Législatives tchadiennes: La deuxième vague d’observateurs déployée sur le terrain
24 observateurs de la Mission d’Observation Electorale de l’Union Européenne (MOE/UE) au Tchad sont déployés ce jeudi 10 février 2011 sur le terrain. Cette équipe vient rejoindre les 24 autres qui sont déjà en activité depuis le 14 janvier dernier.
Ces 48 observateurs couvriront l’ensemble du territoire tchadien. L’objectif de leur mission est d’observer toutes les phases du scrutin : de l’ouverture à la clôture des bureaux de vote. Ils suivront ensuite les décomptes des voix et la promulgation des résultats. Après ces phases, un rapport final présentera les conclusions de la mission contenant des recommandations en vue de l’amélioration des processus électoraux au Tchad.
L’ambassadeur du Tchad au Burkina Faso fait ses adieux au président Blaise Compaoré
Le Président du Faso a reçu le vendredi 4 février 2011, Brahim Mahamat IMAM, ambassadeur du Tchad accrédité au Burkina en fin de mission.
A sa sortie d’audience, le diplomate tchadien a indiqué qu’il est venu dire au revoir au Président du Faso après avoir passé quatre ans comme ambassadeur de son pays accrédité au Burkina Faso.
«Ce sont de sujets de coopération bilatérale entre le Tchad et le Burkina. Nous avons certes des accords-cadres signés depuis le 25 mars 2005 à Ouagadougou, mais souhaiterons que ces accords soient concrétisés par des bases juridiques c’est-à-dire des commissions mixtes. Notre souhait est que ces commissions se tiennent ici à la fin de l’année 2011 », a expliqué, Brahim Mahamat IMAM à la presse. En outre, le diplomate a souligné qu’il y a une forte communauté tchadienne au Burkina, environ 3000 personnes dont 1610 étudiants qui fréquentent des universités et instituts. Le Tchad souhaiterait également signé des accords culturels et scientifiques pour que les étudiants puissent bénéficier davantage de facilités.
Source: fasozine.com
Tchad. Il faut mettre un terme au recrutement et à l’utilisation d’enfants dans les conflits armés
De jeunes garçons qui n’ont parfois pas plus de 13 ans sont utilisés comme soldats par des officiers de l’armée nationale tchadienne et des groupes armés, déclare Amnesty International dans un rapport publié jeudi 10 février.
Plus de 40 mineurs qui ont été ou sont encore enfants soldats au Tchad et au Darfour décrivent la manière dont ils ont été forcés de rejoindre des groupes armés dans des témoignages dans le rapport Un avenir compromis. Les enfants recrutés par l’armée et les groupes armés dans l’est du Tchad.
« Il est tragique de voir des milliers de mineurs privés de leur enfance et manipulés par des adultes qui les entraînent dans leurs guerres », a déclaré Erwin van der Borght, directeur du programme Afrique d’Amnesty International. « Ces atteintes scandaleuses aux droits des enfants ne peuvent pas continuer. »
« Le gouvernement du Tchad, de même que les groupes armés tchadiens et soudanais opérant dans l’est du Tchad, doivent immédiatement cesser de recruter et d’utiliser des enfants de moins de 18 ans et doivent laisser partir tous ceux qu’ils ont enrôlés. »
Jusqu’à un demi-million de personnes obligées de fuir de chez elles à cause de la violence vivent désormais dans des camps pour réfugiés ou personnes déplacées dans l’est du Tchad.