Le Tchad dément la présence des mercenaires tchadiens en Libye
Le ministère tchadien des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale a dans un communiqué de presse, démenti mercredi, 23 février 2011, les informations véhiculées par les médias étrangers faisant état de la présence des mercenaires tchadiens en territoire libyen. «Les Tchadiens ne sont pas envoyés ou recrutés en territoire tchadien pour servir de mercenariat en Libye», note le texte qui indique que le Tchad n’est mêlé ni de loin ni de près aux événements douloureux qui se déroulent en Libye.
L’alibi de Kadhafi
Quel alibi pourrait avoir Kadhafi pour justifier ce qu’il fait à son peuple ?
A part la folie…
Il est question de plus de 2000 Libyens sacrifiés à l’arme lourde par le dictateur, qui, malgré la partie perdue d’avance pour lui, s’accroche encore au pouvoir.
Petit flash-back : Le 1 septembre 1969, Kadhafi a profité de l’absence du roi, parti faire sa cure annuelle, pour le renverser avec l’aide d’un groupe d’officiers : Kadhafi avait 27 ans, et depuis, il règnait en despote sur un pays d’un peu plus de 5 millions d’habitants.
Comme personne n’y voyait d’objection, il s’est nommé Colonel, puis dans la foulée « frère Guide, maitre de la Révolution » et enfin « roi des rois ». lien
Ça fait donc 42 ans qu’il tenait son peuple d’une main de fer, sans parlement, ni constitution, battant aussi tout les records de longévité du pouvoir de toute l’Afrique et du Moyen Orient.
Bilan de l’action de la MINURCAT selon le GRIP
Mise en place en septembre 2007 par le Conseil de sécurité de l’ONU pour faire face au conflit du Darfour et à ses conséquences au Tchad et en Centrafrique, la Mission des Nations unies en République centrafricaine et au Tchad (MINURCAT) a pris fin après trois années d’existence. Le Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité (GRIP) a publié un bilan contrasté de cette opération de paix intitulé « Bilan en demi-teinte d’une opération de paix : la MINURCAT en Centrafrique et au Tchad ».
Selon le GRIP, cette opération s’est en premier lieu heurtée au refus de l’Etat soudanais d’accueillir sur son sol une nouvelle mission des Nations unies. Après avoir rejeté toutes les propositions d’action qui lui avaient été faites, le gouvernement a finalement trouvé un compromis avec l’ONU : créer une mission hydride de l’ONU et de l’Union africaine au Darfour (MINUAD), afin que la majorité des troupes soit Africaine. La reprise des activités insurrectionnelles au Tchad, au Soudan et en Centrafrique en 2006 et la menace qu’elles représentaient pour les gouvernements ont également joué en faveur de la création de la mission.