Tchad: les tensions sociales ne faiblissent pas
Au Tchad, le front social est toujours en ébullition. La grève de trois jours, observée en début de semaine à l’initiative des grandes centrales syndicales, pourrait reprendre mercredi prochain et les étudiants de l’université de la capitale persistent également dans leur grève entamée depuis plus d’un mois pour réclamer des arriérés de bourses.
La grève, entamée à l’appel de l’Union des Syndicats du Tchad (UST) et de la Confédération Libre des Travailleurs du Tchad (CLTT) « a été largement suivie dans tout le pays par les travailleurs », a confié à Xinhua François Djondang, secrétaire général de l’UST.
Le mouvement a paralysé des secteurs vitaux, à l’instar de la santé où le service minimum était maintenu à certains endroits.
Jeudi dernier, après trois jours de cessation de travail, les deux centrales syndicales ont décidé de suspendre leur mouvement. Cette suspension risque d’être de courte durée.
« Si le gouvernement ne satisfait pas à nos revendications, nous entamerons le 2 novembre prochain une grève illimitée », prévient Michel Barka, président de l’UST.