Tchad : Khalil Ibrahim, le chef d’un mouvement rebelle du Darfour (MJE) est expulsé du territoire tchadien
Khalil Ibrahim, chef du plus puissant mouvement rebelle au Darfour, région de l’ouest du Soudan, s’est vu refuser l’entrée au Tchad mercredi par les autorités et renvoyer vers la Libye d’où il était arrivé dans la nuit de mardi à mercredi, rapporte Africatime. Le chef rebelle était ainsi dans l’impossibilité de rejoindre son mouvement dans la région soudanaise. Une interdiction de territoire qui « reflète l’engagement des deux pays envers l’accord qu’ils ont signé pour normaliser leurs liens et parvenir à la paix dans la région », a déclaré le porte-parole du gouvernement Kamal Ebeid.
Le Togo intègre le groupe K après tirage au sort de la CAF, rejoignant ainsi la Tunisie, le Tchad, le Malawi et le Botswana. Les matchs commencent le 1er juillet et qualifieront les deux premiers du groupe.
Le comité exécutif de la CAF a décidé d’intégrer le Togo dans le groupe K et de le passer ainsi à cinq pour les qualifications à la CAN Orange 2012, qui se tiendra au Gabon et en Guinée Equatoriale.
Quatre dates ont été déterminées pour les journées supplémentaires qu’implique une poule à 5 (dix journées au lieu de six pour des poules à 4) : les 1er et 9 juillet, le 11 août et le 17 novembre. Les Eperviers intègreront le groupe K (avec la Tunisie, le Botswana, le Tchad et le Malawi), qui qualifiera directement 2 équipes. Les deux autres meilleurs deuxièmes seront qualifiés au même titre que les vainqueurs de chacun des groupes.
Le Tchad devient le 100e pays à fournir plus d’informations à l’AIEA
14 mai 2010 – Cent pays ont désormais accepté de fournir à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) plus d’informations concernant leurs programmes nucléaires, grâce à l’adhésion du Tchad à un protocole additionnel.
La République du Tchad a notifié jeudi l’AIEA qu’il avait fait entrer en vigueur le Protocole additionnel à son accord de garantie. Ce protocole additionnel, approuvé par le conseil des gouverneurs de l’agence en 1997, fournit aux inspecteurs de l’AIEA un meilleur accès à l’information et aux sites nucléaires.
Tchad – Les rebelles du FPRN dépiécés à Tissi
Une centaine de morts et une cinquantaine de blessés dans les rangs de la rébellion du FPRN du colonel Adoum Yacoub Koukou, tel est le bilan annoncé par le gouvernement. Le démenti de la rébellion nous rappelle celui des partisans de Djibrine Dassert fait prisonnier en décembre dernier par les forces tchadiennes. En effet, tout laisse à croire que le groupe rebelle du FPRN est dépiécé par les forces de la défense nationale tchadienne. Pour tout observateur qui suit de près la situation au Tchad, il est clair que désormais aucune force rebelle ne serait en mesure de menacer la sécurité du pays et ceci pour plusieurs raisons entre autre l’engagement du Soudan de ne plus leur apporter un soutien militaire quelconque visant à déstabiliser le Tchad. S’agissant du FPRN du colonel Adoum Yacoub Koukou, force est de reconnaître que c’est un petit groupe d’extrémistes dont le nombre ne dépassant pas trois cents personnes. Retranché vers la frontière triangulaire (Tchad – Soudan – RCA), ce groupe qui ne jouit plus du soutien soudanais, ne représente aucun danger pour la sécurité du Tchad car l’armée tchadienne est dotée désormais d’un arsenal militaire important lui permettant d’assurer la sécurité territoriale.
Franchement, il faut être stupide pour croire vraiment à une victoire militaire rebelle contre l’armée nationale tchadienne d’aujourd’hui. Personne ne conteste le fait que la rébellion, grâce au soutien militaire étranger, a réussi à faire une percée à N’djamena, en février 2008, mais son incapacité à maîtriser ses divisions internes a fait changer d’avis ceux qui autrefois apportaient un soutien aveugle. Personne ne conteste non plus qu’il reste encore trop à faire dans ce pays pour renforcer la démocratie, la liberté d’expression, la justice et les droits de l’homme. Mais personne ne peut non plus contester que le pays est en chantier et qu’il est sur la bonne voie du développement. La rébellion ? la majorité de la population n’en veut plus en parler, surtout après la casse qu’a subi la capitale en février 2008. C’est pour dire et sans se tromper que l’événement de février 2008 ne va jamais plus se reproduire et qu’il reste un souvenir malheureux inscrit désormais dans les anales de l’histoire du pays.
La guerre, le peuple en a assez et n’en veut plus. La seule option valable en ce moment est le renforcement de la paix. C’est pourquoi, grâce à la politique de la main tendue du chef de l’état, de milliers d’opposants, à la tête desquels des chefs, ont regagné la légalité. C’est aussi sur instruction du président de la république qu’une très forte délégation tchadienne s’est rendue, en avril dernier, à Khartoum, afin de prendre langue avec ceux qui sont disponibles à abandonner la violence et privilégier la paix par le dialogue. Pour aboutir à une paix définitive, les responsables de la rébellion doivent se rendre à l’évidence que la donne d’avant février 2008 a complètement changé et qu’il est aujourd’hui nécessaire de faire preuve de sagesse et de ne pas entretenir un climat défavorable au processus de dialogue qui s’est amorcé à Khartoum. Il appartient également aux responsables du gouvernement chargés de négocier avec la rébellion de Khartoum de faire preuve de sage et d’intelligence afin de faciliter le retour à la légalité des frères en armes.
Tchad – Interview de Madame Mariam Altahir Secrétaire générale du MPS de la commune de N’Djaména
Question: Pourriez- vous nous retracer brièvement votre parcours professionnel ?
Mariam Attahir: Tout d’abord, e vous remercie de m’avoir donné l’opportunité de m’exprimer. Mon parcours professionnel se résume comme suit : je suis cadre de la fonction publique, relevant du ministère de l’agriculture. Ingénieur en génie rural, je suis intégrée depuis 1989. J’ai servi au départ, quelques années, en tant que cadre du ministère de l’agriculture avant d’être promu au poste de Directrice adjoint de l’enseignement agricole et de la formation rurale. Après cela, j’ai été appelée à une autre fonction au poste de Conseillère chargée de l’action sociale auprès du Président de la République, de 1999 à 2001. Puis, ministre de l’action sociale et de la famille en 2001. Notre gouvernement a démissionné après les élections présidentielles de 2001 et je n’ai pas été reconduite. Un mois après, j’ai été nommée la première Directrice Générale de l’Office national de sécurité alimentaire (ONASA). A partir de 2002, j’ai servi à la Primature comme conseillère où j’ai occupé successivement le poste de celui chargé du développement rural et de l’environnement, ensuite de chargé de la formation professionnelle et de l’emploi et aussi conseillère chargée de missions. Actuellement, je suis revenue à mon ministère d’origine comme secrétaire d’Etat à l’agriculture et à l’irrigation.
Question: Comment arrivez-vous à gérez les multiples bureaux de soutien au MPS ?
Mariam Attahir: Effectivement, les bureaux de soutien se multiplient de jour en jour et je pense que c’est une bonne chose pour notre partie. Quand vous voyez ces bureaux à tout bout de chemin et partout à N’Djaména, cela veut dire que nos concitoyens apprécient les réalisations du Chef de l’Etat, le Président Idriss Déby Itno. La population N’Djaménois soutient l’homme dans toutes ses actions et nous ne pourrions qu’être satisfaits de l’émergence de ces bureaux de soutien.
Tchad – Le président Idriss Déby Itno de retour au Tchad après un bilan médical en France (AFP)
N’DJAMENA — Le président tchadien Idriss Deby Itno est rentré dans son pays après un séjour privé de sept jours en France où il a effectué « un bilan médical », a appris l’AFP samedi de source officielle.
Le président Deby « a regagné N’Djamena le vendredi 30 avril 2010 en milieu d’après-midi. (Il) rentrait de son séjour privé dans la capitale française » entamé le 24 avril, affirme la présidence dans un communiqué signé de son directeur général de la Communication, Dieudonné Djonabaye.
De même source, il a « mis à profit son séjour parisien pour faire un bilan médical ». Aucun détail n’a été fourni.
A son départ de N’Djamena, la présidence avait indiqué que le président Deby pouvait subir durant sa visite une « opération du nerf radial » qui descend dans le bras vers l’avant-bras, la main et les doigts. Cette opération est liée à une « séquelle d’une ancienne blessure », avait-elle dit, sans autre précision.
Il s’agissait du deuxième séjour privé d’Idriss Deby en France en un mois. M. Deby s’y était déjà rendu début avril et s’y était entretenu avec le président français Nicolas Sarkozy.