Ibrahim Coulibaly, dit « IB » est tué, putschiste en chef d »une Côte d`Ivoire troublée (Portrait)
Ibrahim Coulibaly, dit « IB », aura été la bête noire de tous les régimes en place en Côte d’Ivoire durant une décennie de troubles, avant de périr mercredi sous le feu des forces du président Alassane Ouattara et de Guillaume Soro, son éternel rival de la rébellion de 2002.
Sergent-chef qui se rêvait président, le « général IB », comme il se faisait appeler ces derniers temps, a été derrière les soubresauts majeurs qu’a connus le pays depuis 1999, mais sans jamais jouer longtemps les premiers rôles. Le gouvernement a annoncé sa mort après une offensive sur son fief du nord d’Abidjan.
Né le 24 février 1964 à Bouaké (centre), deuxième ville de Côte d’Ivoire, Ibrahim Coulibaly entre dans l’armée en 1985.
Avec sa carrure de basketteur américain, il découvre le monde politique en devenant garde du corps de plusieurs personnalités, dont l’ancien Premier ministre Alassane Ouattara.
Sa carrière de putschiste démarre le 24 décembre 1999, avec le renversement du président Henri Konan Bédié. Il fait partie des meneurs du premier coup d’Etat de l’histoire du pays.
Idriss Déby donné gagnant au Tchad, l’opposition boycotte
Le président Idriss Déby devrait remporter sans coup férir l’élection organisée ce lundi au Tchad qui est boycottée par les trois principaux partis d’opposition.
Ces partis ont annoncé leur décision en mars en invoquant un manque de transparence à la suite du refus du gouvernement de revoir les listes électorales.
Leurs candidats – Abdelkader Wadal Kamougué, Ngarledjy Yorongar et Saleh Kebzabo – ont déclaré que des milliers de cartes d’électeurs non attribuées et remontant aux élections législatives du 13 février remportées par Déby et ses alliés restaient en circulation et risquaient d’être utilisées frauduleusement lundi.
Déby, qui pris le pouvoir en 1990 à la faveur d’un coup d’Etat militaire, a rejeté vendredi ces accusations. Après le retrait de ses principaux adversaires, il affronte deux candidats moins connus.
« Ils n’ont pas d’argent pour faire campagne, ils savent qu’ils seront battus, c’est la véritable raison de leur appel (au boycottage)« , a dit Déby lors d’une conférence de presse à sa résidence quelques jours avant le scrutin présidentiel.
« Les Tchadiens ne sont pas stupides. Ces gens (les trois candidats d’opposition) ont eu tort à plusieurs reprises, ils ne sont pas fiables. Vous verrez que la participation dépassera le taux de 50% réalisé lors des élections législatives« , a-t-il prédit.