Archive pour juin, 2010

L’appel pour le Darfour

darfur.jpg Tchad24 s’associe à la pétition adressée aux chefs de gouvernements des Etats membres de l’Union européenne, lancée par le Collectif Urgence Darfour. D’abord, le texte de la pétition. Plus bas, la liste des signataires.

« Pour une force de protection internationale au Darfour, 

L’Europe doit se réveiller »

Euro-pétition d’urgence aux chefs de gouvernements de l’Union européenne et aux institutions de l’Union européenne pour l’envoi immédiat d’une force de protection internationale au Darfour. 

« A Mesdames et Messieurs les chefs de gouvernement des États membres de l’Union européenne,

A Monsieur José Manuel Barroso, Président de la Commission européenne,

A Monsieur Javier Solana, Haut représentant de l’Union européenne pour la politique étrangère et de sécurité commune.

Nous, citoyens français et européens, ne pouvons rester plus longtemps indifférents et passifs face à la véritable guerre contre les civils qui se déroule actuellement au Darfour, dans l’ouest du Soudan.

L’armée soudanaise et les milices janjawids  ont massacré par villages entiers, principalement en raison de leur identité « africaine noire », leurs concitoyens fours,massalits, zaghawas… qui constituent la majorité des six millions d’habitants du Darfour.

Certains parlent du premier génocide du XXIsiècle.

L’ONU a qualifié les exactions commises contre les populations de crimes de guerre et  de crimes contre l’humanité, et a saisi la Cour pénale internationale.

L’action humanitaire est intentionnellement entravée par le gouvernement soudanais: des ONG ont ainsi été obligées de suspendre leurs programmes et de quitter la zone, quand elles n’ont pas été tout simplement expulsées.

Aujourd’hui selon les observateurs des Nations unies, plus de deux millions et demi de réfugiés ou personnes déplacées n’ont pas ou plus accès à l’aide internationale et sont désormais exposés à la mort par malnutrition et maladie.

Cette situation insupportable qui perdure au Darfour déstabilise encore plus cette région déjà fragilisée et aggrave d’autres désastres humanitaires au Tchad et en République centrafricaine. 

En quatre ans, dix résolutions ont été votées par les Nations unies sans aucun résultat concret sur le gouvernement de Khartoum. 

En décembre dernier, au moment de quitter ses fonctions, Kofi Annan reconnaissait que le Darfour était le  plus  grave échec de l’ONU  de ces dernières années.

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Le Parti Démocratique et Socialiste pour l’Alternance (PDSA) jure de battre le MPS au Guéra

Le président du Parti Démocratique et Socialiste pour  l’Alternance (PDSA), M. MALLOUM  YOBOÏDE DJEKARI, s’est entretenu ce jeudi 10 mai dernier au   siège national du Parti sis au quartier Ndjari,  dans le 8ème arrondissement sur le bilan de dix mois d’existence.

Après avoir sillonné le nord  et particulièrement le Guéra, le président du PDSA s’estime très heureux et déclare que le bilan est totalement positif dans la région. Il a constaté qu’à son passage dans la localité, beaucoup de militants des MPS, RJ/MPS et d’autres vieux partis peu connus de ce lieu ont changé de cap pour le PDSA.  Ces ralliements et adhésions au PDSA sont dus au comportement malveillant des chefs de partis qui les ont dupés, et les ont plongés dans une grande léthargie pendant plusieurs années sans  aucune garantie de leur avenir. Il rapporte que les militants regrettent de s’être trompés de port pour aller vagabonder dans ces partis trompeurs, dupeurs, démagogues.  M .MALLOUM  tient à remercier à cœur ouvert les militantes et militants des autres partis surtout  ceux du MPS qui ont trouvé  l’idéologie son parti  meilleure et ont regagné ses rangs pour y  militer dans la vraie démocratie. «  La région du Guéra est mon véritable bastion. Pour les prochaines  consultations électorales et véritablement démocratiques, Wahalaï , je vais racler tout dans  cette  localité. Le MPS  n’aura rien devant moi  .Pour d’autres  partis comme je disais tantôt, mal connus, ils n’auront également aucune voix. Ce sera une déception cuisante pour eux.  La tournée dans la région m’a permis de me rendre à l’évidence qu’elle était un succès incontestable pour le PDSA », brave le président Malloum, d’un  air très sérieux.

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Tchad – La CPDC constate l’avancement du recensement

Pour s’imprégner du déroulement et de l’avancement du recensement électoral sur le terrain, la CPDC a effectué une tournée dans tous les dix arrondissements de la capitale, la semaine dernière.  Les difficultés constatées sont quasi identiques. L’on a remarqué la démotivation des agents recenseurs, la carence des agents recenseurs, le manque de sensibilisation des populations par les délégués des quartiers et le manque d’engouement des femmes.  Les agents recenseurs  sont mal payés, c’est pourquoi ils sont démotivés.  Dans le 9ème arrondissement municipal, certains quartiers restent jusque-là sans bureau de recensement. L’insuffisance des registres a été également constatée.  Le constat, de manière générale, a été très amer et les membres de la délégation de la CPDC regrettent le sort des provinces avec cette période des pluies. La tournée a été sanctionnée par une conférence de presse animée par le secrétaire général adjoint, Saleh Kebzabo. La conférence porte essentiellement sur un certain nombre de points relatifs à la préparation de futures échéances  électorales.

Abordant le sujet du recensement qui vient de démarrer,   le SG déplore avec véhémence qu’il  est lancé dans des conditions impréparées. Aucune concertation ni information  des acteurs concernés n’a été faite par la Ceni.  S’agissant du recrutement, les agents recenseurs ont été recrutés  sur des bases douteuses, avec  rémunération non acceptable.

« Nous réprouvons les montants alloués aux membres des démembrements régionaux, départementaux, communaux, car c’est en violation de la loi », condamne Saleh KEBZABO.

L’Union africaine remettra au président Idriss Deby la flamme de la paix

idrissdebyitnoomarelbechir.jpg L’annonce a été faite par le représentant de l’Union africaine à N’djamena. C’est lors de la clôture de la conférence sur les enfants soldats que le représentant de l’UA a tenu à informer la salle que l’Union africaine a décidé de remettre au président tchadien Idriss Deby Itno la flamme de la paix.
L’événement aura lieu dans la capitale tchadienne dans les prochaines semaines. La nouvelle a été accueillie sous l’applaudissement des délégations tchadiennes et étrangères. Le président Idriss Deby Itno a réussi à faire de la paix son cheval de batail et l’initiative de se rendre au Soudan rencontrer son homologue soudanais a surpris les plus grands stratèges de la planète. En se rendant à Khartoum, il a réussi à désamorcer la crise entre les deux pays, à ouvrir une nouvelle page dans les relations tchado-soudanaises, à mettre fin à l’instabilité dans la région et relancer au Tchad le processus du développement. Cette nouvelle ère au Tchad garnie de la sécurité a donné plus de confiance aux candidats à l’investissement. Comment a-t-il pensé à une telle initiative? Il est le seul à connaître le secret.

TCHAD: La grande muraille verte commence à prendre racine

La grande muraille vertegrandemurailleverte.jpg

N’DJAMENA, 21 juin 2010 (IRIN) – Pendant des décennies, le gouvernement du Tchad a considéré l’environnement comme « le problème de l’homme blanc » a dit Hassan Térap, le ministre de l’Environnement. « Pendant longtemps, c’était un problème de pays riches, mais maintenant nos terres sont dénudées, le bétail meurt, l’eau disparaît, c’est aussi notre problème », a dit le ministre à IRIN.

 

murailleverte.jpg

Plus d’un tiers du bétail du pays, soit 780 000 animaux, est mort après la sécheresse de 2009 qui a flétrit les pâturages, selon le gouvernement. « Sans ombre, la chaleur tape sur nos animaux plus rapidement », a dit Al Hadj Abakar, un éleveur de la région de Kanem, dans l’ouest du pays.

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Tchad – Les misérabilismes des Agents de l’Etat

 

C’est bien que l’Etat se lance farouchement dans la lutte contre les maux minant nos administrations. Mais il reste à savoir et vérifier si les mesures d’accompagnement  seront prises et appliquées. Si cela est fait, l’on se rassurerait que désormais les décideurs tchadiens vont assainir leurs institutions. Le citoyen lambda s’interroge sur l’impact de plusieurs reformes qu’a connues le Tchad depuis son accession à l’indépendance. Où sont les finalités ? Prévenir pour assainir initié par le Contrôle d’Etat sera-t-il réaliste ? Bravo ! Qui vivra verra. 

 

lors des campagnes de sensibilisation du  Contrôle d’Etat, des cadres et agents issus de différents départements ministériels ont clairement indiqué que, l’Etat lui-même, qui est la cause de tous les maux qui gangrènent nos administrations. « Je parle de « misérabilisme » ici par ce que c’est l’Etat, lui-même qui en est la cause de la misère des agents. C’est dire qu’il les rend misérables. Ils sont obligés d’accepter les pots de vin pour joindre les deux bouts, de détourner des biens et des derniers publics. Si le salaire  est décent, le travail sera bien fait. Il n’y aurait pas cette gabegie dans l’administration publique. Les Travailleurs Tchadiens sont mal entretenus. Ils sont submergés par des multiples difficultés à commencer par la sous alimentation et le manque soin adéquat. C’est une exigence sciemment causée, je vous l’avoue mon fils » explique un haut cadre de l’Education Nationale. Et d’ajouter un autre fonctionnaire du ministère des Infrastructures souligne que le gouvernement crée des institutions sans des moyens adéquats pour un bon travail.

 

 « Chez nous aux infrastructures nous n’avons pas de bureau nous sommes toujours sur nos orteils sous les arbres. Il faut s’asseoir confortablement pour travailler afin de produire un bon rendement. C’est déplorable » regrette une femme du dit département.

 

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Tchad : La survie quotidienne devient un casse-tête chinois

 

tchad.jpgSe nourrir, se soigner… aujourd’hui, au Tchad, relève d’un véritable parcours du combattant. La  Majeure partie de la population baigne dans l’extrême  pauvreté alors  que le pays regorge d’énormes potentialités agro- pastorales et produit du pétrole. Les prix des produits de première nécessité grimpent du jour au lendemain mais les revenus restent généralement faibles.

 

“ Nous allons cesser de manger la boule parce que tout est cher. En ce mois de février, le sac de maïs ou du mil coûte 22 000Frs alors que les récoltes viennent de s’achever ; qu’allons nous faire en période de soudure ? “ Ces propos alarmants de Rosalie, devant les étals de céréales dans un marché de Ndjamena, expriment toutes les difficultés que rencontrent nombre de ménages à faible revenu. La situation va certainement s’aggraver dans les mois à venir parce que la campagne agricole 2009-2010 est déficitaire. Dans une déclaration radiotélévisée, le ministre de l’Agriculture, Naïmbaye Lossimian a tiré la sonnette d’alarme, le 12 février dernier, en annonçant : ‘’ un déficit céréalier de 34% par rapport à l’année précédente  et que deux millions des tchadiens seront touchés par la famine en 2010’’.

 

La flambée des prix concerne aussi les autres produits comme la viande, le poisson, l’huile, l’oignon qui ont vu leurs prix doublé. Concernant la viande et le poisson, les pouvoirs publics ont tenté d’imposer la vente à la pesée afin de maitriser le prix et empêcher les spéculations mais les commerçants n’ont pas obtempéré.

 

Ce qui fait grincer beaucoup plus  les dents dans les foyers  est l’énergie domestique. Le bois de chauffe et le charbon de bois sont, traditionnellement, les sources d’énergie pour les ménages. Le gouvernement, au nom de la protection de l’environnement, a interdit le charbon  qui est produit  généralement à travers le bois vert. Le bois de chauffe est cependant autorisé et l’utilisation du gaz butane  est aussi encouragée. Malheureusement, le bois de chauffe, devenant de plus en plus rare, se vend très cher ; le gaz butane (dont la bouteille de 6 kg coûte environ 30 000 et rechargeable à 2 500 FCFA) est inaccessible à la majeure partie de la population dans un pays où le SMIG est de 28 000 FCFA (environ 42 EUROS).

 

Certains indicateurs parus dans la SNRP2 (Stratégie Nationale de la Réduction de la Pauvreté), élaborée en 2008, ont montré que la pauvreté touche un grand nombre de Tchadiens : 55% vivent en dessous du seuil de la pauvreté avec 396 FCFA/Jour (moins d’un dollar).

 

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Crise alimentaire au Tchad / Médecins Sans Frontières lance un appel pour accroître et accélérer la distribution d’aide nutritionnelle

Crise alimentaire au Tchad / Médecins Sans Frontières lance un appel pour accroître et accélérer la distribution d’aide nutritionnelle dans ACTUALITESNDJAMENA, Tchad, 14 juin 2010/African Press Organization (APO)/ — La bande sahélienne du Tchad est confrontée à l’une des pires crises nutritionnelles de ces dernières années. Médecins Sans Frontières (MSF) lance un appel pour qu’une aide humanitaire soit mise en place de manière plus importante et plus rapide pour subvenir aux besoins des plus vulnérables, en particulier de ceux des enfants de moins de cinq ans.

 

Plusieurs causes, dont des précipitations irrégulières, de mauvaises récoltes, des prix de denrées alimentaires en hausse, un épuisement prématuré des stocks alimentaires ainsi qu’un manque d’accès aux soins de santé, ont contribué à une augmentation des taux de malnutrition. Dans la région de Hadjer Lamis, une action récente de dépistage rapide a montré que 5% des enfants de moins de cinq ans souffraient de malnutrition sévère aigüe et étaient en danger de mort. Aujourd’hui, dans cette seule région, près de 5.000 enfants ont un besoin urgent d’assistance nutritionnelle.

 

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Tchad: L’empire du désordre

 

Les guerres, les rebellions, les révoltes, le coup d’état, les conflits armes n’amèneront jamais la paix tant voulue et souhaitée par le peuple tchadien. Seules les bonnes suggestions, les meilleures propositions, la coexistence et les résolutions pacifiques ramèneront la stabilité et la sérénité. Le peuple tchadien a longtemps souffert. Pour cela la paix et la sécurité durable demeurent des points culminants dans l’agenda du peuple tchadien. La guerre a totalement paralyse notre territoire national et beaucoup de tchadien en sont morts. Pour cette raison le gouvernement doit garantir au peuple tchadien la paix et l’unité de la nation toute entière. La répartition des pouvoirs doit être respectée avec des rôles précis entre les différents organes politiques. L’Exécutif doit être soumis à un contrôle réel et sévère du Conseil Législatif. Ce dernier doit jouer pleinement son rôle entant qu’organe du peuple. L’Exécutif aura comme mission d’exécuter les lois et de traduire dans les faits le programme gouvernemental, au législatif la mission de légiférer et de trancher les litiges en toute indépendance et impartialité. La restauration du pouvoir Judiciaire et celle du Magistrat demeure impérative. Elle est la condition sine qua non de l’effectivité du caractère démocratique. L’Homme Politique tchadien doit savoir qu’en politique « Il doit a chaque instant et quelque soit son idéal pour l’avenir déterminer ce qui peut être fait, ce qu’il peut faire. Il doit agir non pas, certes en ignorant le long terme, mais en sachant au contraire qu’il est responsable des aujourd’hui. S’il oublie le long terme, il improvisera au jour le jour et prendrait des décisions empiriques dont toute la nation payera le prix plus tard. C’est pourquoi il doit savoir où il va. C’est pourquoi chacune de ses décisions doit aller dans le sens des mutations plus importantes auxquelles il est attaché. Seulement il sera chargé non de méditer sur l’avenir mais d’y travailler concrètement, jour âpres jour et il n’a pas le droit de renvoyer tout progrès au jour futur. A l’heure qu’il est, ce qu’il nous faut au Tchad après trop de laxisme et de démagogie, c’est d’accepter une période de rigueur. Mais ce sera beaucoup plus dur si on perd encore plus de temps. Et puis cette rigueur doit porter sur ceux qui sont habitués jusqu’ici a se soucier de leurs propres intérêts. Dans toute la mesure du possible ce n’est pas à la masse de faire les frais des fautes passées. Actuellement nous payons le prix des politiques de facilité. Le moment est venu d’y mettre un terme. Seul au Tchad un gouvernement dont la volonté de justice ne peut être mise en doute, jouira la confiance populaire du peuple et aura le droit de demander la patience et le dévouement. La mission de chaque tchadien, c’est d’œuvrer inlassablement pour aller plus vite pour qu’il y ait moins de temps perdu, de vies perdues, de bonheur perdus. Chacun de nous peut y contribuer pour sa part.

Où va la jeunesse Tchadienne ?

Par: Hassana Djidda Abdoulaye

Selon le 2ème recensement général de la population et de l’habitat, la population Tchadienne, estimée à 11 274 106 âmes est composée largement de jeunes, soit plus de la majorité de la population totale. Et selon les projections du PNUD, en 2050, celle-ci sera 27.8 millions. 57% des Tchadiens ont moins de 18 ans. Cette jeunesse  s’agrandit de plus en plus sans que le pouvoir en place  ne se soucie de son futur.  Elle est abandonnée à son triste sort. Face à la mondialisation, sur le marché de l’emploi les jeunes Tchadiens ne sont point compétitifs.  Mais là où le bas blesse, c’est qu’il n’y a pas des mesures d’accompagnement en faveur des jeunes. Partout, il y a une demande criarde spécifiquement dans  le domaine l’éducation, emploi, sport et culture.


A l’Université de N’Djaména, les grèves et les années blanches sont légion. Les étudiants se peinent durant 6, 7 voire 9 ans pour avoir un diplôme. Avec un système d’enseignement vétuste, pour ne pas dire caduque et démodé, elle forme plus des cancres que des cadres. Le diplôme et le passage en classe supérieure, par népotisme, se gratifient. Sortis de l’Université avec un diplôme en poche, de milliers de jeunes errent dans les rues de la capitale. Dans les secondaires et primaires, faute d’enseignants qualifiés, la baisse de niveau est légion.
Pour ces jeunes, quel sort leur réserve l’avenir ? Aussi  quels sont les initiatives qui accompagnent la jeunesse Tchadienne, symbole de l’unité nationale.

 

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La question de l’identité nationale au Tchad

 

La diversité est certes une richesse d’importance capitale pour un pays comme le Tchad qui compte plus de 250 groupes ethniques. Ainsi, la diversité ne veut pas dire désordre. Au Tchad, on ne cherche jamais à connaitre notre identité. Même en France, Pays développé, industrialisé et socialement bien organisé, les débats sur l’identité nationale occupent les plus hautes autorités du pays. Un ministère fût même crée pour connaitre qui est qui et qui est venu d’où pour faire quoi ? Ces derniers temps, N’Djaména est envahi par des travailleurs clandestins venus des pays voisins. La plus part de ces travailleurs n’ont pas d’autorisation d’emploi, ni carte de séjour  et surtout ne payant même pas de taxe et impôts. Ainsi on rencontre à travers la capitale des centaines de nigérians, maliens, sénégalais, soudanais qui sont entre autres enseignants, bucherons, coiffeurs ou encore blanchisseurs. Ces migrants gagnent des millions qu’ils investissent dans leurs pays alors que le Tchad pays d’accueil ne bénéficie presque de rien.

 

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Tchad : bientôt les électeurs aux urnes

electionstchad.jpgSelon le chronogramme de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), les législatives auront lieu en novembre et les communales en décembre. Ce processus électoral connaîtra son aboutissement probablement en avril 2011 avec les élections présidentielles.

Ces échéances électorales sont le fruit d’un consensus adopté après de nombreuses concertations entre le parti au pouvoir, le Mouvement patriotique du Salut (MPS) et l’opposition démocratique, dans le cadre d’un accord communément appelé Accord du 13 Aout 2007.

De 1996 à 2006, les élections au Tchad ont été l’objet de nombreuses contestations dues aux irrégularités qui les ont entachées et qui ont permis au président Idriss Déby  Itno  de régner depuis 20 ans sur le pays.

L’opposition tchadienne représentée en grande partie par la Coordination des partis politiques  pour la défense de la constitution qui a fait allégeance au pouvoir en envoyant 3 de ses membres au gouvernement (Kamougué, Dahalob et Alingue) et la Fédération Action pour la République (FAR) de Ngarledjy Yorongar espèrent briguer  plus de sièges à l’Assemblée nationale dominée depuis lors par le MPS.

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La Libye exécute 18 ressortissants africains dont des tchadiens

kadhafi.jpgL’histoire a fini par rattraper le Guide de la Révolution libyenne sur la question des droits de l’homme.

«Ou bien on vous respecte ici en Europe et vous jouissez des mêmes droits et devoirs que les Européens, ou bien vous rentrez en Afrique. Je vous affirme que je suis concerné par votre situation et que je vais mettre au point un plan pour permettre votre retour en Afrique.» C’est ainsi que s’était adressé aux immigrés originaires d’Afrique, le chef de l’Etat libyen, lors de son séjour de 5 jours dans l’Hexagone à la fin de l’année 2007.

Ils ignoraient qu’une année et demie plus tard, près d’une vingtaine de leurs compatriotes installés en Libye allaient passer de vie à trépas sur simple décision de la justice de la Jamahiriya. L’enfer n’est ni à Paris ni en Europe mais bel et bien chez ceux qui promettent le Paradis! Dix-huit condamnés à mort, des ressortissants étrangers originaires d’Egypte, du Tchad, du Nigeria et du Niger ont été exécutés par balles le 30 mai 2010.

L’information a été rendue publique par un média proche du pouvoir libyen. Quatorze ont été exécutés à Tripoli et les quatre autres à Benghazi, la seconde ville du pays. Leur crime? Ils ont été reconnus coupables de meurtre prémédité.

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