Tour préliminaire de la Ligue des Champions de la CAF: Tourbillon FC de N’Djaména s’évanouit devant le Raja de Casablanca (0-10)
Le Raja de Casablanca recevait en match aller de coupe africaine la formation de Tourbillon du Tchad, une équipe, pour le moins, inconnue sur le plan africain. Pourtant, à Ndjamena la capitale tchadienne, depuis sa création en 1988, Tourbillon, champion du Tchad a toujours montré ce dont-il est capable. Mais face aux marocains la débâcle commence dès la première minute de la rencontre officiée par le libyen M. Med Zaalouk qui donne le coup d’envoi de la partie! Les locaux mènent leurs assauts contre le camp tchadien. Par des sauvetages in extrémis le gardien portier Armel de Tourbillon préserve sa cage. Mais le répit sera de courte durée quand entre la cinquième et la huitième minute de jeu, les attaques marocaines se multiplient et la défense tchadienne plie. C’est le premier but de la rencontre qui annonce une série d’autres buts. En 30 min la détermination des joueurs du coach Mhamed Fakhir ne croise pas de résistance de la part de Tourbillon qui a du mal à rentrer dans le match. 08′, 11′, 17′, 23′, 27′, 29′, de la tête, du pied, de loin ou près des buts, les joueurs marocains sont à l’affût et ne ratent aucune occasion. A la mi-temps, Tourbillon FC de Ndjamena fait pâle figure et est mené six buts à zéro.
L’équipe de Tourbillon FC de N’Djamena
A la reprise, c’est avec un retard de 10 minutes, que les joueurs de FC Tourbillon font finalement leur retour sur la pelouse du complexe Mohammed V. Le match semble se disputer entre les deux équipes, malgré l’avantage des marocains qui salent l’addition à la 62ème min. Sur un contre rapide, le joueur du Raja trompe la vigilance du gardien Armel et met le ballon au fond des filets. C’est à la 65ème minute de jeu qu’enfin le club de Ndjamena sauve l’honneur grâce à un but d’Habib Saleh qui couvre parfaitement sa balle et décroche un tir croisé du gauche qui trompe El Had. Lequel n’a pratiquement rien fait de la soirée. A la fin du match, c’est sur un score fleuve de dix buts à un que le club du Raja de Casablanca remporte son premier match en tour préliminaire. Une rencontre qui fera certainement tâche dans l’histoire des deux clubs et dans celui de la coupe CAF.
Elections législatives tchadiennes: Le bal des ratés
Par: Hassana Djiddah Abdoulaye/ A l’approche des présidentielles et des législatives de 2011, la fièvre politicienne s’empare et suffoque l’actualité. En cascade, une lutte pour la survie se mijote dans la classe politique tchadienne. L’aube d’un suçoir aux alliances factices et nauséeuses se configure.
En 2011, après la célébration du cinquantenaire de l’indépendance, les Tchadiens seront convoquésà choisir leurs président de la République et représentants à l’Assemblée Nationale. D’ores et déjà, les campagnes pour les législatives sont déclenchées ; après la formation des alliances politiciennes et bidon. La dernière en date est celle du MPS- RDP- RNDP. Politiquement, celle-ci rend même les échéances présidentielles insensées, sans particularité. Non du fait du poids de deux leaders mais seulement de la finalité de cette alliance. Sans surprise, le Président IDI remportera avec un score à la burkinabaise. A priori, les dés sont déjà joués, surtout avec cette énième et nouvelle alliance. Pour nombre d’esprits éclairés, les chances de l’opposition politique, si elle existe encore, demeurent infimes. Rien n’arrêtera la marche du tandem Lool- Kascou- Deby en vue de « fortifier la vie politique tchadienne » et « de partir en rangs serrés à la conquête de nouvelles majorités ». Une alliance plus conjecturelle que circonstancielle.
Cinquantenaire du Tchad: Une célébration parisienne en trois actes
Une journée intellectuelle, une soirée officielle et une soirée de gala
Pas moins de trois journées ont été organisées pour célébrer les 50 années d’indépendance de la République du Tchad en France. Les Tchadiens ont été et se sont mobilisés pour célébrer dans la fraternité et la solidarité ces moments de débats et d’échanges d’idées, de réjouissances et de partage.
© journaldutchad.com
L’ambassadeur Hissein Brahim Taha de la Haute Représentation du Tchad en France et son épouse
La première à consisté en une journée de tables rondes sur les questions qui préoccupent de près ou de loin les populations tchadiennes. Des points d’histoire du pays ont été mis à jour comme l’engagement du pays au côté de la France au cours de la seconde guerre mondiale, ou encore comment l’université de Ndjamena et l’enseignement supérieur ont été sortis des fonds baptismaux. Les questions plus contemporaines ont également animé les débats: la diaspora tchadienne, le Lac Tchad, les sites patrimoniaux et même la littérature tchadiennes, 50 ans après. Les débats étaient à la hauteur de l’importance de l’assistance. Échanges d’idées, commentaires, contradictions, tout y était. C’est à la suite du film de Mahamat Saleh «un homme qui crie» que les participants, à cette première journée des festivités tchadiennes en France, sont allés jeter un coup d’œil sur le moulage du crâne de Toumaï exposé pour l’occasion dans le hall du Musée Dapper à Paris.
Elections législatives 2011: La campagne bat son plein
La campagne en vue des élections législatives du février 2011, connaît en cette 2em journée peu d’engouement, tant dans les différents quartiers généraux des partis politiques à N’Djamena que dans le Tchad profond.
Les partis et regroupements des partis politiques se sont adressés directement par l’intermédiaire de leurs portes paroles à leurs électeurs sur les antennes de l’Office National de Radio et Télévision (ONRTV). Aussi, dans un point de presse fait à son cabinet, le Ministre de la Communication, Porte Parole du Gouvernement, Kalzeubé Payimi Deubet a-t-il rassuré les partis politiques des dispositions prises par l’ONRTV pour couvrir la campagne en dépêchant une unité de reportage dans toutes les 21 régions du pays.
Air Cemac dans les starting blocks
Antoine Ntsimi, président de la Commission Cemac, Khaya Ngqula, PDG du transporteur aérien sud-africain South African Airways, ainsi que les ministres des Transports des six pays de la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) ont démontré leur volonté d’aller jusqu’à l’envol du premier avion d’Air Cemac, prévu d’ici l’année prochaine.
En effet, ils viennent de signer à Brazzaville un mémorandum portant sur l’emplacement du pavillon régional (siège à Brazzaville).
Des avancées notables ont ainsi été réalisées, singulièrement en termes d’approbation des statuts d’Air Cemac, du pacte des actionnaires et du protocole d’accord entre les pays de l’organisation sous-régionale.
A noter qu’il a été décidé au cours de cette rencontre que South African Airways, partenaire stratégique d’Air Cemac, détiendra 60% des actions.
Source: lesafriques.com
Tchad: Nouveau projet pour garantir l’eau potable et limiter les risques d’épidémies de choléra
Bongor – Au Tchad, à la mi-décembre, ont été enregistrés 6.369 cas de choléra et 180 décès : telles sont les dernières données fournies par le bureau des Nations Unies pour la Coordination des Affaires humanitaires. Le pays africain dispose de la plus faible couverture en eau potable (disponible seulement pour 44,7% de la population) et de structures sanitaires adaptées (couvrant les besoins de 12% de la population) de toute l’Afrique occidentale et centrale. Près de 90% de la population fait usage de latrines en plein air et seuls 14% des écoles disposent de toilettes. Afin de tenter de faire face à cette urgence, l’UNICEF, le gouvernement et la fondation néerlandaise Practica, se sont engagés dans un projet permettant de garantir l’eau potable et de limiter les risques liés au choléra.
Outre au manque d’infrastructures de base, le fait d’adopter un style de vie hygiéniquement adéquat constitue un problème économique pour les familles. Par exemple, la population de Bongor, une fois achevée le matériel distribué par les agences humanitaires, n’est plus en mesure d’acquérir régulièrement du savon et de l’eau de javel. Il serait en outre nécessaire d’opérer davantage dans le domaine de la prévention : certains ne comprennent pas l’importance de se laver les mains tant que l’un de leurs proches ne meurt de choléra. Dans une école de Bongor, l’Oxfam-GB a mis à disposition des toilettes temporaires.
Tchad: une entreprise de forage chinoise CNCL licencie ses employés
Une dizaine d’employés de la CNLC, une entreprise chinoise basé au Tchad, en charge du forage des puits de pétrole dans le bassin de Bongor, ont été licenciés. L’entreprise chinoise qui les emploient évoque des raisons économiques. Mais pour leur avocat, c’est une mesure de répression contre une grève qui dure depuis plusieurs semaines pour réclamer des salaires impayés.
Dans la lettre qu’elle a envoyé à ses employés licenciés, l’entreprise chinoise explique que c’est suite à une suspension de certains contrats qu’elle est obligée de licencier un nombre important de personnel. Pour l’heure, une dizaine d’employés seulement, des représentants du personnel pour la plupart, ont reçu des lettres de licenciement.
Tchad : Nouveaux axes de coopération internationale
Comme bien de pays du continent noir, le Tchad entretient habituellement des liens de partenariat avec l’Union Européenne ou encore les USA et ce, dans divers domaines. Mais, aujourd’hui, la politique de coopération internationale tchadienne est manifestement plus ouverte.
Parmi les bénéficiaires de cet élargissement, on compte, sans surprise, la Chine, tant elle rafle un nombre considérable de marchés africains aux puissances occidentales. Le géant émergent investit dans bien de régions tchadiennes. Au Nord de Djamena, la « China National Petroleum Corporation » (CNPC) finance à hauteur de 60% la construction d’une raffinerie de pétrole. Cette industrie, qui sera opérationnelle dès Juin 2011, pourrait conduire le Tchad à l’autosuffisance en matière d’hydrocarbures. Ce n’est pas tout, une cimenterie, en cours de construction à Baoaré (Sud-Ouest), constitue un autre projet sino-tchadien qui devrait se finaliser en Mai prochain.
Tchad: ouverture de la campagne pour les élections législatives
La campagne pour les élections législatives du 13 février au Tchad s’est ouverte dimanche, selon la Commission électorale nationale indépendante (Céni) tchadienne, qui a invité les candidats au respect de la loi et de leur propre « code de conduite » signé début janvier.
La campagne doit s’achever deux jours avant le scrutin, qui doit permettre de pourvoir 188 sièges de députés, a rappelé le président de la Céni, Yaya Mahamat Liguita dans un message diffusé à la radio et à la télévision samedi soir.
Durant cette période, a déclaré M. Mahamat Liguita, « la Céni invite tous les candidats en compétition au respect strict des dispositions du Code électoral et du code de bonne conduite des partis » et groupements politiques ainsi que des aspirants à un mandat législatif, document signé le 5 janvier.
Tchad: Il y a dix ans naissait le groupe Yeelen
Fini le suspens. Le groupe Yeelen est à N’Djaména comme promis, il y a six mois au public Tchadien. Yeelen est à N’Djaména pour fêter ses dix ans de carrière musicale. Les membres du groupe séjournent au pays de Toumaï depuis le début des célébrations du cinquantenaire de l’indépendance du Tchad dont ils ont été les invités. C’est à l’Institut Français de N’Djaména (ex-CCF) que le groupe a annoncé les trois concerts qui auront lieu les 21, 22 et 23 janvier respectivement à Santana Hôtel et à Afrique Productions d’Achille Baldal au quartier Moursal. Ainsi, «les 72 heures Yeelen» qui selon le groupe est un mini festival, permettront un grand brassage, un partage et surtout une communion entre Yeelen et les fans de la capitale tchadienne.
Ces trois concerts ne marqueront pas seulement les dix ans de carrière musicale pour le groupe Yeelen, mais permettront de présenter au public tchadien et aux mélomanes, le 5ème album du groupe baptisé «Rédemption» qui est déjà disponible. Il compte 12 morceaux. Estimant que l’Afrique n’a pas encore une bonne santé, Yeelen comme d’habitude dénonce à travers son nouvel opus, les tares de cette société africaine. Avec ces trois concerts, les N’Djaménois ont enfin la possibilité de faire la collection de tous les cinq albums produits par le groupe en dix ans d’existence. Cette fois-ci, les férus de la musique ne trouveront pas seulement le duo (Smarty et Mawndoé) sur scène, mais un trio, car il y a avec eux, la rappeuse Ivoirienne Nash.
AFFAIRE HISSENE HABRE: le Sénégal sommé de respecter la convention contre la torture
Le Sénégal doit « soit juger Habré, soit l’extrader », a rappelé, le 12 janvier, le comité des Nations Unies contre la torture, dans une lettre adressée à l’Etat du Sénégal.
Le Sénégal avait, en effet, évoqué un problème de financement de ce procès qui nécessite 27 millions d’euros. Sur ce, l’AFP nous apprend que de nombreux bailleurs de fonds (Union européenne, UA, Tchad, Belgique, Pays-Bas, etc..) s’étaient engagés, fin novembre, à apporter 8,5 millions d’euros pour les frais d’organisation du procès à Dakar.
Cependant, RFI annonce que le Commissaire chargé de la paix et de la sécurité de l’Union africaine, vient de proposer la mise en place de chambres spéciales au sein du système sénégalais, avec quelques juges nommés par l’Union africaine, dans la limite des fonds débloqués par la communauté internationale.
Rappelons que le président Sénégalais, Me Abdoulaye Wade, avait affirmé au mois de décembre 2010, dans un entretien avec la chaîne de télévision France 24 et la Radio France Internationale (Rfi), qu’il « n’est pas possible qu’un grand continent comme l’Afrique n’arrive pas à trouver un pays pour juger un Africain ».
Source: ladepechediplomatique.com
Quand la France détruit sa propre image
A la lumière de l’actualité de ces derniers jours, il devient maintenant nécessaire de se demander si la France est toujours la patrie des droits de l’homme comme elle aime le proclamer tout haut. On ne coupe pas les têtes des gens en France, il n’y a pas d’arrestations arbitraires (pourvu que ça dure !). La France est toujours un pays qui a tant des liens avec de nombreux Etats. Elle est passée de la puissance coloniale à l’allié responsable, ou pays ami, en tout cas elle a toujours son mot à dire sur ce qui se passe ailleurs, surtout quand il s’agit de ses anciennes colonies. La France aime bien se comporter en donneur de leçons, en défenseur des droits de l’homme. Mais quand c’est à son tour de recevoir en pleine face ces mêmes leçons, le coq gaulois chante tout son vocabulaire de la langue de Molière pour recadrer celui ou celle qui a osé lui reprocher quoi que ce soit. C’est ce que nous avons vécu l’été dernier avec le cas des Rom, du débat sur l’identité nationale, de la stigmatisation des étrangers avec le discours de Grenoble du président de la République. Ceci c’est ce qui s’est passé en France, c’est ce que les médias ont montré et tout le monde a fait son commentaire on a dit tout et n’importe quoi, eh bien, la liberté d’expression oblige. Revenons plutôt sur les rapports entre la France et certains pays dont les simples noms des dirigeants font frémir la population.
La France et sa diplomatie parallèle.
Les relations entre la France et certains dirigeants africains ne sont pas acceptables pour un pays qui se veut garant des droits de l’homme. Les bases de l’armée française dans les pays africains en dit long. En 2006 l’attaque contre les rebelles par l’armée française au Tchad pour protéger l’ami Idriss Debi est plus qu’une ingérence dans les affaires intérieures de ce pays. Omar Bongo s’était même payé la tête de Jean-Marie Bockel car celui-ci voulait signer l’acte de décès de la françafrique, ce qui n’était pas du goût de Bongo et Nicolas Sarkozy n’avait plus qu’à virer le secrétaire d’Etat chargé de la coopération. Le financement des partis politiques français par l’argent détourné par les dictateurs africain est à dénoncer.
Le rôle que doit jouer normalement la France.
Par rapport au titre du pays de droits de l’homme qu’elle se donne la France devrait normalement défendre justement les droits de l’homme et non des intérêts économiques dans ses anciennes colonies et même ailleurs. Elle doit plutôt encourager et soutenir les jeunes de ces pays dans leur lutte contre les dictateurs et leur accompagner dans leur désir de la démocratie. Cela est vraiment convenable pour un pays qui veut hisser très haut l’étendard des droits de l’homme. La France aurait dû réagir contre les tirs à balles réelles sur la population tunisienne. Elle a plutôt préféré se taire pour ne pas vexer l’ami Ben Ali et elle n’a pas pu lâcher le mot « dictature » pour qualifier le régime de l’ancien président tunisien.
le MPS tient son Vème congrès extraordinaire
En application des dispositions des statuts des organes dirigeants du Mouvement Patriotique du Salut (MPS), le Conseil National du Salut (CNS) a procédé ce samedi 15 janvier 2011 au Ministère des Affaires Etrangères à la tenue de la session ordinaire du CNS couplée du cinquième congrès extraordinaire. Quelques centaines de militants y ont pris part.
Dans son mot de bienvenue, le président du comité d’organisation de ces assises a adressé ses vœux de paix, de santé et de prospérité aux congressistes et à tous les tchadiens. Ahmat Mahamat Karambal a ensuite remercié le Président fondateur Idriss Deby Itno pour son soutien permanent au MPS. Aussi, a-t-il tenu à saluer la disponibilité des militants pour leur participation massive à cette rencontre extraordinaire.