su que le changement n’est jamais impossible. Il suffit seulement de le vouloir sinon les régimes despotiques et corrompus s’éterniseront au pouvoir en rempilant les mandats. En somme, c’est un livre qui retrace l’histoire contemporaine du Tchad politique et économique avec objectivité. Rien n’est ménagé. Les pouvoirs, la politique, la société civile, la jeunesse, l’armée, la France sont abordés sans égard, surtout de pile et en face pour démontrer les rôles qu’ils ont joué dans l’abîme tchadien. Juste un regard pour connaitre le Tchad, son peuple et son devenir à la croisée de grandes mutations de notre siècle.
Biographie de l’auteur: Hassana Djidda Abdoulaye
Né en 1982,il est détenteur d’une licence en Philosophie et d’un master en Communication et Relations Internationales. Comme parcours professionnels au Tchad et au Bénin, il est devenu enseignant, chroniqueur politique, rédacteur adjoint du journal béninois Le Capital et chargé des programmes de l’ONG IFD Entrepreunariat. Il est marié.
Edité par: Editions universitaires européennes Broché: 128 pages
N’Djaména: La réfection des voies publiques devient un casse-tête
Depuis plusieurs mois, N’Djamena, la capitale est en chantier. Presque toutes les grandes voies qui traversent notre capitale sont en réfection. Cela est normal quand on veut faire de notre capitale une cité digne de ce nom. «Faire de N’Djamena, la vitrine de l’Afrique Centrale », comme l’a dit haut et fort le Chef de l’Etat Idriss Deby Itno, est le souhait de tout tchadien.
Comme on dit souvent, « on ne fait pas des omelettes sans casser des œufs ». La réalisation de ces travaux, bien que souhaitable et essentielle pour la modernisation de la ville, sont cependant à l’origine de beaucoup de désagréments et les usagers s’en plaignent.
Ces chantiers, pour la plupart, sont confiés à l’entreprise chinoise CGCOC qui, jusque-là, elle-même ne maitrise pas la date exacte de fin d’exécution des travaux qui lui sont confiés. Partout dans les quartiers concernés par ces travaux, l’on assiste à des embouteillages monstres qui sont souvent sources d’accident. Circuler dans ces quartiers devient un véritable parcours de combattant, un « casse-tête chinois», comme on dit : déviations à tous les coins de rue,obstruction des passages par les gros engins, soulèvement de la poussière qui réduit la visibilité, aspiration de cette poussière par la population riveraine de ces chantiers, etc. En tout cas, les conséquences de ces travaux sont néfastes pour les N’Djaménois, surtout que les rues de déviation ne sont pas arrosées,en tout temps, comme cela devait l’être. (suite…)
La route historique Kélo-Pala-Léré-frontière camerounaise bientôt construite
Le Président de la République IDRISS DEBY ITNO, accompagné de la Première Dame HINDA DEBY ITNO, a lancé hier à Kelo (Tandjilé) les travaux de bitumage de la route Kélo-Pala-Léré-frontière camerounaise
En donnant le premier coup de pioche de bitumage de la route Kélo-Pala-Léré-frontière camerounaise et ses différentes bretelles (Mbélé-Gounou Gaya/Moursalé-Baouré), le Président de la République IDRISS DEBY ITNO lance ainsi un projet de portée historique. En effet, trois régions sont directement concernées par cette route à valeur économique.
Il s’agit du Mayo-Kebbi Est, du Mayo-Kebbi Ouest et de la Tandjilé.
Les gouverneurs des trois régions citées ci-dessus ont, au nom des populations, remercié le Président de la République pour le lancement de ces travaux tant attendus par tous. Cet axe routier, ont-ils reconnu, contribuera inéluctablement à développer les trois régions, en les désenclavant. La construction de cette route s’inscrit également dans le cadre de l’intégration sous-régionale car elle va relier le Tchad au Cameroun. Pour les gouverneurs du Mayo-Kebbi Est, du Mayo-Kebbi Ouest et de la Tandjilé, le Chef de l’Etat travaille véritablement pour améliorer les conditions de vie des populations tchadiennes.
Longue de 286 km, la construction de la route Kélo-Pala-Léré-frontière Camerounaise et ses différentes bretelles a été confiée à deux entreprises chinoises. Les représentants des deux sociétés ont tenu à rassurer le Président de la République et les futurs usagers de cette route que les travaux seront effectués dans les règles de l’art et les délais impartis. Ils ont indiqué qu’ils feront appel à la main d’œuvre locale et beaucoup de jeunes recevront une formation adéquate. (suite…)