Côte d’Ivoire: Début de l’arrivée des chefs d’Etat du panel de l’UA
Abidjan, Côte d’Ivoire – Le groupe de haut niveau de l’Union Africaine (UA) pour le règlement de la crise post-électorale ivoirienne a commencé à arriver lundi en fin de matinée à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, où il devra soumettre ses propositions de sortie de crise, a constaté sur place la PANA. Le premier à arriver est le président tchadien, Idriss Déby Itno.
Le panel des chefs d’Etat mis en place par l’Union Africaine soumettra des décisions ‘contraignantes’ à toutes les parties ivoiriennes, afin de sortir de l’impasse dans lequel se trouve le pays depuis le second tour de la présidentielle, le 28 novembre 2010.
La composition de ce panel de cinq chefs d’Etat avait été mise en cause par les jeunes patriotes ivoiriens, fidèles au président sortant, Laurent Gbagbo, en raison de la présence du président burkinabé, Blaise Compaoré, accusé d’être favorable à l’autre président proclamé, Alassane Ouattara.
Ce dernier, qui a participé aux travaux de Nouakchott, dimanche, s’est finalement désisté et ne viendra plus en Côte d’Ivoire.
Après avoir reçu, dimanche, à Nouakchott, en Mauritanie, le rapport des experts qui ont rencontré à Abidjan, du 6 au 9 février, toutes les parties impliquées dans le processus électoral de 2010, les présidents Mohamed Ould Abdel Aziz de Mauritanie, Jacob Zuma d’Afrique du Sud, Idriss Déby Itno du Tchad et Jakaya Kikwete de Tanzanie viendront soumettre leurs propositions de sortie de crise à Laurent Gbagbo et à Alassane Ouattara, les deux principaux protagonistes de la crise.
Libye. 500 morts au crédit de Khadafi
Le Colonel sous cocaïne qui maltraite son pays, la Libye, depuis 1969 a décidé que son peuple mourrait. Les Libyens vont donc mourir en masse, déja 500 morts ce matin, car le despote ne partira pas.
A l’inverse de la grande Tunisie dont le peuple bénéficia du soutien de l’armée, son voisin libyen est aux mains d’un détraqué mental qui s’offre avec ses pétrodollars des mercenaires. Désormais, de Tripoli à Benghazi, les avions de chasse sont employés pour mitrailler les foules. Depuis les hélicoptères, la garde rapprochée du Colonel Khadafi tire sur la population. Tous les moyens seront employés pour liquider la révolte.
Mais Khadafi n’a pas compris que c’en était fini de lui. Les libyens sont prêts à mourir pour qu’il parte. Qu’il dégage. Ils n’ont plus peur et surtout, ils n’ont rien à perdre. Ce pays est une caserne à ciel ouvert. Système éducatif quasi nul, absence de système de santé, l’est de la Libye négligée car peu favorable au tyran: zéro espoir de Tobrouk à Tripoli.
Le coût humain sera terrible, terrifiant. Mais Khadafi n’aura pas le dernier mot. Le dernier mort, sans aucun doute, mais sa fin est proche. Quand un peuple a décidé de ne plus avoir peur, il fait de grande chose.
Un tour au Salon International de l’Edition et du Livre de Casablanca
Par: Zenab Kaila (Tchad24 – Maroc)
La 17é édition du Salon International de l’Edition et du Livre (SIEL) se tient depuis le 11 février à l’office de foires et des expositions de Casablanca, en face de la mosquée Hassan 2.
Ce sont environ 742 éditeurs et exposants venus des 42 pays dont l’Italie en honneur qui se partagent les stands. Dans les centaines de stands, les amoureux du livre et de la lecture et autres simples curieux se bousculent. Les exposants rabattent plus ou moins les prix. Le SIEL est aussi une occasion de débats et de conférences dans les 3grandes salles de conférence aménagées à cet effet.