Tchad: la 3ème législature démarre
Le lundi 20 juin 2011 est la date qui entre dans l’anale de législation tchadienne. Les élus du peuple issus des législatives d’avril dernier se sont réunis en session extraordinaire plénière dans l’hémicycle.
Les nouveaux députés semblaient perdus dans cette immense salle de joutes oratoires tandis que les habitués jouaient aux connaisseurs de lieu. Cette première rencontre a été présidée par le doyen d’âge l’honorable Ouchar Tourguidi assisté de deux secrétaire de séance choisis parmi les plus jeunes conformément à l’article 7 du règlement intérieur.
Tchad: L’Institut français se mobilise pour la fête de la musique
Lors de cette 30ème édition, neuf sites abriteront les manifestations du 21 juin à N’Djaména.
Ce sont l’Institut Français du Tchad, l’espace Soubyanna Music, le centre culturel Al Mouna, l’espace Themacult, la maison de la culture Baba Moustapha, l’espace Afrique production, le centre de jeunes Don Bosco et la librairie la Source. Contrairement aux éditions précédentes, cette année, c’est en partenariat avec les Brasseries du Tchad que l’Institut Français du Tchad organise cette édition.
L’on note que pour la première fois l’IFT commémore la fête de la musique dans divers centres culturels et pour sa réussite, il s’active en ce moment pour lui donner un cachet spécial. Les artistes tchadiens de différentes corporations sont au programme et partageront avec le public dans ces différents endroits. Le public dansera au rythme du reggae, du hip-hop, du Ndombolo, de la rumba, du saï et différentes autres variétés de danses traditionnelles avec le ballet national du Tchad. Exceptionnellement cette année, la fanfare de l’armée nationale tchadienne accompagnée de quelques musiciens des éléments français au Tchad feront le déplacement de l’Institut Français du Tchad pour animer davantage l’événement. C’est l’occasion pour le public de les découvrir.
Le Président Centrafricain François Bozizé en vite de travail au Tchad
Il était 12 heures et 17 munutes quand l’avion transportant le président François Bozizé a foulé le sol tchadien. Il a été accueilli à son arrivée par son homologue tchadien, Idriss Déby Itno, et quelques membres du Gouvernement tchadien.
Cette visite de travail, qui n’a duré que deux heures, a permis aux deux chefs d’Etat de s’entretenir à huis clos dans le salon d’honneur de l’aéroport international Hassan Djamous de N’Djaména.
L’entretien entre les deux Chefs d’ Etat s’est déroulé à huis clos . Mais il porterait certainement sur les problèmes de la paix et de la sécurité entre les deux pays et dans la sous région. Il y’a juste 24 heures, un opposant tchadien est passé par les autorités centrafricaines pour manifester son désir de retour au pays. On se rappelle aussi qu’il y’a deux semaines, une rencontre tripartite Tchad/Soudan/ RCA a regroupé les Chefs d’Etat de ces trois pays à Khartoum.
Source: ATP
Pipeline Tchad-Cameroun : 161,36 millions USD de droits de transit perçus par le Cameroun
Le Cameroun a perçu 161,36 millions USD, soit plus de 76 milliards de francs CFA, de droits de transit depuis la mise en service en octobre 2003 du pipeline Tchad- Cameroun qui traverse son territoire sur près d’un millier de kilomètres, a-t-on appris d’un communiqué officiel publié vendredi à Yaoundé.
« Du 1er janvier au 29 janvier 2011, vingt et un (21) enlèvements de pétrole brut ont été effectués, pour un volume cumulé de 17,94 millions de barils, générant pour le Cameroun, un droit de transit de 7,38 millions de dollars US, soit 3,49 milliards de francs CFA environ (1 dollar US = 473,18 francs CFA) », le texte signé de l’administrateur-directeur général de la Société nationale des hydrocarbures (SNH), Adolphe Moudiki.
Ces ressources portent « à 161,36 millions de dollars US, soit plus de 76 milliards de francs CFA, le montant global du droit de transit perçu par le Cameroun depuis la mise en service du pipeline, en octobre 2003 », a précisé M. Moudiki, par ailleurs président du comité de pilotage et de suivi des pipelines.
Déclaration de la Mission des Services du FMI au Tchad
Communiqué: FMI Fonds Monétaire International
Une mission du Fonds monétaire international (FMI) conduite par M. Jaroslaw Wieczorek, Chef de Mission pour le Tchad, a séjourné à N’Djaména du 2 au 15 juin 2011 pour mener les consultations au titre de l’article IV des statuts du FMI.
A la fin de la mission, M. Wieczorek a rendu publique la déclaration suivante à N’Djaména aujourd’hui:
« En 2010, le secteur agricole a été le moteur de la croissance économique, ce qui a protégé le Tchad de l’impact de la crise alimentaire mondiale. Grâce à la bonne pluviométrie et aux soutiens divers apportés aux paysans, la croissance du PIB s’est établie à 13% et les prix à la consommation ont baissé de 2% ».
Le Tchad soutient l’UA pour demander un dialogue en Libye
Le Tchad soutient l’Union Africaine pour demander avec beaucoup de forces que le dialogue puisse s’instaurer le plus rapidement possible en Libye. Le Tchad s’inscrit dans la ligne de l ‘Union africaine : il faut un dialogue lorsqu’il y a une crise, a déclaré jeudi à Genève Abderamane Djasnabaille, ministre Chargé des Droits de l’Homme et de la Promotion des Libertés du Tchad.
Au cours d’une conférence de presse, le ministre tchadien a déploré que l’UA n’est pas entendue. « Nous voulons que la voix africaine à travers l’UE soit entendue. Or aujourd’hui, l’Afrique compte peu. Les bombardements continuent. Pour nous, il y a un danger de continuer à bombarder », a indiqué le ministre tchadien.
Le ministre tchadien a affirmé qu »aujourd’hui, pour l’UA et pour le Tchad, nous sommes loins de cette résolution du Conseil de Sécurité », qui disait empêcher le bombardement des civils libyens par des avions du gouvernement libyen. « Pour les perspectives, on ne sait pas si on va finir par la violence, par la guerre. Il faut un dialogue pour empêcher que les libyens de deux côtés d’en souffrir ».
Tchad/France: Point de presse du porte-parole du Quai d’Orsay
Paris, France, 15 juin 2011 – Point de presse du 15 juin 2011
Question – L’opposant tchadien Abderaman Koulamallah, revenu au pays en prenant au sérieux «la politique de la main tendue» du président Déby, dort depuis plusieurs jours en prison. Quelle réaction vous inspire cet épisode de la vie politique tchadienne ? N’y voyez-vous pas une menace sur les efforts de réconciliation nationale, particulièrement le retour des opposants encore en exil ?
Réponse – Nous avons appris l’arrestation du porte-parole d’une coalition rebelle tchadienne, M. Abderaman Koulamallah à son retour au Tchad le 8 juin. M. Koulamallah avait été condamné par la justice tchadienne au motif de sa participation à l’attaque rebelle sur Ndjamena fin janvier 2008.
Nous invitons les autorités tchadiennes à poursuivre le dialogue en vue d’une participation des anciens rebelles à la vie politique nationale, en application des accords du 13 août 2007. Ceux-ci visaient en effet au renforcement du processus démocratique au Tchad et appelaient l’opposition armée à rejoindre les négociations de paix déjà engagées afin de participer à ce dialogue politique. Les moyens d’apaiser ces relations avec les anciens rebelles et de les inciter à rentrer au Tchad doivent être recherchés.
Source: Appablog.wordpress.com
Affaire Ibni Oumar Mahamat Saleh: début des auditions des témoins à N’Djaména
Les auditions des témoins ont débuté à N’Djaména, au Tchad, pour faire la lumière sur la disparition, en 2008, du leader du Parti pour les libertés et la démocratie, Ibni Oumar Mahamat Saleh, également porte-parole de la Coordination des partis politiques pour la défense de la Constitution (CPDC).
Ce dernier n’a plus été revu depuis février 2008, lorsqu’il avait été arrêté par les forces de sécurité. A cette époque les combats opposaient, à N’Djaména, les troupes gouvernementales à une coalition de groupes rebelles.
« Le rapport de la commission d’enquête a situé les responsabilités, a auditionné des témoins ; on n’a plus besoin de tourner autour du pot », a déclaré l’un des fils Saleh, Hicham Mahamat Saleh.
Le PLD s’active
Après trois (3) ans et quatre (4) mois, la famille, les militants et les sympathisants du Parti pour les Libertés et la Démocratie (PLD) sont toujours à la recherche de la vérité en ce qui concerne la disparition de leur Secrétaire Général, père, époux et frère. C’est autour de ce sujet que le Secrétaire Général Adjoint de cette formation politique, M. Jean Baptiste Laokolé a animé une conférence de presse le vendredi 10 juin 2011 au siège dudit parti.
Report du XVème sommet des chefs d’Etat de la CEEAC
Le XVème sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), prévu pour mercredi 15 juin, à N’djamena, aété reporté pour des raisons questions techniques, apprend l’Angop de source de l’organisation.
Mardi, le Conseil des ministres des pays membres de la CEEAC était réuni pour aborder la préparation de ce grand évènement, et la délégation angolaise a été conduite par le secrétaire d’Etat aux Relations Extérieures, Manuel Augusto, intégrée du secrétaire d’Etat au Trésor, Manuel Neto Costa, le directeur pour l’Afrique et le Moyen-Orient dudit ministère, Joaquim do Espirito Santo, entre autres hauts fonctionnaires de l’Etat angolais.
Au cours de cette rencontre, les ministres des pays membres de l’organisation ont débattu des aspects comme le Programme de travail de l’évènement, le rapport sur la situation en République Centrafricaine,le Projet de communiqué final et le projet de programme de travail.
Tchad: Accord entre un rebelle et les autorités tchadiennes à Bangui
Le général Abdel Kader Baba Laddé, chef d’un petit groupe rebelle tchadien et le Médiateur de la République du Tchad Abderamane Moussa, ont signé lundi à Bangui un accord, relatif au retour des rebelles et leur chef au Tchad, a appris mardi l’AFP de source officielle.
Selon cet accord, annoncé à la radio, le général Baba Laddé s’engage à quitter la Centrafrique, à rentrer dans son pays, à collaborer avec le régime de N’djaména, à mettre fin définitivement aux hostilités entre son mouvement, le Front populaire pour le redressement (FPR) et le pouvoir.
L’accord tchadien a été signé au ministère du Désarmement à l’issue de deux jours de négociations a déclaré à l’AFP le général Xavier-Sylvestre Yangongo, ministre centrafricain du Désarmement.
Tchad : le prix du tabac a doublé à cause d’une panne dans la production
Une panne survenue dans les installations de la Manufacture des cigarettes du Tchad (MCT) a provoqué une forte hausse du prix du tabac.
Au lieu de 500 francs, le paquet de vingt bâtons est vendu à 1. 000 francs CFA par les détaillants et semi grossistes.
Chez les grossistes, un carton de cigarettes Fine (bleu ou rouge), plus prisé, s’achète au bas mot à 145.000 et 150.000 francs CFA.
« Nous avons des soucis techniques, nous avons été obligés d’arrêter la moitié de nos installations pour les remettre en l’état « , a expliqué Issouf Traoré, directeur général de la MCT.
Tchad: Abderhamane Koulamallah arrêté à N’Djamena juste après son retour au bercail
L’ancien porte-parole de la rébellion tchadienne de l’UFR, rentré de son propre gré à N’Djamena, a été mis aux arrêts mercredi par la justice. Abderhamane Koulamalah faisait l’objet d’un mandat d’arrêt pour ses activités au sein de la rébellion.
Avant le cas Koulamalah, des membres de la rébellion tchadienne, rentrés alors qu’ils étaient sous le coup de condamnations, ont été mis aux arrêts avant d’être relâchés suite à une grâce présidentielle.
Abdéramane Koulamallah, opposant armé et porte-parole de l’Union des Forces pour la Résistance (UFR), a foulé le sol Ndjaménois, le mardi, le 07 juin 2011. Ce retour est intervenu, après six ans d’exil.
C’est le médiateur national, Abdéramane Moussa qui a accueilli, l’ex-porte-parole de l’UFR. « Si c’était à refaire, je ne le referai pas », tels sont les propos phares prononcés par l’opposant à la presse.
Tchad : les prix des denrées alimentaires ne cessent de flamber
Les prix des denrées alimentaires augmentent sans cesse sur les marchés, au grand dam des ménages tchadiens alors que les différentes mesures prises par le gouvernement pour les faire baisser n’y ont rien fait.
« Je dépense 3.000 francs CFA chaque jour pour la ration alimentaire de la famille. Même avec cette somme, nous ne mangeons de la bouffe de qualité, mais c’est très souvent la boule avec du poisson séché au point où les enfants en sont dégoûtés », confie Dénéram Lucie, mère de quatre enfants.
Pour cette secrétaire de direction, comme pour la plupart des chefs de familles, il est très difficile de nourrir chaque jour sa progéniture et les visiteurs qui s’invitent inopportunément tous les jours à votre table.