Le ministre chinois des Affaires étrangères entame une visite au Tchad
Le ministre chinois des Affaires étrangères, Yang Jiechi, a entamé mardi soir à N’Djamena une visite officiel de 20 heures, inscrite dans une tournée dans cinq pays en Afrique.
Durant cette visite, le ministre chinois aura des échanges avec mon homologue le Ministre Moussa Faki Mahamat et les dirigeants tchadiens sur les relations bilatérales et les questions internationales et régionale d’intérêt commun.
« Le gouvernement et le peuple tchadiens ont travaillé inlassablement pour préserver la paix et la stabilité du pays, promouvoir le développement socio-économique et vivre en bonne entente avec les pays voisins, et leurs efforts ont porté des fruits réjouissants », a précisé le ministre chinois à son arrivée à l’aéroport de N’Djamena.
Ces dernières années, les relations sino-tchadiennes ont affiché une grande dynamique marqué par un développement rapide. En 2010, les échanges commerciales entre les deux pays se sont chiffrés à environs 700 millions de dollars US, soit une augmentation de plus de 200% par rapport au chiffre de l’année précédente.
Elections législatives au Tchad, pas d’incidents signalés
Les élections législatives organisées dimanche au Tchad, les premières depuis 2002, se sont déroulées sans incidents majeurs en dépit de certains retards observés dans des bureaux de vote, selon les observateurs du scrutin.
Ces élections étaient un test de l’emprise qu’exerce le président Idriss Déby, au pouvoir depuis 1990 et qui devrait briguer un nouveau mandat en avril.
« Selon nos observations, nous n’avons pas assisté à d’irrégularités, particulièrement pour ce qui est de la fraude« , a dit Louis Michel, qui dirigeait la mission d’observation de l’Union européenne.
Mais l’ancien ministre belge a toutefois relevé lors d’une conférence de presse que les opérations avaient débuté avec deux heures de retard dans de nombreux bureaux de vote.
La campagne électorale a été marquée par le renvoi, sur la demande de l’opposition, du président de la commission électorale. Ngarmajiel Gami était soupçonné d’avoir frauduleusement ajouté à la demande du chef de l’Etat huit candidats sur les listes soumises au vote.
La baisse du niveau du Lac Tchad accroît les risques de malnutrition et de maladies
Yakowra Malloum inspire le respect alors qu’elle entre dans le centre de Sultan, en plein milieu de Bol. Portant une large écharpe brillamment colorée, avec un motif compliqué de fleurs au henné le long de ses bras, elle ressemble à un bon nombre des autres femmes qui se sont réunies dans les dernières heures d’une chaude après-midi ensoleillée. Mais cette pharmacienne qualifiée, qui a passé les 20 dernières années au ministère de la Santé, est différente.
Enfant, elle a bravé l’autorité de ses parents en refusant de se marier à 12 ans et en poursuivant ses études. Elle a aujourd’hui l’intention de discuter d’une récente flambée épidémique, responsable de 174 décès et qui a touché plus de 6000 personnes. Elle souhaite aussi apprendre de la bouche des femmes comment elles font face à la situation.
Mme Malloum est retournée avec l’UNICEF dans sa ville natale de Bol. Elle fait partie d’une équipe qui y sera basée et s’attaquera aux nombreux problèmes de santé, tels que le choléra et la malnutrition, qui font de plus en plus de victimes chez les enfants du district.
« L’eau, c’est la vie »
Le Tchad, un pays enclavé d’Afrique centrale, a environ 11 millions d’habitants – dont plus de la moitié ont moins de 18 ans. C’est l’un des pays les plus pauvres du monde. Bol se trouvait autrefois sur les bords du Lac Tchad, lorsqu’il était l’un des plus grands lacs d’eau douce d’Afrique. Depuis 1960, la taille du lac s’est réduite de 95 pour cent et il pourrait disparaître dans les 20 prochaines années si on n’agit pas, selon les spécialistes.
Tchad: l’opposition à l’épreuve des urnes, pour les législatives, après 9 ans d’absence
Des élections législatives doivent se tenir dimanche au Tchad, un test important pour l’opposition qui a boycotté la présidentielle de 2006 et pourra ainsi mesurer son poids face au parti du président Idriss Deby Itno, au pouvoir depuis plus de vingt ans.
Ces législatives à un tour (proportionnelle) se tiennent à un mois et demi de la présidentielle d’avril et avant des locales en juin.
« C’est comme si on faisait le premier match d’un championnat« , déclare le porte-parole du Mouvement patriotique du Salut (MPS) du président Deby, Mahamat Hissène, ancien ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement.
Les dernières législatives remontent à 2002
Les principaux partis d’opposition (notamment la Fédération action pour la République, Far, et la vingtaine de partis de la Coordination pour la défense de la coalition, CPDC) avaient boycotté l’élection présidentielle de mai 2006 qui avait vu la réélection du président Deby, au pouvoir depuis 1990.
Cette fois, l’opposition va au scrutin. Entre temps, elle a signé après six mois de négociations sous l’égide de l’Union européenne l’accord du « 13 août 2007 » qui officiellement met le pays sur la voie de la démocratie et d’élections justes et transparentes.
Tchad : la campagne pour les législatives du 13 février se poursuit
Au Tchad, c’est le 13 février que les électeurs sont appelés aux urnes. La campagne électorale, qui se termine vendredi, a été marquée par des accrochages entre les militants des différents partis.
Pourtant, un code de bonne conduite avait été signé par 95 partis politiques en vue d’organiser des élections libres et apaisées. Quant à la distribution des cartes d’électeurs, commencée il y a plusieurs jours, elle se poursuit également.
Législatives tchadiennes: La deuxième vague d’observateurs déployée sur le terrain
24 observateurs de la Mission d’Observation Electorale de l’Union Européenne (MOE/UE) au Tchad sont déployés ce jeudi 10 février 2011 sur le terrain. Cette équipe vient rejoindre les 24 autres qui sont déjà en activité depuis le 14 janvier dernier.
Ces 48 observateurs couvriront l’ensemble du territoire tchadien. L’objectif de leur mission est d’observer toutes les phases du scrutin : de l’ouverture à la clôture des bureaux de vote. Ils suivront ensuite les décomptes des voix et la promulgation des résultats. Après ces phases, un rapport final présentera les conclusions de la mission contenant des recommandations en vue de l’amélioration des processus électoraux au Tchad.
L’ambassadeur du Tchad au Burkina Faso fait ses adieux au président Blaise Compaoré
Le Président du Faso a reçu le vendredi 4 février 2011, Brahim Mahamat IMAM, ambassadeur du Tchad accrédité au Burkina en fin de mission.
A sa sortie d’audience, le diplomate tchadien a indiqué qu’il est venu dire au revoir au Président du Faso après avoir passé quatre ans comme ambassadeur de son pays accrédité au Burkina Faso.
«Ce sont de sujets de coopération bilatérale entre le Tchad et le Burkina. Nous avons certes des accords-cadres signés depuis le 25 mars 2005 à Ouagadougou, mais souhaiterons que ces accords soient concrétisés par des bases juridiques c’est-à-dire des commissions mixtes. Notre souhait est que ces commissions se tiennent ici à la fin de l’année 2011 », a expliqué, Brahim Mahamat IMAM à la presse. En outre, le diplomate a souligné qu’il y a une forte communauté tchadienne au Burkina, environ 3000 personnes dont 1610 étudiants qui fréquentent des universités et instituts. Le Tchad souhaiterait également signé des accords culturels et scientifiques pour que les étudiants puissent bénéficier davantage de facilités.
Source: fasozine.com
Tchad. Il faut mettre un terme au recrutement et à l’utilisation d’enfants dans les conflits armés
De jeunes garçons qui n’ont parfois pas plus de 13 ans sont utilisés comme soldats par des officiers de l’armée nationale tchadienne et des groupes armés, déclare Amnesty International dans un rapport publié jeudi 10 février.
Plus de 40 mineurs qui ont été ou sont encore enfants soldats au Tchad et au Darfour décrivent la manière dont ils ont été forcés de rejoindre des groupes armés dans des témoignages dans le rapport Un avenir compromis. Les enfants recrutés par l’armée et les groupes armés dans l’est du Tchad.
« Il est tragique de voir des milliers de mineurs privés de leur enfance et manipulés par des adultes qui les entraînent dans leurs guerres », a déclaré Erwin van der Borght, directeur du programme Afrique d’Amnesty International. « Ces atteintes scandaleuses aux droits des enfants ne peuvent pas continuer. »
« Le gouvernement du Tchad, de même que les groupes armés tchadiens et soudanais opérant dans l’est du Tchad, doivent immédiatement cesser de recruter et d’utiliser des enfants de moins de 18 ans et doivent laisser partir tous ceux qu’ils ont enrôlés. »
Jusqu’à un demi-million de personnes obligées de fuir de chez elles à cause de la violence vivent désormais dans des camps pour réfugiés ou personnes déplacées dans l’est du Tchad.
Sénégal : Les altermondialistes marchent à Dakar pour un nouveau monde
Des centaines d’altermondialistes venant des quatre coins du monde ont marché dimanche dans les artères de Dakar pendant plus deux heures pour donner le coup d’envoi du onzième Forum social mondial.
Paysans, syndicalistes, hommes politiques, activistes des droits de l’homme, du genre, du commerce équitable, munis de banderoles, et de pancartes et vêtus de tee-shirts à l’effigie de leurs organisations, ont dénoncé le système capitaliste au cours de leur procession longue de plus de deux kilomètres.
Les altermondialistes, qui ont été rejoints à quelques kilomètres de l’arrivée par le président bolivien Evo Morales, ont terminé leur marche à l’Université Cheikh Anta Diop.
Devant la foule, Evo Moralès a encouragé les mouvements sociaux à s’organiser pour combattre le capitalisme nord-américain.« Aujourd’hui, nous devons nous battre face à l’impérialisme nord- américain (..) Le capitalisme est en train d’agoniser face à la rébellion des peuples du monde », a-t-il dit.
Les chantiers en panne de l’Afrique centrale
Air Cemac, passeport commun, Bourses… Le sommet des chefs d’État d’Afrique centrale de janvier 2010, à Bangui, se voulait celui d’un nouveau départ. Les principaux projets de l’intégration régionale devaient ainsi être relancés. Un an après, le bilan est plus que mitigé.
1. Air Cemac : toujours cloué au sol
Il y a un an, au sommet de Bangui, les chefs d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) avaient levé un des obstacles qui freinaient le décollage de la compagnie aérienne régionale en choisissant Brazzaville pour abriter son siège. Air Cemac devait décoller avant l’été 2010, le transporteur n’a jamais pris son envol. « Mettre en phase les intérêts de six pays dans un projet comme celui-là est un exercice très délicat », explique Jean-Marie Maguena, vice-président de la Commission de la Cemac et président du comité de pilotage du projet. Désormais, c’est chose faite, assure-t-on à la Commission. « Les six États ont accordé les droits de trafic à Air Cemac et donné leur contribution [10 % chacun, NDLR], soit 60 % du capital. La Banque de développement des États de l’Afrique centrale [BDEAC] a financé les 40 % restants », explique le vice-président.
Louis Michel au Tchad : en toute neutralité…
A écouter l’ex-commissaire européen au développement, Louis Michel, qui s’était déjà montré particulièrement accommodant avec le régime tchadien et ses complices français au moment de la « disparition » des opposants tchadiens en février 2008, interrogé sur sur RFI le 10 janvier dernier, on aurait pu croire qu’il venait d’être embauché comme porte-parole de la présidence tchadienne.
Il explique en effet qu’il n’a aucunement le sentiment que Déby puisse avoir une « volonté de manipuler » les résultats, car il « sait parfaitement qu’il est dans son intérêt premier (…) que ces élections soient incontestables ».
Interrogé sur l’hypothèse d’une majorité de l’opposition à l’assemblée en dépit de tous les précédents scrutins truqués, il « ne voit pas du tout pourquoi Déby ne l’accepterait pas » car ce dernier lui « a semblé tout à fait ouvert à cela » et « depuis des mois, il a beaucoup œuvré à recréer un climat de confiance ».
Un vent vert souffle sur le Tchad
Situé aux portes du Sahel, le Tchad est constamment menacé par la désertification. En effet, selon son Ministère de l’Environnement et des Ressources Halieutiques, le désert gagne le territoire tchadien à raison de 3 Km chaque année. Il est évident qu’à cette allure, il suffit de quelques décennies pour avoir un Tchad totalement aride.
Face à la permanence de ce danger, les autorités tchadiennes ont décidé de réagir et, cela, de plusieurs façons. D’abord, il s’agissait d’effectuer un travail de sensibilisation au niveau de la population locale pour lui faire comprendre l’importance de lutter contre l’avancée de la désertification. Pour ce faire, la Semaine Nationale de l’Arbre a vu le jour et, à l’occasion de sa 11è édition en 2010, laquelle s’est déroulée au village Al Chawahil, plus de 6000 arbres ont été plantés pour symboliser la volonté inlassable du gouvernement tchadien de s’opposer au désert.
Elections 2011: La distribution des cartes d’électeur pose problème
La distribution des cartes d’élections a démarré le 05 février 2011 sur l’ensemble du pays. A N’djamena, en sillonnant quelques bureaux de distributions des cartes d’électeur des 10 arrondissements de la capitale, il y a une confusion totale au niveau de l’organisation et de l’affichage des listes électorales.
A preuve, certaines personnes sont désorientées dans la recherche de leur nom sur la liste électorale. De fois, les noms inscrits sur la liste ne correspondent pas du tout aux habitants du même carré. Du coté des électeurs, l’on constate un manque d’engouement. Il n’ y a pas de bousculade dans les bureaux de distribution. Aucune file de personnes devant les bureaux. Dans tous les cas l’ambiance est la même: les électeurs ne se précipitent pas pour le retrait de leur carte.
Un électeur rencontré dans le 3ème arrondissement au bureau 3, Masngar Francois enseignant a justifié ce manque d’engouement par l’incivisme de certaines personnes qui minimisent leur devoir de citoyen et refusent d’être enregistrées sur la liste électorale.