Archive pour octobre, 2010

Session Afrique du Huitième Forum Mondial du Développement Durable à N’Djamena – «La sauvegarde du LacTchad»

LE LAC TCHAD:

assèchement, impacts environnementaux et socio-économiques et devenir

«Le Lac Tchad, jadis appelé « la mer intérieure de l’Afrique» s’assèche aujourd’hui. Sa superficie est passée de 25 000km² en 1960 à 2500km² à nos jours. Cette menace réelle de la disparition progressive du Lac Tchad constitue une catastrophe écologique, tout d’abord pour les êtres humains et cheptels qui vivent dans les bassins des fleuves Logone et Chari, principaux affluents du Lac Tchad, ensuite pour la faune et la flore ».  Extrait du discours de Son Excellence Monsieur IDRISS DEBY ITNOCopenhague, 17 décembre 2009

Président de la République du Tchad prononcé à la 15ème Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques.

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Session Afrique du Huitième Forum Mondial du Développement Durable à N’Djamena,

du 29 au 31 octobre 2010

Sur le thème: « La sauvegarde du Lac Tchad »                                  

Aujourd’hui, plus qu’hier, le monde est en proie à la désertification, aux perturbations climatiques et à la perte de la biodiversité. Un des exemples illustratifs de ce condensé des fléaux qui s’abattent sur nous est l’assèchement du Lac Tchad, un assèchement dont les impacts environnementaux et socio-économiques à moyen et long termes ne concerneront pas seulement les collectivités riveraines de cet espace lacustre,  pas seulement les populations du Cameroun, du Niger, du Nigeria, de la République Centrafricaine, du Tchad et de la Libye, pays membres de la Commission du Bassin du Lac Tchad mais au delà toute l’Afrique, toute l’Humanité. C’est pourquoi nous pensons qu’il faut toujours en parler pour entrevoir les solutions et les possibilités d’inverser cette tendance négative.

 

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Tchad, l’Etat néant de l’Afrique

Des rapports 2010 épinglent et classent le Tchad parmi les nations aux lendemains incertains partagées entre la guerre, la corruption et la mauvaise gouvernance. Même après 20 ans de « démocratie », le pays est à la bourre.

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Peu en sont aperçus tellement qu’ils sont pris par les décors des festivités marquant les 20 ans de règne du parti de Bamina, MPS et le cinquantenaire de l’indépendance. Le pays, particulièrement la capitale N’djaména s’embellit et le président Deby se fait le chantre de ce développement, qui ne cesse de recevoir des prix. Mais au fond, le pays de Toumaï se porte mal, même si les tenants du pouvoir demeurent impassibles. Il suffit de lire certains rapports publiés pour comprendre ce qui empêche le décollage du pays. Les rapports 2010 de la fondation Mo Ibrahim et de Transparency International attestent, pour une fois encore, les reculs et dérives de l’Etat tchadien. Les impedimenta de ceux- ci sont la corruption et la mauvaise gouvernance, érigés en système.

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Le lac Tchad en voie de disparition

« Le lac Tchad est en train de disparaître », affirme Abdoulaye Tcharimi, agent du ministère de l’Environnement, qui est né et travaille à Bol, la principale ville sur les bords du lac Tchad, dont la taille a été divisée par dix en 50 ans, selon certains experts.

Le lac Tchad, dont le sud borde le Cameroun et le Nigeria, est au centre d’un forum international de vendredi à dimanche à N’Djamena rassemblant des dizaines de dirigeants, experts et spécialistes de l’environnement.

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Tchad: Commémoration du 70e anniversaire de la France libre

A l’occasion du 70e anniversaire de l’Appel du 18 juin 1940 qui a donné naissance à la France libre, la Fondation Charles de Gaulle (CDG) organise du 25 au 30 octobre 2010 des commémorations successives au Tchad, au Cameroun et au Congo-Brazzaville. La première étape des manifestations s’est déroulée à N’Djaména ce mardi 26 octobre 2010 en quatre (4) séquences.

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Il y a eu d’abord l’inauguration de la Maison des Combattants réhabilitée par la Fondation Charles de Gaulle (CDG) suivie d’une cérémonie au Monument Eboué-Leclerc. Ensuite, le Président de la République Idriss Déby Itno a présidé la cérémonie de prise d’armes franco-tchadienne à la Place de l’Indépendance. Après le dépôt d’une gerbe de fleurs au Monument aux Morts par le Chef de l’Etat, c’est le Général Bruno Cuche, Gouverneur des Invalides qui a pris la parole pour situer le contexte de l’événement. S’adressant aux détachements français et tchadiens présents à la Place de l’Indépendance, le Général Cuche leur a rappelé le serment du Général de Gaule en ces termes : « L’honneur, le bon sens, l’intérêt supérieur de la Nation commandent de poursuivre la lutte aux côtés des Alliés et les troupes des deux (2) pays doivent être présentes à la victoire ». Le Général Cuche, par ailleurs ancien Chef d’Etat-Major de l’Armée de Terre française d’ajouter que c’est du Tchad, pratiquement de la Place de l’Indépendance qui jouxte l’ancien Camp Koufra, que se lança la colonne Leclerc en 1941 pour investir et faire tomber Koufra en Libye, apportant ainsi à la France sa première victoire depuis juin 1940. « Aussi, le nom de de Gaulle, d’Eboué et de Leclerc sont-ils indissociables de l’Histoire du Tchad », a souligné le Général Bruno Cuche.

 

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Le Président Idriss Déby Itno visite le quartier sinistré de Walia

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Les grosses pluies qui se sont abattues cette année sur l’ensemble du pays n’ont épargné aucune ville. N’Djaména n’a pas échappé aux inondations. Les quartiers périphériques de la capitale ont été particulièrement touchés. C’est le cas de Walia et Ngueli dans le 9ème arrondissement municipal de N’Djaména. A Walia et Ngueli, les pluies ont fait d’énormes dégâts. Selon des sources proches du comité chargé de dénombrer et recaser les sinistrés, l’ on a dénombré plus de 3420 familles victimes d’ inondations. Plus de 1000 familles sont déclarées vulnérables, c’est-à-dire sans abris.

 

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Les enfants oubliés de l’Arche de Zoé

Trois ans après la révélation de l’affaire, que sont devenues les victimes ? Le 25 octobre 2007, plusieurs membres de l’Arche de Zoé étaient arrêtés au moment d’embarquer 103 enfants tchadiens vers la France. Notre reporter a retrouvé quelques-unes de ces victimes, à la frontière soudanaise

Les enfants oubliés de l’Arche de Zoé dans ACTUALITES zoe_article

Les 103 enfants, qui devaient être embarqués du Tchad vers la France par l’Arche de Zoé, ont été accueillis à l’orphelinat d’Abéché d’octobre 2007 à mars 2008.

Maître Amady Nathé, impatient, regarde sa montre. L’avocat tchadien est attendu au palais de justice de N’Djamena. Il n’a pas de temps à perdre avec une vieille histoire qui remonte à octobre 2007. Pressé d’en finir, il consent à ouvrir ses archives.

Le dossier Arche de Zoé y tient en quelques feuilles. La chemise renferme le jugement du tribunal contre l’association coupable de tentative d’enlèvement de 103 enfants tchadiens, et c’est à peu près tout. Non, Me Amady Nathé n’a pas sous la main les coordonnées de ses clients, les familles des victimes.

À l’Unicef, le personnel n’en sait guère plus. L’agence des Nations unies, qui avait participé à la protection des enfants et à leur retour auprès de leurs proches, ne s’occupe pas du suivi individuel des intéressés. À défaut d’être réactualisés, les dossiers dorment toujours dans les bureaux d’Abéché, la dernière grande ville dans l’est du Tchad.

D’après les documents, 96 enfants ont été remis à leurs familles dans trois communes des environs, Adré, Tiné et Biltine. Six autres « réunifications » ont été organisées à Adikong, village soudanais près de la frontière.pix_trans dans ACTUALITES

« Les gamins sont partis mais l’affaire demeure sensible »

pix_transLes derniers enfants ont quitté Abéché en mars 2008. Personne ne les a aperçus dans les rues de la préfecture du Ouaddaï depuis cette date. À l’intérieur de l’orphelinat qui les avait accueillis d’octobre 2007 à mars 2008, le sujet n’est plus à l’ordre du jour. Enterré.

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Tchad: les réfugiés vivent « la peur au ventre » avec le départ de la Minurcat

gozbeda.jpgL’inquiétude gagne du terrain parmi les réfugiés et déplacés dans l’est du Tchad depuis l’annonce du départ de la Minurcat, la force des Nations Unies qui assurait leur sécurité depuis trois ans.

« Nous avons commencé à oublier nos souffrances depuis que nous sommes au Tchad avec à nos côtés les forces de la Minurcat, mais si ceux-ci doivent partir, on se demande bien quel sera notre sort », déclare Daouad Abderassoul, leader des réfugiés soudanais du camp de Djabal, à Goz Beida dans l’est du pays.

« Depuis que nous avons appris que la Minurcat (la force des Nations unies) doit quitter le Tchad, nous dormons la peur au ventre », ajoute-t-il.

A Goz Beida, les 300 Casques bleus irlandais ont levé le camp il y a une semaine. Dans cette région où l’insécurité règne, une centaine de Népalais sont venus les remplacer mais leur mission consiste uniquement à assurer la sécurité de la base de la Minurcat jusqu’au départ définitif.

Les quelque 450.000 réfugiés et déplacés de la région sont une proie facile pour les braqueurs, bandits et autres coupeurs de routes.

« La Minurcat est en train de partir, il faut de la sécurité autour du camp », s’inquiète Aché Hisseine Abakar, représentante des femmes réfugiées du camp de Djabal, où vivent depuis 2003 quelque 16.000 personnes ayant fui la guerre du Darfour dans l’ouest du Soudan voisin.

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Le sommet de la Francophonie de Montreux : place aux présidents

Le sommet de la Francophonie a entamé ses travaux à Montreux, en Suisse, en présence d’une vingtaine de chefs d’État. La diffusion du français, la gouvernance mondiale et le développement durable sont au menu jusqu’à dimanche. De même que la reconduction du secrétaire général de l’OIF, Abdou Diouf, et la désignation de Kinshasa (RDC) pour le prochain sommet, en 2012.

Officiellement, le XIIIe sommet de la Francophonie débutait vendredi 22 octobre à Montreux, en Suisse, sur les bords du lac Léman. Soit avec presque un jour d’avance, grâce à la rigueur helvétique. Les autorités de la Confédération avaient tout prévu. Après le Conseil permanent et la Conférence ministérielle de la Francophonie, les 19 et 20 octobre, les délégations des 56 pays membres et 14 pays observateurs ont été acheminées par la route, depuis Genève jusqu’à Montreux.

Cette logistique impressionnante n’a subi aucun raté et, le 22 au soir, on pouvait rencontrer dans les salons d’honneur des deux palaces de la ville une vingtaine de chefs d’Etat. Parmi eux notamment : Idriss Déby Itno (Tchad), Blaise Compaoré (Burkina), Paul Biya (Cameroun), Denis Sassou Nguesso (Congo Brazzaville)… et Joseph Kabila (RDC) qui aura maintenu jusqu’au bout un insoutenable suspens. Après avoir boudé il y a deux ans la grand-messe à Québec, au Canada, cette fois le président congolais a fait le déplacement.

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Nouveau procès pour l’Arche de Zoé

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Déjà condamnés au Tchad, six membres de l’association seront de nouveau jugés en France.

Six membres de l’Arche de Zoé sont amenés à faire face à un nouveau procès, cette fois à Paris, pour avoir tenté de faire venir 103 enfants en France. Certains avaient été déjà condamnés au Tchad pour leur croisade humanitaire avortée.

Eric Breteau, le président de l’association, et Emilie Lelouch comparaîtront pour escroquerie, aide à l’entrée et au séjour irrégulier de mineurs étrangers en France et exercice illégal de l’activité d’intermédiaire en vue d’adoption. Ils encourent dix ans de prison et 750.000 euros d’amende.

Le reste de l’équipe aussi poursuivie

Le médecin Philippe van Winkelberg et le logisticien Alain Péligat sont eux aussi renvoyés pour aide à l’entrée et au séjour irrégulier de mineurs étrangers en France. Les juges n’ont en revanche pas retenu les accusations d’escroquerie et d’exercice illégal de l’adoption.

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Tchad: des mouvements rebelles assurent continuer la lutte armée (AFP)

Deux mouvements rebelles tchadiens qui appartenaient à la coalition de l’Union des forces de la résistance (UFR) ont affirmé vendredi à l’AFP vouloir « poursuivre la lutte armée », après une déclaration contraire d’un porte-parole de l’UFR, Abderaman Koulamallah.

Joint au Mali depuis Libreville, le capitaine Ismaïl Moussa du Front pour le salut de la République (FSR), a affirmé: « Nous ne sommes pas d’accord avec les déclarations de Koulamallah. Nous ne rentrerons pas sans conditions. Nous sommes prêts à poursuivre la lutte armée s’il le faut ».

« Nous ne sommes pas des moutons pour rentrer sans conditions simplement parce qu’il y a une reprise des relations entre le Soudan et le Tchad », a poursuivi M. Moussa.

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Vie chère au Tchad: le président Deby réclame « de l’ordre dans les marchés »

photo267.jpgLe président tchadien Idriss Deby Itno a demandé mercredi 20 octobre aux autorités de son pays de « mettre de l’ordre dans les marchés » face à la flambée des prix des denrées alimentaires, lors d’une réunion avec le gouvernement et des opérateurs économiques à N’Djamena.

« Depuis cinq mois, les prix des denrées alimentaires de première nécessité ont flambé. (…) Je demande aux forces de l’ordre, aux autorités administratives et traditionnelles d’user de tous les moyens légaux pour mettre de l’ordre dans les marchés aussi bien à N’Djamena que dans les provinces », a déclaré M. Deby lors de cette rencontre à la présidence.

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Tchad: Ministère de l’Administration du Territoire : M. Kedellah Younous Hamidi prend ses fonctions

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M. Ahmat Mahamat Bâchir, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique sortant a passé le mardi 19 octobre 2010, les rênes du pouvoir du département à son collègue M. Kedallah Younous Hamidi précédemment ministre de la Communication, Porte Parole du Gouvernement. La cérémonie de passation de service s’est déroulée dans l’enceinte du Ministère de l’Intérieur en présence de nombreux cadres du département.


Dans son discours de circonstance, M. Ahmat Mahamat Bâchir, qui a géré pendant plus de quatre ans ce département qui vient d’être scindé en Ministère de l’Administration du Territoire et Ministère de la Sécurité Publique et de l’Immigration, a rappelé quelques réalisations durant son séjour à la tête dudit ministère. Il a cité, entre autres, la dotation en moyens roulant la plupart des chefs d’unités administratives, la construction ou la réfection des bureaux et résidences des gouverneurs, la tenue de deux conférences des chefs traditionnels en 2007 et 2010 respectivement à Biltine et à Guereda.

Au ministre entrant, M. Ahmat Mahamat Bâchir a précisé que la tâche qui l’attend est immense. De nombreux projets attendent encore leur réalisation à court et moyen terme. Il s’agit entre autres de la finalisation du renforcement des capacités en ressources humaines dans l’Administration du Territoire, la poursuite de construction des bureaux et résidences des gouverneurs, la revalorisation des émoluments des chefs d’unités administratives.

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Annulation ou non des poursuites : Hissène Habré fixé sur son sort dans 13 jours

afairehisseinhabr.jpgLa Cour de justice de la Cedeao maintient toujours le suspense sur le procès de Hissène Habré. La juridiction sous régionale devrait rendre son verdict sur la requête d’annulation des poursuites contre l’ancien homme fort du Tchad, hier mardi. Mais la décision est ainsi reportée jusqu’au 2 novembre 2010. En attendant, Hissène Habré reste en détention surveillée à son domicile, sis aux Almadies, sous haute surveillance de la gendarmerie nationale.

Le Sénégal va-t-il surseoir à sa volonté d’organiser le procès contre l’ex-président tchadien, Hissène Habré ? La cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest va-t-il, elle aussi, accéder au vœu des avocats de Habré qui veulent l’annulation des poursuites enclenchées par le Sénégal contre leur client ? Le Tchad risque-t-il de perdre les deux milliards versés dans les caisses de l’Etat sénégalais, en guise de contribution pour l’organisation du procès de son ancien président ? Les réformes déjà entreprises par le pays du président Wade ainsi que les démarches de l’Union européenne allant dans le sens de l’ouverture du procès, auront-elles les résultats escomptés ? La décision de justice attendue, à cet effet, aurait été la réponse à toutes ces interrogations qui taraudent aujourd’hui les analystes de la chose judiciaire. La Cour de justice de la Cedeao a ainsi fait faux bond aux observateurs qui attendaient, hier, de savoir si le procès du président Habré aura lieu.

Cette juridiction maintient ainsi le suspense jusqu’au mardi 2 novembre de l’année en cours. La confirmation de cette information émane des avocats constitués dans le dossier Hissène Habré. Le sort de l’ancien homme fort du Tchad reste, aujourd’hui, suspendu à cette date attendue, avec impatience, par l’association des familles des rescapés et celles des victimes des exactions, massacres, arrestations arbitraires et exécutions sommaires de détenus politiques. Elles dénoncent aujourd’hui les pratiques systématiques de tortures et de répressions aveugles et sanglantes dans le sud du Tchad, dont leurs parents ont été victimes, sous le régime du président Habré et particulièrement à l’encontre des ethnies musulmanes arabes, Zaghawa et Madjerai.

Cette décision, attendue de la juridiction sous-régionale africaine, devrait faire suite à la sollicitation des avocats de Hissène Habré (les Sénégalais El Hadj Diouf et Ciré Clédor Ly, le Français François Serres et le Malien Mamadou Konaté) qui demandaient l’annulation de la procédure en cours contre leur client. Motif invoqué par les avocats de Habré pour que le Sénégal soit sommé de surseoir à sa volonté d’organiser le procès pénal : les tribunaux sénégalais s’étaient déjà déclarés incompétents pour juger Hissène Habré. Cela s’est traduit par l’annulation de l’inculpation pour crimes contre l’humanité et actes de tortures. Mais également ils s’étaient déclarés incompétents sur la demande d’extradition, formulée alors par la justice belge.

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