Un Mémorial inauguré mardi au Tchad
Le 19 septembre 1989, 54 français trouvaient la mort dans un attentat. Un avion DC10 français de la compagnie UTA qui avait décollé de N’Djamena (Tchad) à destination de Paris explosait, à hauteur du désert du Ténéré, au Niger.
Aucun des 170 passagers n’avait survécu. 48 ressortissants de la république du Congo, 25 Tchadiens, 9 Italiens et 4 Anglais avaient également trouvé la mort.
Cet acte terroriste est considéré comme le plus meurtrier perpétré contre la France. Six ressortissants libyens en avaient été reconnus coupables par contumace en 1999, et condamnés à perpétuité.
Pour la première fois, un Mémorial en hommage aux victimes sera édifié à N’Djamena, mardi prochain, à 9 heures 30. Il en existe déjà un dans le désert du Ténéré, un autre à Brazzaville (point de départ du vol), ainsi qu’une stèle au cimetière du Père Lachaise à Paris. Le Tchad était le seul pays tristement concerné par cet itinéraire meurtrier à ne pas encore avoir de Mémorial. Le manque sera réparé la semaine prochaine, lors d’une cérémonie en présence notamment d’Issa Ajideil, maire de N’Djamena, et de Guillaume Denoix de Saint Marc, président de l’association des « Familles de l’attentat du DC10 d’UTA ».